SCAR« C'est une nuit bien sombre Patron, parfaite pour notre intervention » m'a chuchoté Enrico avec des yeux scintillants d'impatience.
« Il était temps, il y a trop longtemps que j'attends de pouvoir buter les hommes de ce fils de chien de Tino » renchéri Raphaëlle
« Restez calme les gars tout vient à point à qui sait attendre, et souvenez-vous que Tino est à moi » Fais-je d'un ton sans appel alors que tout mon corps vibre d'impatience et de vengeance, jamais je ne pourrais décrire le bien que me procure d'égorger un ennemi, de voir son cadavre se vider de son sang comme un porc, une jouissance dépassant presque l'orgasme que l'entre-jambe d'une femme peut vous procurer.
Je sors mon talkie-walkie pour avertir Roberto de donner le signal à mes hommes.
« Andiamo ! » Ai-je lancé,
« Que la fête commence » Dis Raphaëlle en enclenchant son AK-47.
C'est lorsque les coups de feux retentissent que je me sens dans mon élément, lorsque j'entends les gémissements et les suppliques de nos adversaires à mes oreilles. Il n'y a que dans ce chao que j'arrive à me libérer, c'est simple je ne me sens réellement en vie qu'en jouant au côté de la mort.
Tino n'aurait pas dû se frotter à moi, quiconque le faisait était suicidaire, et beaucoup en avait fait les frais. Je suis réputé pour être le monstre le plus redoutable de la mafia et ce fils de chienne allait très vite en avoir la preuve.
Mes hommes ont encerclé sa demeure, tuant sans difficulté les premiers gardes, le conflit fait rage durant à peine 15 minutes, les hommes courent dans tous les sens, les coups de feux jaillissaient de partout, à mes yeux ce chao est un havre de paix.
Pendant que mes hommes s'occupent de nos ennemis je pars à la recherche du mien. En montant à l'étage, j'entends les sanglots d'une femme ou peut-être d'une jeune fille, pointant ma kalachnikov vers l'endroit d'où provient les bruits je me dirige vers une porte à l'extrémité du couloir guidé par la petite voix, j'ai poussé la porte et vue dans l'obscurité un petit corps frêle recouvert d'ecchymoses assis par terre nu et attaché au pied d'un lit, Seigneur elle ne semble pas avoir plus de 17 ans, elle a les joues inondées de larmes et les lèvres en sang, elle ressemble à un petit animal complètement pétrifié, je me suis approché doucement d'elle alors qu'elle essaye en vain de se libérer de la corde qui la maintenait attachée.
« Par pitié ne me tuez pas » m'a-t-elle suppliée
Mais je ne suis pas un homme de cœur, même si je ne vais rien lui faire elle allait m'être utile alors j'ai pointé mon arme sur sa tempe.
« Tino ? » Dis-je froidement
« Je ne sais pas, il n'est pas venu me voir aujourd'hui »
« Pourtant tes blessures en disent le contraire ! »
Elle étouffe un sanglot et baisse la tête pour éviter mon regard.
« Quand il ne vient pas me voir il laisse ses hommes s'amuser ... »
Son aveu me donne la gerbe, je suis certes un homme habitué à ce monde de vice mais j'en apprécie pas pour autant ses actions. Je lui détache alors les mains et l'aide à se relever retirant mon pull pour qu'elle puisse couvrir sa nudité.
« Fais un pas de travers et t'es morte » la menace-je
Elle acquiesce vivement de la tête sans dire un mot, je l'attrape fermement par le bras et la traine hors de la chambre.
Elle a du mal à marcher et trébuche souvent mais je n'y fais pas attention, ce n'est pas le moment d'être doux même si cette gamine aurait pu être ma petite sœur.
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La vengeance d'un Prince
RomanceJe suis sa prisonnière, Sa vengeance, Si je veux me sortir une nouvelle fois de cet enfer je vais devoir me soumettre à lui, et le laisser assouvir ses désirs les plus fous et les plus sombres sur moi. Tout comme je l'étais pour mon père il y'a 9...