Leave Me || Newtmas [BxB]

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J'aimerais construire un empire pour que jamais ne se meure l'illusion de nos sourires.

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Je n'avais pas été en capacité d'aller en cours le reste de la semaine, et même si j'allais mieux vendredi, j'étais trop fatigué par la fièvre, j'avais passé l'après-midi à dormir. Minho et Gally étaient venus chez moi, séchant quelques cours. Désormais, j'étais rétablis et prêt à festoyer chez Minho ce soir. On était d'ailleurs actuellement en train de se préparer, faisant un vrai défilé : avec Gally on testait des tenues vraiment improbables, contenant des carreaux de maintes couleurs, et notre coréen jouait la Christina, en nous lâchant des « ma chérie » à tout bout de champs. Il m'amusait beaucoup trop. J'optais finalement pour un jean noir avec une petite chemise légère. Avec toute cette histoire, je n'avais même pas récupéré ma veste en jean.

On arrive chez Minho qui habite une grande maison, dans un quartier aisée. Elle est immense, son jardin également. Il nous expliqua que ses parents était actuellement en Corée du Sud, donc il gardait la maison. En parlant de garde, un gros berger allemand était également présent : adorant les chiens, je fis une grosse sessions de câlins au chien, qui me rendit mes câlins avec affection, en laissant des poils sur mes vêtements. Tant pis pour les vêtements, au moins j'avais un date pour la soirée.

Durant cette soirée, j'ai pu rencontrer Zart, Ben et Winston des gars de mon âge. Ils étaient au lycée l'année dernière, et eux ont réussi à avoir leur bac, contrairement à moi. Il y avait des amies à Teresa aussi : Lydia et Allison. Apparement Allison connaît Scott, le gars à côté de moi en science - celui qui renifle sa colle.

Il y avait vraiment une super ambiance, je m'éclatais, buvant quelques bières par-ci et par-là, et quelques vodka, profitant de cette soirée. Une bonne heure après le début de la soirée, un garçon débarqua à la fête. Lorsqu'il arriva, tout le monde s'est levé pour aller le couvrir de câlins, visiblement très heureux de le voir, tandis que j'attendais seul dans le canapé. Le garçon arriva vers moi et je pus le détailler : blond, les cheveux en bataille, les yeux d'un bleu magnifique, plutôt grand et musclé. Il était vraiment bien habillé, et j'adorais la veste en cuir bleu clair qu'il portait. Il était magnifique, vraiment magnifique. Il vint s'assoir à coté de moi.

— Salut ! Je ne te connais pas... tu es nouveau ?

Sa voix était belle, et virile, elle me décrocha un petit frisson que je tentais de cacher.

— Oui, je suis arrivé en septembre au lycée. Je m'appelle Thomas !

Je lui tendit ma main qu'il attrapa chaleureusement.

— Lucas.

La chaleur qui se dégageait de sa main était très agréable. Il ajouta :

— Minho m'a beaucoup parlé de toi, je suis content d'enfin te rencontrer.

Son sourire est également à tomber par terre. Cet homme est un ange tombé du ciel, c'est pas possible autrement, il est vraiment beau. J'ai beaucoup discuté avec lui, c'était vraiment facile de parler avec : j'ai appris qu'il avait mon âge et qu'il avait également redoublé sa terminale. Durant l'été, il a eu quelques problèmes de santé, ce qui fait qu'il n'a pas pu faire sa rentrée en septembre. Apparement, il reviendrait après les vacances d'automne et j'avais déjà hâte d'aller en cours avec lui. Il m'a également avoué qu'il était gay et qu'il avait flirté avec Gally, ce qui me fit presque recracher ma bière : Gally est visiblement bisexuel. Lucas m'a assuré qu'il ne s'était rien passé de plus que des regards aguicheur, désormais Monsieur Sourcils était simplement un ami. Il m'a aussi raconté que Brenda avait tenté sa chance avec Gally l'année d'avant, mais qu'il n'était pas forcement intéressé, contrairement à maintenant. Il m'expliqua que lorsqu'il avait fait son coming-out des gens l'avait harcelé, mais comme il se défendait, ils avaient fini par le lâcher. Je l'admirais vraiment, il était beau, populaire et interessant.

