Partie 13

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CHAPITRE 13

ROSE

Je reste sonnée un long moment par terre je crois même m'être endormie tant il m'a achevé. L'adrénaline s'étant dissipée je ressens maintenant l'horrible morsure des différents coups de fouet qu'il m'a donné. Je verse toutes les larmes de mon corps, je pleure de douleur, de fatigue, et de désespoir. J'essaie de me relever mais je n'y arrive pas, Je reste affalée sur le ventre, je ne veux plus, je ne peux plus. Je suis comme un poisson arracher à l'océan suffoquant sur la terre ferme.

Que la mort m'emporte et qu'elle vienne m'enlacer de ses ailes ébènes, là est tout ce que je souhaite.

La douleur me fait perdre la tête, j'ai l'impression de voir maman partout, ses longs cheveux bruns encadrant son visage angélique, elle me sourit, me tend les bras.

« Warda ! Rose ! Viens ma tendre fleur ! Warda viens avec maman ! » Me dit-elle le regard dorée aussi éblouissant que le soleil et le visage aussi lumineux que la lune, j'essaie de m'approcher d'elle mais plus je m'avance plus elle s'éloigne, son image se fait trouble, elle disparait de plus en plus.

Non !

« Reviens, maman reviens » Murmurais-je à bout de force avant de sombrer dans le néant..









SCAR   

Je me gare dans une des villas de la ville qui m'appartient, en stationnant ma Porche je vois les voitures de mes frères, il est encore trop tôt pour qu'ils ne soient arrivés que ce matin. Ces enculés ont dû squatter ma maison toute la nuit ! Mieux vaut pour leur vie que je ne croise aucune de leur putain.

Quand je rentre je les trouve tous endormis, Marc-Antoine étalé sur mon canapé blanc, Alexandre ronfle carrément par terre, et je remarque Raphaël à travers ma baie vitrée nu comme un vert au bord de la piscine avec une bimbo blonde. Des bouteilles de Scotch vident envahisses ma table basse en verre. Roberto descend à ce moment-là, douché et habillé je lui fais signe de ne rien dire, avant de réveiller mes deux frères cadets, ils sursautent tout deux avant de se rendre compte qu'ils sont dans la merde, quant à mon petit Raphael, je sors et le pousse du pied, ce qui le fait tomber dans l'eau. Je souris devant ce petit spectacle, sa pute lâche un cri aigue qui fait grincer mes oreilles. Sans la regarder je lui dis de dégager avant que je ne lui fasse mal, elle ne réfléchit pas deux fois avant de déguerpir.

« Merde Scar ! Mais c'est quoi ton problème ! »

« J'avais dit pas de femme ici du con » Dis-je froidement

« Mais on faisait que s'amuser ! Ce n'est pas parce que tu mènes une vie sans éclate qu'on doit faire pareil !! »

J'adore mon petit frère il est encore bien jeune tellement beau et plein de fougue. Du haut de ses 20 ans il pense tout connaitre du monde, ce qui me fait rire. Si seulement il savait combien je l'aime. Mais c'est une parole que l'on se dit jamais dans notre famille, les sentiments nous les ressentons en silence, jamais nous ne les exprimons. Notre père nous a toujours aimé, nous le savons .. Mais ne nous l'a jamais dis.. C'est une chose qui ne se dit pas entre hommes.. Surtout quand cela sont puissant. Nous avons aussi un frère aîné mais qui réside dans un autre pays. Mon père à fait de lui son héritier officiel ce qui fait qu'il n'est pas souvent avec nous...

« Oh mais je m'amuse, peut-être même plus que toi leoncino »

Il souffle d'exaspération et sort de l'eau, sa musculature fait mouiller bien des filles, et dans le fond je préfère qu'il se tape des femmes sans lendemain plutôt qu'il se retrouve le cul coincé dans les gouffres de l'amour. Ce sentiment m'a jadis enlacé de ses épines, j'ai été bercé de tant d'illusions plus jeune... Mais je me suis vite rendu conte que l'amour n'existe pas il n'est qu'un poison rien de plus. J'ai fermé mon âme à ce sentiment que bien des hommes on peint au plus belles couleurs.

La vengeance d'un PrinceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant