Sweet Summer Memories

Chapitre 5

Oh, sex rules  Use your god-given tools Sex rules (sex rules)

Sex Rules-Sky Ferreira

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Lorsque j'ai revu Kurtis à la plage l'autre jour nous nous sommes fixés un rendez-vous pour faire...enfin vous-savez quoi. Nous nous rejoignons d'abord dans le café ou nous sommes allés l'autre fois afin que ça ne soit pas trop gênant.

Donc après une bonne nuit je vais petit-déjeuner puis je vais me laver et me préparer pour tout à l'heure. Je suis assez stressée qu'il me voit dans mon plus simple appareil car connaissant sa réputation il a du avoir plein de partenaires sexuelles et plein de corps tous les plus parfait les uns que les autres. En revanche moi je ne suis pas ce qu'on appel plus communément une "bombasse". J'ai très peu de poitrine, je tiens ça de ma mère mais il n'empêche que la mienne et plus plate que la sienne ou celle de ma soeur, et puis je n'ai pas de particularité. Je veux dire, je suis brune les yeux marrons qu'y a-t-il de plus banal que ça? Après Caleb dit toujours que j'ai le fessier le plus incroyable qu'il n'ai jamais vu et que si il n'était pas gay et bien je serais son plan cul. Ça fait plaisir!

Enfin bref j'essaie de faire du mieux que je peux, puis je vais m'habiller. Je suppose que je devrais porter de la lingerie fine malheureusement quand je regarde dans mon armoire je ne vois que du blanc ou du noir et rien d'extravagant. Je prend donc ce que j'ai de plus "sexy" c'est à dire un tanga noir sans dentelle et un soutient gorge noir avec comme seul sophistication un petit noeud entre les deux bonnets. Ça fera l'affaire. J'enfile par dessus une robe en jean assez souple avec une paire de converse jaune. Je laisserai bien mes cheveux détacher mais ils sont devenus tellement long que je ne les supportes plus, je les roules donc en chignons et y plante une baguette afin de les coincer.

-Papa, Maman je sors! Je crie à travers le salon.

Ils marmonnent quelque chose que je ne comprend pas car je pars trop vite. Je suis assez impatiente de revoir Kurtis, il n'est vraiment pas comme on m'en a parlé. Il est très drôle, on parle facilement de tout avec lui et puis on a l'air de bien s'entendre.

Lorsque j'arrive, il n'est toujours pas là. Je m'installe donc à une table et je pianote sur mon téléphone. Il arrive avec dix minutes de retard ce qui peut être pardonnable, mais il semble être d'une humeur massacrante. Il entre avec sa capuche sur la tête, il tire la chaise en face de moi puis s'assoies nonchalamment sans dire un mot. Il relève juste la tête pour me regarder quelque secondes puis fixe la table.

-Tout va bien? Je lui demande.

-Génial, il dit mais c'est plus ironique qu'autre chose.

-Tu n'a pas l'air pourtant.

-T'es une perspicace toi.

Je fronce les sourcils, la façon amère dont-il prononce ces mots à mon égard me blesse. Je ne pense pas avoir fait quelque chose de mal je pense donc que je mérite qu'il me parle correctement.

-Écoute, je ne suis pas un punching ball si tu veux déverser ta haine ce ne sera pas sur moi. Salut.

Sur ce je me lève et le plante seul à la table et je sors du bâtiment.

Je comprend qu'on ne puisse pas toujours être de bonne humeur mais pas la peine d'être méchant, si il n'avait pas envie de venir il n'avait cas annuler ça m'aurait moins vexé. Je me suis trompée sur son compte.

-On va où? Dit une voix derrière moi.

Je regarde par dessus mon épaule et évidemment c'es Kurtis qui est revenu à la charge. Je ne prend pas la peine de m'arreter et je continue ma route.

-Moi chez moi, toi tu fais ce que tu veux.

-Oh allez désolé, j'ai eu des problèmes avant de venir et ça m'a mis de mauvais poil.

-Dommage.

-Tu es vexée?

-Tu es perspicace toi! Je lui renvoie sa propre phrase à la figure.

-T'es vraiment une emmerdeuse, il dit en rigolant, je me retiens moi même de rigoler pour garder une certaine constance face à lui.

Il m'attrape par la taille et me tire en arrière pour que je marche à coté de lui.

-Je dois faire quoi pour que t'arrête de bouder?

-Je veux que tu t'excuse.

-Okay, excuse moi Karla.

-Non, à genoux.

-Quoi? Non y'a plein de gens dans la rue.

-Justement, je dis avec un sourire malicieux.

Il souffle fort mais s'agenouille et murmure un "pardon" très vite et se relève aussitôt en espérant que personne ne l'ai vu.

-T'as vraiment envie de baiser toi, je dis en reprenant ma marche.

-Disons que quand j'étais à genoux j'ai jeté un coup d'oeil  sous ta robe.

Je souris et lui donne un coup d'épaule.

-On peut aller chez moi si tu veux, mes parents doivent-être à la plage.

Il hoche la tête et me suis, nous arrivons à la petite maison de ma grand-mère.

-Wow c'est ça ta maison? Dit-il en écarquillant les yeux.

Ma maison est loin d'être la plus belle, ici la plus part des habitations ont des maisons coloniales qui sont très vieilles et très grande c'est un vrai palace. Mais c'est vrai que la mienne reste très jolie, elle est bleu turquoise (il y a beaucoup de maison aux couleurs vives ici), les volets sont bleu fonce et il y a beaucoup de végétation tout autour.

-Oui, elle était a ma grand-mère et lorsqu'elle est morte on en a hérité.

Il continu de contempler ma maison lorsque nous entrons, dans l'entrée.

-Il y a quelqu'un?! Je cri dans la maison pour m'assurer qu'elle est bien vide.

-Tu veux boire quelque chose? Je lui demande.

-Je veux bien un café.

-T'es un accro du café toi?

-Je ne peux pas m'en passer.

Je souris puis nous asseyons autour de la table de la cuisine. Je lui donne son café et je prend un verre d'eau.

-Très bien, avant de faire quoi que ce soit je pense que nous devrions discuter de certaines règles? Il dit plus sérieusement.

-Je suis d'accord, déjà est ce qu'on remet ça plusieurs fois ou pas?

-Si on appreci tout les deux je ne vois pas pourquoi s'en priver.

-Ça me va, ensuite ça doit rester sexuel, je ne veux rien savoir de ta vie passé et de ton futur.

-On à le droit à d'autres partenaires?

-Oui si tu veux, et on peut quand même faire des soirées ensemble? Je demande.

-Oui mais rien d'autres pas de rencard ou de romantisme.

-On peut s'embrasser?

-Oui, j'aime ça.

-Dernière régle et la plus importante on ne le dit à personne, je lui dis. Les gens jugent beaucoup de nos jours et même si je n'aime pas être conformiste, on passe facilement pour une salope quand on fait ce genre de chose.

Nous finissons nos boissons puis nous nous levons, je prend sa main et je l'emmène à l'étage dans ma chambre.