Après notre discussion passionnante et variées, et se leva pour aller discuter avec les autres. Je me retrouvais alors entre Lydia et Teresa qui parlaient des garçons du lycée, jugeant ceux qui était potable, et ceux qui ne l'était pas. Ça me faisait rigoler. Soudain, je fus pris d'une vague de chaleur. Je me levais afin d'aller prendre l'air - et également pour fuir les filles, qui commençait à parler des professeurs. J'ouvris la porte-fenêtre, pour aller marcher dans le jardin du coréen : il avait une grande piscine dans laquelle j'avais envie de sauter. Je trouvais finalement place sur une balançoire pour enfant de quatre ans, tout en buvant ma bière. Je fermais mes yeux, profitant du calme et de la petite brise. Je sentis soudain une légère pression sur mes épaules. Je tournais le visage et je découvris Lucas qui s'installa à mes côtés, en posant sa veste sur mes épaules. Il se retrouva alors en t-shirt à manches courtes.

— Tu en as plus besoin que moi, je pense.

— Teresa m'a dit que tu avais été malade cette semaine, alors couvre-toi.

Je le remerciais, et il en profita pour poser sa tête sur mon épaule en fermant les yeux. Il était vraiment adorable. Je pensais à toutes les filles qu'il devait attirer, qui finissaient déçues car il est gay. Je rigole intérieurement, en passant ma main dans ses mèches blonde.

— Il est quelle heure ? demandais-je.

Lucas relève la tête et se met à rigoler, en me faisant comprendre que je venais de casser un beau moment.

— Il est bientôt trois heure.

— Merci... t'endors pas sur moi, par contre...

— T'en fait pas, je suis loin d'être fatigué.

Je ne sais plus combien de bières j'avais bu, mais je suis complètement claqué. Je me lève pour rentrer à l'intérieur, suivit par Lucas. Je peinais à marcher droit, et j'entendais le blond rigoler derrière moi. Lucas m'attrapa par les épaules pour me guider, reprenant sa veste une fois à l'intérieur. Je m'affale sur un des canapés vide, le blond toujours à mes côtés. La fête commençait à être finie, les filles étaient déjà rentrés chez elles, raccompagné par Alby et Gally qui venait de revenir, pour aider Minho à ranger. Zart, Ben et Winston aidèrent un peu à nettoyer avant de s'en aller, en nous envoyant un signe de main. Je songeais également à rentrer chez moi, mais je n'avais pas pris ma voiture, on était venu à pieds et de toute façon, je n'étais pas en état de dormir. Minho me proposa de rester pour la nuit, mais Alby et Gally restaient déjà, je ne voulais pas me retrouver à dormir par terre. Je rassemble tout mon courage et fini par me lever du canapé. Lucas se leva à ma suite et me tendit sa veste.

— Tu ne rentres pas à pieds toi aussi ? demandais-je.

— J'habite dans le quartier, ne t'en fait pas. Et puis, tu auras qu'à me la rendre à la rentrée. En attendant, tu n'as plus d'excuses pour tomber malade.

— Merci Lucas.

Il m'attira dans ses bras pour me me dire au revoir, et je lui rendis son étreinte. Je fis une accolade à Minho et Gally, puis un check à Alby : je ne le connaissais pas aussi bien que les autres. J'enfile la veste du blond en sortant de chez Minhoet marche approximativement droit. L'air frais me fit doucement frissonner. Après de longues minutes de marches, le sol commence à trembler, alors je décide de me poser à l'arrêt de bus, le temps que le tremblement de terre se calme. Un bruit de moteur arrivant à l'arrêt fit bourdonner mes oreilles, mais je me demandais surtout, comment il avait fait pour rouler avec le tremblement de terre. Quelques minutes après, le bus s'éloigna et moi je restais là, seul dans le froid, posant ma tête entre mes mains, tant ma vision était trouble. Je sentis alors une main se poser dans mes cheveux, et je comptais l'ignorer, mais la chaleur de l'inconnu resta un long moment. Quand j'ouvris les yeux, je remarquais que Monsieur Isaac était agenouillé à mon niveau.

— Tu ne me cause que des ennuis.

Il m'attrapa par la taille et me fit basculer sur son dos. Sentant que je glissais, je réussi à passer mes deux bras autour de son cou pour m'accrocher à lui. Je ne savais pas où j'allais et pourquoi je me laissais faire, tout ce que je savais c'est que j'étais avec mon professeur. Je n'avais pas pensé à lui de la soirée, et voilà qu'il apparait devant moi. Pourquoi quand j'arrive à me le sortir de la tête, c'est lui qui vient à moi ?

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✎ Yena