Hits sales

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Des yeux noirs transperçants. Des cheveux d'or. Un corps fin et musclé à la fois. Un regard envoûtant. Un sourire en coin. Un autre garçon. Des cheveux bruns. Un coup d'oeil innocent. Des yeux qui se rencontrent. La chaire de poule sur les bras. Le coeur qui bat plus fort. Les mains qui tremblent. Un éclair dans le ciel. Et une musique.

Y'a les phrases que tu dis,
Les phrases de mecs faciles,

Sa démarche assurée. Ses cheveux blond volant autour de lui. Ses lèvres qui s'approchent de ses jumelles. Qui les effleurent. Et qui dévient vers l'oreille. Un timbre grave et sensuel. Une voix qui caresse la peau. Des frissons qui remontent le long de l'échine. Ce même sourire en coin. Ce coeur qui bat trop vite.
"- J'm'appelle Newt"
Les mots coincés au fond de la gorge.
"- Viens boire un verre avec moi"
Un clin d'oeil. Un autre sourire en coin. Sa main qui effleure la sienne.

Les phrases que j'oublie,
Bourrée dans la nuit,

Deux verres qui s'entrechoquent. Deux prénoms.
"- Je t'ai déjà dit que je m'appelais Newt. Et toi, c'est quoi ton p'tit nom ?"
Thomas.
Des regards qui ne se lâchent plus. Un pied qui en trouve un autre. Un clin d'oeil malicieux. Les verres qui défilent. Une main sur la cuisse. Un sourire aguicheur. Un regard brûlant. Une main qui attrape la sienne. Une vague protestation. Deux garçons qui vont sur la piste. Et toujours la même musique.

Et ton corps qui se tord,
Seulement pour me plaire,

Des pieds qui tapent le rythme. Une main qui ne lâche pas celle de l'autre. Deux corps qui bougent ensemble. Un monde qui disparaît. Des yeux encrés dans ceux de son partenaire. Une boule de chaleur qui se forme dans l'estomac. Un coeur qui accompagne le bruit de la batterie. Une manière de bouger son corps qui le rend trop sexy. Des pensées peu décentes. Un espace trop faible entre leurs torses.

Mais tu sais moi je mords,
Tes rêves imaginaires,

Un bras qui passe autour de sa taille. Des mains qui se cherchent, se trouvent. Une caresse dans les cheveux. Des bisous dans le cou. Suivis d'un suçon. Ou de deux. Peut être même de trois. Des soupires de plaisir, des gémissements cachés. Des prénoms répétés. Une bulle qui se forme autour d'eux. Des lèvres qui se rapprochent. Un souffle chaud. Un murmure de désir.

Y'a des bugs dans ma tête,
Des rêves imaginaires,
Y'a des bugs dans ma tête,
Quand j'écrase mes cigarettes,

Des lippes qui se pressent. Une passion furieuse, dévorante. Un flot de sentiments. Le corps qui brûle. Leurs torses qui se touchent, ne laissant plus d'espace entre eux. Les bouches qui se séparent pour mieux se retrouver. Une sensation étrange mais agréable au creux de l'estomac. Des langues taquinées. Des lèvres mordues. Des joues rougies. Des yeux noircis par la fièvre. Des lippes qui se mouvent encore et toujours. Et la même musique en boucle.

Ici tout le monde déraille, tout le monde déraille,
T'es cent fois trop, cent fois trop bonne,

Un baiser plus doux. Une caresse dans la nuque. Une main qui garde l'autre dans la sienne. Le monde qui revient. Les gens qui réapparaissent. Un murmure dans l'oreille. Des frissons. Un sourire gêné. Un rougissement accentué. Un mouvement de tête affirmatif. Un autre baiser échangé. Deux corps qui quittent la piste, collés l'un à l'autre. Une table qui les acceuillent. Deux verres qui sont servis. Des regards bouillant. Un pied frottant l'autre. Une envie de plus en plus pressante. Des verres vite terminés.

T'as bugée nos entrailles, bugée nos entrailles,
T'es mille fois trop, mille fois trop sexe.

Le dernier mot qui flotte dans l'air. Un mordillement de lèvre. Un coeur beaucoup trop rapide. Deux corps qui se lèvent. Une main attrapant un col. Deux bouches qui se pressent furieusement. Une passion dévorante, une envie encore plus pressante. Deux garçons qui avancent à tâtons, emmêlés dans leurs baisers. Un dos qui percute une voiture. Une portière qui s'ouvre. Des sièges qui s'affaissent. Un autre suçon. Des mains balladeuses. Une portière qui claque de nouveau. Une banquette arrière prise d'assaut. Une chanson dans l'air.

Tu continus à danser sur des hits sales,
Si t'étais tout à moi tu serais mon casse-dalle,

Des caresses envieuses. Des soupires de plaisirs. Des bouches qui se pressent encore et toujours. De plus en plus rapidement, de plus en plus avidement. Une fièvre montante. Un torse dévoilé. Des vêtements qui tombent. Une découverte timide, puis désireuse. Un regard légèrement apeuré mais plein d'envie. Un accord silencieux. Une barrière franchie. Une lèvre mordue jusqu'au sang. Un baiser doux pour rassurer. Une parole murmurer pour apaiser.
"- Newt."
"- Thomas."

Et tu continus à danser sur des hits sales,
Si t'étais tout à moi tu serais mon casse-dalle,

Des prénoms répétés. Un parfum entêtant. Des yeux envoûtant. Une goutte de transpiration qui perle au coin de la tête. Un autre suçon. Un plaisir qui afflux doucement. De la buée sur les vitres. Des baisers bouillant. Des langues qui se retrouvent. Une union, une fusion. Le coeur qui accélère. La respiration qui devient saccadée. Un amour puissant. Des gémissements qui se veulent discret. Un jeu dominant. Des lippes scotchées l'une à l'autre. Un alcool qui rend confiant.

Et toujours la même musique.


~nda : je sais pas du tout ce que j'ai écrit, mais ça m'a éclatée mdr~

OS Newtmas Où les histoires vivent. Découvrez maintenant