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ɪᴍᴀɢɪɴᴇ sur L, membre du groupe Infinite.
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La musique résonne dans l'énorme bâtiment illuminé de partout qui me fait face.
Je suis encore dans ma voiture rouge dont la couleur s'écaille un peu partout, à chaque fois que l'on appuye sur l'accélération c'est comme si un tremblement de terre avait lieu. Cette vieille carcasse n'est plus vraiment en bonne état mais elle me permet encore de voyager. Et ce n'est pas comme si j'avais le budget pour pouvoir m'en trouver une autre beaucoup plus moderne. Autant qu'elle me transporte jusqu'à son dernier souffle polluant.
Je tape du pied rapidement comme pour évacuer mon stress alors que je suis encore assise sur le siège conducteur, les mains et la tête posé sur le volant. Je suis prête à reprendre la route et repartir comme si je n'étais jamais venu.
Non. Je ne peux pas faire ça. C'est ma seule chance de pourvoir un jour rentrer dans le château. Ça n'arrivera plus jamais dans ma vie. Je devrais en profiter autant que je le peux.
Finalement, je sors de ma voiture en fermant la portière qui grince, en évitant de la pousser trop fort sinon elle pourrait se casser. Puis je fais face à l'énorme palais aux pierres blanches. C'est très imposant, complètement différent de ce que pouvait faire croire les photos.
J'avale ma salive puis fais un premier pas vers la grande entrée, puis deux.. Des soldats gardent l'entrée, je tremble lorsque je dois passer devant eux. Ils vont me renvoyer ? Me frapper si je suis suspecte ? J'avance entre eux en arrêtant même de respirer. Ils ne bougent pas et ne me lancent pas un seul regard, continuant de garder la tête vers l'horizon, sans même trembler.
Je suis passé sans encombre, ce qui me laisse échapper un soupir de soulagement. De gigantesques escaliers me font face à présent. Décidément tout est démesuré ici. Je ne suis pas sûr d'où je dois aller mais j'entends des morceaux de musique venant d'en haut. Alors je décide de les monter. Je soulève ma robe si longue qu'elle cache mes pieds puis monte une à une les marches en prenant mon temps, voulant éviter de perdre l'équilibre à cause des talons hauts que j'ai aux pieds.
Ces escaliers semblent interminables, c'est peut être déjà la centième marche que j'escalade et je ne vois même pas le bout du parcours. Enfin si ! Je crois enfin arriver au sommet de cette montagne de richesse. Ils auraient du mettre des bancs pour laisser les invités se reposer après les escaliers. Mais ils n'en n'ont malheureusement pas mis.
Je suis donc obligé de continuer la recherche de la salle de bal sans même pouvoir reprendre mon souffle. Je me guide à la mélodie des stereos, plus elle devient fort, plus je m'approche de la fête.
