35. Souvenirs d'enfance

335 39 3
                                    

JOO EUN :

Je regarde nos deux mains jointes. Et je suis propulsée dans le passé, quand j'avais dix ans. Youn était allongé dans un lit, il dormait. Je tenais comme aujourd'hui sa main. Je suis restée à ses côtés de longues heures à le contempler. Son visage était tellement beau qu'à mon âge, il apparaissait comme un prince charmant. Je me suis beaucoup inquiétée pour lui durant mon enfance. A chaque fois que je le voyais allongé dans son lit, je suppliais pour que l'on m'enlève la vie afin qu'il puisse être sauvé.

J'étais tellement heureuse quand il allait mieux. Me sacrifier pour lui me semblait normal. Je crois qu'inconsciemment, j'étais déjà très attachée à lui, et ma promesse de l'épouser n'était pas vaine.

Je caresse le dessus de sa main avec mon pouce. Je fixe son visage pâle. Et je culpabilise, je l'ai abandonné. Dès que je me suis sentie un peu seule, je me suis enfuie. Je n'ai pensé qu'à moi, alors qu'il avait besoin de moi. Nous avons développé cette dépendance à nous lorsqu'il était malade et que je le veillais. Nous avons traversé ensemble ces dures journées de souffrance pour lui et pour moi à être impuissante pour calmer son mal.

Dès fois, il dormait une journée entière. Je ne voulais pas quitter la chambre, je fredonnais des chansons, il finissait par ouvrir les yeux. Je lui souriais et je me levais pour danser et chanter. Je l'amusais, il riait. Je lui faisais oublier ses douleurs. Je suis une adulte désormais, je ne vais pas lui chanter une berceuse. Je me penche vers lui et je dépose un baiser sur sa joue. Je caresse ses cheveux. A l'époque mes singeries le rendait heureux, désormais ce sont mes baisers et mes caresses qui lui font cet effet.

Je me sens tellement proche de lui avec tous ses instants que j'ai partagé assise sur son lit dans sa chambre à attendre qu'il se rétablisse. Cette complicité ne s'est pas envolée, elle est toujours présente. Elle s'est transformée en amour. Je ne peux pas nier qu'un lien spécial nous unit tous les deux. Je souris, Youn est encore mon coup de coeur et il le sera toujours. Nous avons la chance d'être heureux. C'est ce qu'il souhaite également. Je fais partie de sa vie, il a voulu qu'il en soit ainsi. Il m'a confié qu'il m'aimait depuis ce fameux jour, où il agonisait tellement et que j'ai jugé bon d'affirmer que je l'épouserais plus tard pour veiller sur son bien être. L'innocence de l'enfance a fait son chemin.

Il ouvre les yeux. Il tourne la tête vers moi, me sourit. Oppa est encore malade. Je m'allonge à ses côtés, il me serre contre lui. Je pensais qu'il allait beaucoup mieux. J'imagine que cette maladie restera sa faiblesse. Je suis près de lui, désormais, il ne sera plus malade. Je lui souris, il pince affectueusement ma joue en souriant à son tour. Que son visage est lumineux quand il sourit !!!!

 Que son visage est lumineux quand il sourit !!!!

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

"- Tu m'as manqué ! Joo,....Heu... Ne me quitte plus !" Il s'exprime à voix basse.

"- Désolée, Oppa ! Je te promets que je serais toujours près de toi ! Je t'ai fait cette promesse, il y a longtemps, et je compte bien m'y tenir !" Je lui réplique.

Il embrasse mes lèvres, soulagé. Je sens à la manière qu'il me serre contre lui qu'il a peur que je m'éloigne de lui à nouveau. Il est malade à cause de moi ? Je le fixe ! Ses yeux plongent dans les miens. J'ai bien envie de lui poser la question.

"- Tu es malade à cause de moi ?"

"- Tu étais loin de moi, et j'ai commencé à me sentir faible et puis de plus en plus jusqu'à être alité. " Il m'explique.

Oppa ! Je ferme les yeux. Je ne le décevrais plus. Nous nous embrassons à nouveau. Mon coeur bat la chamade. Je l'aime, c'est une évidence, alors, je dois arrêter de le torturer.

Je ferme les yeux et reste près de lui. Il s'endort à nouveau, je baille à mon tour.

Je relève la tête. Je tâte la place à côté de moi, elle est vide et froide. Je me redresse, je me suis assoupie. Je sors de la chambre et je le retrouve dans la cuisine. Je me précipite vers lui, et le tire par le bras pour qu'il se repose dans le salon. Il m'affirme qu'il va bien. N'empêche que je préfère qu'il ne fasse rien. Je finis de préparer le petit déjeuner.

Il me rejoint à table et m'informe :

« - J'aimerais t'emmener quelque part cette après-midi ! »

Tout ce qu'il veut du moment qu'il va mieux et que nous sommes ensemble. Il est très souriant, je suis éblouie par lui. Il est lumineux, fabuleux, beau, ah.... Je craque encore sur lui. C'est une histoire de fou !

« - Je t'aime Oppa ! Je le sais. J'étais tellement inquiète pour toi quand Taemin m'a informée que tu avais rechuté. Je veux me marier avec toi ! » Je suis tellement enthousiasme que la dernière phrase m'échappe.

Je pose mes mains sur ma bouche que je tape. Je ne sais pas utiliser les filtres. Il rit, même pas embarrassé. Je souffle. Il attrape ma main et la tire vers sa bouche, il dépose un baiser sur le dessus. Il est très respectueux. Je vois des milliers d'étoiles quand mes yeux se posent sur lui, mon corps est brûlant. Il se lève et me serre dans ses bras. Nous restons enlacés, heureux, insouciants pendant quelques minutes. Nous sommes tellement complices en ce moment. C'est rassurant, tellement rassurant pour moi qui me pose sans cesse des questions sur nous deux.

Même si je suis heureuse qu'il aille mieux, j'ai tout de même peur que sa maladie chronique soit de retour. Je sais qu'une grande contrariété peut être un élément déclencheur de son mal. Il a dû penser qu'il m'avait perdue. Je mords ma lèvre inférieure. J'aime comme une folle ce garçon, prince charmant à mes yeux. Même si nous sommes plus intimes tous les deux, je continue à le voir comme l'homme idéal, l'homme de ma vie......

***********************************************

Que pensez vous de ce chapitre ?

La petite sœur de mon meilleur ami / Youngjae (tome 7 vie de groupe GOT7)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant