Partie 14

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CHAPITRE 14

ROSE

Putain mais qu'est-ce qui ma pris, c'était quoi ça ?! Je me recule toute déboussolée, mon dos me refait atrocement souffrir maintenant que j'ai repris mes esprits, je serre mes cuisses l'une contre l'autre et couvre mes seins de mes bras alors que mon ravisseur ne cache aucunement son regard excité. Mon coeur bat la chamade je suis perdue par ce que je viens de ressentir et me sens encore toute fébrile, un frisson me parcourt léchine quand je repense à ses caresses et me maudit d'y avoir succombée. Nous pourrions sans nul doute comparer sa beauté à celle d'un dieu mais son âme est aussi noire que Lucifer.

Son regard ne me quitte pas lorsque qu'il se relève, sa chemise blanche lui moule ses muscles à merveille, quelques mèches ébènes lui tombe sur le front, je n'ai jamais vue beauté pareil chez un homme, même ces rares imperfections lui embellissent les traits, Dieu que je le déteste. Il me tend la main tout en gardant le silence, m'intimant de sortir du lit. Inquiète, je ne lui obéis pas tout de suite, car je crains de me retrouver attachée une nouvelle fois.

« Tu dois avoir faim et ton corps te fait sûrement souffrir, viens. »

Je reste immobile, méfiante devant son changement d'humeur si soudain, je n'ai aucune confiance en cet homme, il ma frappé et presque violé même si par je ne sais quel miracle j'ai aimé ça. Je sais que je dois continuer à lui tenir tête mais hélas je sais aussi que si je n'obéis pas je risque d'être punie une nouvelle fois.

« Je ne te toucherai pas Rose » Me dit-il sincère. Je contemple ses yeux et y lis presque du regret ou peut-être de la compassion ? Un espoir renait en moi, lorsque je le vois ainsi, on pourrait croire qu'il n'est pas aussi tyrannique qu'il en a l'air. Peut-être qu'avec un peu de temps, je pourrais le convaincre de me laisser rentrer chez moi ?

Je me lève enfin et grimace quand je sens mon dos me brûler, il se retourne et ouvre un tiroir en bois vernis près du lit et en sort un tee-shirt, sans un mot il me l'enfile et recule un peu pour me regarder, je peux déceler une lueur sombre dans son regard dur, il a la mâchoire crispée, comme si je le répugnais. Ma complexité prend le dessus, bien évidemment que je ne plais pas à cet homme, vue sa beauté et son gabarit, que m'importe ce quil pense de moi me direz-vous, je ne cherche pas à le séduire. Mais je suppose qu'une femme se plaît à plaire à un homme aussi beau que Scar, un homme qui peut avoir n'importe quelle femme.

« Allons-y » Dit-il calmement, je le suis difficilement car mes jambes tanguent. Nous longeons un long corridor, et marchons en silence, il remarque ma faiblesse et nous arrête.

« Je vais te porter, enroule tes jambes autour de ma taille »

« Je n'ai pas besoin d'être portée merci »

« Tu as du mal à marcher, alors ne fais pas l'enfant et passe tes jambes autour de ma taille » Me dit-il le visage irrité

« Mais tu es un grand comique en fait ! C'est toi qui me mets dans cet état et maintenant je te fais tellement de peine que tu veux me porter ?! » Dis-je incrédule

Il me prend de court et me coince contre le mur du couloir, ses deux mains de part chaque extrémité de ma tête, son front est si proche du mien, qu'en l'espace d'un instant je crois qu'il va m'embrasser.

« A ta place je profiterais du répit que je t'accorde, à moins que tu ne sois masochiste, cela ne me dérange aucunement, au contraire, tu as pu voir combien j'y prenais mon pied ce matin. » Dit-il d'une voix dangereusement basse. Je lui tiens tête, et me perds dans l'intensité de son regard, sans une once de honte, j'admire son visage si beau, sa mâchoire saillante fraîchement rasée, pourrait faire mouiller la petite culotte de n'importe quelle femme, je suis même sûr qu'il pourrait faire craquer la gente masculine tant il empeste le charisme et le pouvoir. Ses lèvres pleines et charnus sont un appel au pécher, et je constate avec dégoût que Scar m'excite, coucher avec lui contre ma liberté pourrait ne pas être aussi terrible ? Je pourrais le lui proposer ? Agnese a peut-être raison si je suis coopérative, je pourrais lui demander de me rendre ma liberté même si pour cela je devrais me prostituter.

La vengeance d'un PrinceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant