V ━ Hᴇʀᴇ ᴄᴏᴍᴇ ᴛʜᴇ ʀᴇɢʀᴇᴛs ²

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❝  Vous êtes jugé coupable. Vous serez donc condamné à vingt ans de prison ferme.  ❞

Puis le simple son d'un marteau s'éclatent sur son socle en bois vernis.

Puis le simple son d'un marteau s'éclatent sur son socle en bois vernis

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Avons nous déjà pris le temps de réfléchir aux choix que nous avions pu faire dans notre vie ?

Avons nous déjà pris un instant pour s'arrêter et se demander si chacun de nos pas étaient justifiés ?

Avons nous déjà penser à un moment que nos paroles étaient bonnes et qu'elles n'allaient jamais nous causer du tord ?

Avons nous déjà eu le courage d'imagine que le problème venait de nous ?

Avons nous déjà réfléchi sur la culpabilité que l'on pouvait porter sur nos épaules sans le savoir ?

Avons nous déjà pris le temps d'avoir des regrets ?

Assise à même le sol gelé, les jambes relevées jusqu'à la poitrine et les bras entourant les genoux pour créer un minimum de chaleur humaine.
La tête posée sur le haut de ses rotules, les yeux fermées, elle soupire lourdement.

Dans le silence de mort de la pièce sombre, à peine illuminée par le petit rectangle à barreaux construit en hauteur, seul source de lumière et seul source de liberté, elle attendait.

Habillé de cette uniforme ample, incolore, puant et inconfortable que l'on distribuait à tous à la porte d'entrée, elle essayait de trouver une pincée de sable.

En boule sur les pierres grises et froide, pied nu, une paire de lourdes et douloureuses chaînes accrochées aux poignets, les membres légèrement tremblants et le visage complètement disparu sous une cascade de cheveux sale, elle était gelé.

C'était vide, c'était glacial, c'était humide, c'était sombre, c'était silencieux. C'était tout ce que l'être humain ne supporte pas.

Mais après un temps, peut être une minute, peut être une heure ou peut être une journée, dans cette sombre place comme reculer de tout, comme oublier de l'humanité, comme inexistante. Morphé avait enfin osé passer son char pour venir en aide à l'âme abandonnée, offrant un peu de sa poudre pour lui ouvrir une porte.
Une porte irréelle, une porte éphémère mais une porte vers un morceau de liberté.

Une liberté sans limites, une liberté atteignable que pour un simple instant mais qui devient le plus grand espoir pour celui qui est abandonné.

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01.0420

Signé,

La méchante reine.

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