chapitre 15

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Les alliés de Barbe Blanche étaient apparus au fond de Marine Ford, sortant rapidement de la brume jusqu'à la baie. Ils s'y arrêtèrent tous, formant ainsi une ligne de navires gigantesques, intimidant plus d'un soldat. Puis, après de courtes minutes, un grondement venu des entrailles de l'océan résonna dans les oreilles des marines.

D'énormes bulles firent leur apparition depuis le centre de la baie, faisant se redresser les trois amiraux. Sengoku commençait à sérieusement redouté ces énergumènes ; son plan ne semblait pas se dérouler comme prévu. Puis, sortant des flots encore calmes, le Moby Dick entra dans la place, se libérant de sa bulle d'air le faisant avancer sous l'eau. À peine le navire s'était stabilisé qu'une silhouette sortit sur le pont.

Ses cheveux blonds flottaient dans son dos, son corps aussi droit qu'un arbre révélait fièrement son tatouage dans son dos ; identique à celui de son frère. Sa tenue était pareille que celle d'Ace à quelques exceptions près. Un chapeau rouge était posé sur sa tête, encore une fois similaire à celui de son jumeau. La seule grosse différence c'était cette énorme cicatrice qui barrait tout le torse de la jeune femme, elle avait la couleur de rubis.

Soldat : C'est.. La commandante de la deuxième divisions Gol D. Haruhi !

La démente, tel était son surnom, entra dans un rire digne de sa réputation tandis que trois autres navires identiques au premier sortirent du fond des eaux. À leur bord, les quatorze autres commandants de Barbe blanche étaient dors et déjà sur le pont.

Soldat : Et là ! Le commandant de la première division, Marco !

- Ace ! Tout est bientôt terminé, J'arrive !!

Sengoku : Silence ! Où est Barbe Blanche ?!

Comme pour répondre à la question de l'amiral en chef, un bruit de pas et d'entrechoc se fit entendre. Puis, avec prestance et calme, l'empereur se plaça sur le devant du pont ; aux cotés de sa fille. Son long manteau blanc flottait légèrement sur ses larges épaules au gré du vent. Un sourire inexplicable aux lèvres, il s'adressa à l'homme le plus puissant de la marine.

B.B : Gulalalalala ! Ça fait combien de décennies sengoku ? J'espère que mon fils adoré va toujours bien ?

Sengoku : Comment avez vous pu venir ici aussi facilement ?!

B.B : Gulalala ! Attends encore un peu, Ace.

Ace : Oyajiii !!

La seconde commandante pris alors l'arme de son père de son bras droit et recula quelque peu sous le regard intrigué des Marines. Puis, sans un mot mais non pas sans sourire, le capitaine fléchit ses genoux et rapprocha ses bras de son corps. Les poings serrés, il frappa l'air violemment qui se fissura dans une lumière blanche. Quelques secondes plus tard, deux immenses vagues prirent place des deux cotés de Marine Ford, menaçant des les engloutir en un seul coup.

Ace : Oyaji.. Tout le monde.. J'ai ignorer tes ordres et me suis enfui ! Pourquoi ne m'as tu pas abandonné ?!

Flashback :

Vista : Arrête Ace ! Oyaji a dit qu'il allait faire une exception pour Teach ! Tu n'es pas obliger d'aller à sa poursuite !

Ace : Lâche moi ! C'était un homme de ma division ! Si je l'ignore, Thatch ne pourra pas reposer en paix !

B.B : Ace..

Haruhi restait en retrait, regardant son frère se faire retenir par ses nakamas sur le pont du Moby Dick. À ses cotés, Marco regardait le sac sur son dos avec un air réprobateur.

Marco : Toi aussi tu veux partir ?

- Seulement si Ace s'en va. Je ne peux pas laisser Teach en liberté après qu'il est tué Thatch.

Marco : Je croyais que tu te fichais des faibles.

- Marco s'il te plaît. Je n'arrive plus à dormir à causes de ces pensées alors n'en rajoute pas.

En effet Haruhi paraissait exténuée. Elle avait d'horribles cernes, les yeux rouges et gonflés, le corps pris d'abominable crampes et son fruit du démon refusait de lui obéir. Elle ne mangeait rien, décrétant silencieusement que le seul cuisinier qu'elle acceptait n'était plus. Les trois derniers jours avaient été très durs pour tout le monde ; Haruhi était devenue hors d'elle dès la première nuit. Haruhi et Ace dormant toujours dans la même cabine, celui ci retrouva la pièce dans un désordre monstre où aucun meubles ne tenaient debout.

Le lendemain, ce fut au tour de la salle d'entraînement des commandants d'y passer. Les murs avaient explosés et les installations détruites. Finalement, Haruhi avait passé le reste du temps cloîtré dans sa bulle ne parlant à personne. Elle ne réagissait pas lorsque quelqu'un lui parlait, même son frère alors que ce dernier avait grandement besoin du soutien de sa soeur jumelle.

- Si tu savais à quel point je me dégoûtes depuis sa mort.. J'ai vraiment.. Vraiment essayer de ne plus penser de cette manière..

Marco : Personne ne t'en veux, prends ton temps.

Plus loin, Ace était sur le départ. Les yeux pleins de haine et de colère, il commençait à réunir ses affaires. Haruhi pris son meilleur ami dans ses bras et le serra fort contre elle tandis qu'il humait l'odeur de ses cheveux.

Marco : Reste.. S'il te plaît.

- Pardonne moi, Marco. Je ne peux pas laisser mon frère tout seul.

Marco : Ne suis je pas ton frère aussi ? Ne me laisse pas seul..

Haruhi rigola doucement, Marco aussi pouvait avoir besoin d'affection. Se hissant sur la pointe des pieds, elle déposa un doux baiser sur la joue du blond avant de lui faire dos et rejoindre son frère. Celui-ci lui jeta d'abord un regard noir, encore fâché d'avoir été ignoré, avant de laisser place à un regard surpris.

- Tu pensais réellement que j'allais te laisser seul ? Tu survivrai pas plus d'une journée sans moi !

Ace souris pour la première fois depuis trois jours avant de prendre haruhi par la taille et de sauter sur sa petite embarcation. Ace la mit en route grâce à ses flammes et alors qu'ils s'éloignaient du Moby Dick, la Portgas cria.

- Prenez bien soin d'oyaji !!

Fin flashback

Ace : Tout ceci est arrivé parce que j'étais obstiné ! J'ai même entraîner Haruhi avec moi et mis sa vie en danger !

B.B : Non.. C'est moi qui t'es dit de partir, mon fils.

Ace : Tu mens ! Tu as essayer de m'arrêter mais j'ai-

B.B : Je t'ai dit de partir ! ... Je lui ai dit de partir, n'est ce pas Marco ?

Marco : C'est ce que j'ai entendu aussi. On t'a mis dans un sacré pétrin, hein, Ace ?

- Cet océan entier devrait savoir ce qu'il se passe quand quelqu'un blesse un de nos nakamas.

Vista : Quiconque te fait du mal ne devrait pas être autoriser à vivre, Ace !

izou : Tiens bon, on viens te chercher !

Les cris de guerre de l'équipage de Barbe Blanche et de ses alliés résonnèrent dans tout Marine Ford, encouragés par Haruhi, épée vers le ciel. Le rouge de sa lame n'avait jamais semblé aussi éclatant, aussi beau. Les deux gigantesque vagues avançaient dangereusement vers la baie, le choc n'était plus pour très longtemps.

- Préparez vous, QG de la marine !

dangerous memoriesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant