Bloody's RevengeTome 1:Ma Souffrance

Meurtre

__:AU SECOURS! PARRAIN!

?!:Enfin je suis là ma puce. Tu n'as pas besoin de hurler.

Me susurra d'un ton sinistrement suave la voix que j'attribuais sans conteste à la personne de mon parrain.
Et à dire vrai, le savoir n'était curieusement pas pour me rassurer. Je balbutiai donc d'une voix tremblante.

__:Mais... Parrain...tu...tu...m'as fait peur qu'est-ce que tu fais là?

Parrain : Oh...je...t'ai fait peur?Tellement désolé ma petite Bloody. Je ne voulais pas te réveiller de ton si beau rêve.

Oh mon Dieu.

Il m'a entendu?
Pourquoi est-ce que j'ai toujours cette mauvaise habitude de parler dans mon sommeil? J'espère que je n'ai rien dit de compromettant...

__:Ce...ce n'est rien. Qu'est-ce que je peux faire pour toi parrain ? Tu...as besoin...de quelques choses?

Mes questions lui provoquèrent un rire soudain assez malvenue et en même temps intriguant. Je ne voyais pas ce qu'elles avaient de drôles.

Je me rappelai alors que je l'avais laissé seul hier avec la bouteille de vin. Est-ce qu'il avait bu de nouveau?

Son rire rauque et assez débrayé portait à le croire. Je n'aurais pas dû le laisser seul, maintenant il est complètement soûl.

Parrain: Tu as posé là de très... Très... Bonnes questions...chérie. Est-ce que j'ai besoin de quelque chose tu as dit ? Oh tu n'imagines pas de combien de choses je pourrais avoir besoin. Malheureusement... Tu ne voudrais pas me donner ce que je veux alors mieux vaut...ne pas me demander à nouveau....pour ton bien.

Pourquoi avais-je le pressentiment que cette réplique cachait un double sens.

Nooon, c'était sûrement à cause du vin. Il ne savait pas ce qu'il disait.

__:Tu as abusé du vin parrain ce n'est pas bien et pourtant je t'avais prévenu. Attends je vais t'aider. Tu as sûrement te tromper de porte de chambre.

Dis-je en voulant activer l'interrupteur mais il m'arrêta dans mon élan.

Parrain : Non n'allume rien du tout. Ça vaudrait mieux pour toi. Je ne....je..ne me suis pas trompé porte. C'est ici que je voulais entrer.

Plus pour moi que pour lui justement j'activai malgré tout l'interrupteur. La lumière atténuerait sans doute cette impression que j'avais d'être un animal en cage.

Une fois que la lumière éclaira la pièce je remarquai mon parrain assis en face de mon lit à califourchon sur la chaise de bureau.

Ses yeux bouffis et rougis,ses cheveux courts grisonnants épars sur son crâne et sa chemise maintenant légèrement boutonné lui donnait une allure débrayée et confirmait davantage son état d'ébriété.

Parrain:Je t'avais dit de ne pas allumer la lumière ! Je ne t'ai pas connu si désobéissante Bloody!

S'énerva-t-il en me vrillant du regard ce qui me fit instinctivement me reculer sur mon lit. Face à ma réaction il se radoucit et se leva de sa chaise pour se rapprocher de moi avec lenteur accentuant sans le savoir ma crainte.

Il s'assit près de moi et me caressa doucement la joue.

Parrain: Ma chère et tendre Bloody, je ne voulais pas te faire peur. Le problème tu vois...c'est que....tu es si belle si douce...que je préfère t'observer en silence dans le noir comme je le fais depuis que tu es toute petite. Tu sais pourquoi?

__:N...non...

Parrain: Parce que lorsqu'il y avait de la lumière... Tu brillais plus...et tu me donnais envie....de...te sentir...et de te goûter... Comme...le vin de tout à l'heure. Avec délicatesse et lenteur pour savourer ton précieux trésor que j'ai toujours protégé de ses garçons de ton âge...si stupides.