La vengeance d'un Prince

Partie 4

Chapitre 3

SCAR

« Je t'avais pourtant dit de ne pas jouer les rebelles ! »

Elle se relève et appuie sur son bras afin d'estomper la douleur provoquée par le choque. Nous nous fixons l'un l'autre avec la même froideur, refusant de baisser le regard.

Pauvre d'elle, elle n'a aucune idée de ce que je vais lui faire subir, ni comment elle va finir.

« Qu'espériez-vous ? Que j'obéisse sagement ? »

Tenace, putain elle me fait bander.

« A ta guise, si tu aimes te faire punir ce n'est pas moi qui vais m'en plaindre »

Elle recule à mesure que je m'avance vers elle, ses cheveux longs cuivré encadrent son visage fin et lui tombent aux reins, elle n'a rien à voir avec les mannequins que je me tape d'habitude, sa beauté est particulière, voir même mystérieuse, ses yeux de couleur miel dorée sont un mélange de peur et de courage et tout ça agréablement proportionné dans un petit corps taillé en 8.

Je la baiserai ce soir.

Mais en attendant je vais lui faire comprendre à qui elle a affaire, je l'attrape par le cou, la plaque contre le mur du balcon et la maintient fermement.

« Tu ne sembles pas avoir compris dans quel pétrin tu es. »

« Vous avez raison je ne sais pas ce que je fais ici, mais ne vous attachez pas trop à moi je ne compte pas rester » dit-elle en tentant de respirer du mieux qu'elle peut.

J'admire son courage, bien que suicidaire, cette jument arrive à me faire bander, ses yeux refusent toutes soumissions, Dieu que je vais prendre plaisir à la dresser ! Je lâche son cou, et lui coince ses poignets contre son dos et la retourne face au mur tout en pressant mon érection contre ses fesses rebondis et m'approche de son oreille.

« Alors écoute attentivement ma jolie, désormais tu m'appartiens, et je vais jouir de toi quand bon me semblera. »

« Je ne serai jamais à vous ! Jamais ! Je tenterai toujours de m'enfuir ! »

J'ai souris face à sa détermination, elle ne devine vraiment rien à la situation.

« Tu ne vas absolument rien faire ma jolie. »

Elle me fixe d'un regard assassin et si ses yeux étaient des armes, ils m'auraient déjà tiré dessus.

Je sors un petit boitier de ma poche et le tend en l'air pour qu'elle puisse bien le voir.

« Tu vois si tu tentes quoique ce soit, il me suffira d'appuyer sur ce petit bouton rouge, et une douleur aigue surgira dans ton corps, de plus tu pourrais fuir n'importe où dans le monde je te retrouverai parce que j'ai placé différents mouchards dans ton corps. »

Ses épaules se sont affaissées au fur et mesure que je lui expliquais ce que je pouvais lui faire, le feu dans son regard s'est éteint, j'en suis même déçu, moi qui commençais à m'amuser...

« Pourquoi moi ? » Dit-elle abattue

« Vraiment ? Pourquoi toi ? » Dis-je intrigué, tout en la relâchant pour la laisser se mettre face à moi, maintenant que j'ai brisé tout espoirs en elle, toutes ses tentatives resteront inachevées.

« Vois-tu, je suis un homme extrêmement dangereux, dans mon monde quiconque sait qu'il ne faut pas se frotter à moi »

« Je ne comprends toujours pas ce que j'ai à faire là-dedans »

Elle ne sait réellement rien alors, pourtant ses yeux prouvent le contraire, cette fille est un secret à elle seule et je finirai par la percer.

« Tu le sauras quand j'aurais décidé de le faire savoir ou non, et maintenant rentre j'ai faim. »

Chapitre 4

SCAR

Elle me suit dans le grand salon silencieusement, la tête baissée elle s'assoie sur la chaise que je lui indique, une fois installés Agnese et Alessia mes deux dames de chambre se dirigent vers nous pour servir le diner, du poulet rôti au citron accompagné d'une purée.

Elle reste immobile sur sa chaise sans broncher, après quelques bouchées je remarque qu'elle n'a toujours pas toucher à son assiette, je suis quelqu'un de froid et sans pitié, mais je ne peux supporter qu'elle n'avale rien.

« Mange » Dis-je calmement

« Je n'ai pas faim »

« Ça fait 24 heures que tu n'as rien avalé, ne me dis pas que tu n'as pas faim »

« C'est pourtant le cas » Continue-t-elle

« Bien ce n'est pas comme si tu n'avais pas de réserves »

Ses yeux sont sortis de leur orbitent après ma remarque, évidemment toutes les femmes du monde sont sensibles à leur pois.

« Nan mais quel connard ma parole ! »

Je souris à son commentaire, elle est mignonne quand elle s'énerve, mais je ne perds pas de vue qu'elle est là pour me venger.

« Ne me fait pas répéter, mange ! »

« Je. N'ai. Pas. Faim ! »

Son entêtement m'excitait tout à l'heure, mais là je commence à sérieusement perdre patience.

« Soit tu obéis, sois je t'enfonce la nourriture dans ton putain de gosier »

Une guerre féroce éclate en elle, je peux le voir à la façon dont ses points se sert, et au regard meurtrier qu'elle me lance, contre toutes attentes elle prend sa fourchette et entame son repas.

Bien 

J'apprécie ses manières malgré sa rage évidente, elle est silencieuse, se tient droite et ne fait aucun bruit en mangeant.

Comment est-ce qu'un homme comme ce sac à vin de Martino a pu engendrer une enfant aussi bien éduquée et aussi tenace.

Son stresse est évident, je prends le temps d'analyser chacun de ses gestes, après tout cela fait partie de mon métier. Ses mains tremblent et ses yeux sont concentrés sur son assiette, faisant son possible pour éviter les miens.

Mais je ne ressens aucune pitié pour elle, au final le méchant ce n'est pas moi, mais son père, il n'aurait jamais dû prendre une vie qui m'était cher, c'est malheureux à dire mais elle n'est qu'une victime qui se trouve être la fille de mon ennemi.

Pendant que nous dinons un de mes hommes s'approche de moi et me tend une pochette sans dire un mot, il n'en a pas besoin, parce que je sais parfaitement ce qu'elle y contient, je le congédie d'un signe de main.

« Tu as fini ? »

Elle s'essuie les lèvres avec sa serviette, et me regarde droit dans les yeux.

« Aller vous faire foutre » 

Je souris.

« Un jour viendra où tu ramperas à mes pieds » Dis-je avec arrogance.

« N'attendez rien de moi, je ne vous appartiendrai jamais ! »

« Tu as raison » Dis-je calmement tout en continuant de la fixer

« C'est toi qui viendras à moi »

Sur ce je me lève.

« Agnese va te conduire à tes appartements, je te retrouverai demain matin à 7h ici même, ne sois pas en retard »

J'avais bien l'intention de me la faire, mais notre petit échange m'a fait changer d'avis, cette fille en plus d'être belle en a dans le cerveau, elle viendra elle-même à moi, et ma victoire n'en sera que meilleur.

Installé dans mon bureau, un verre de scotch à la main j'étudie le dossier qu'un de mes sbires m'a donné plus tôt.

Alors qu'as-tu à m'apprendre mio caro..