3RASED N1GHT
BTS
•Histoire abandonnée•
Part.02/110.01
➥ 떠오르게 해 줄게 •═ ═══════════════════ ═
Au milieu d'un long et interminable désert disparaissant après l'horizon, une drôle de cité grisâtre semblait sortir du sable. Avec ses hauts remparts entourant la ville, la cité n'était pas bien grande et les bâtiments s'entrecollaient comme pour gagner le plus de place, elle était protégée de l'extérieur et abandonnée au milieu de nul part, tel sorti de terre.À l'intérieur des murs, ce n'était pas mieux. La vie semblait être aussi difficile.
Les routes étaient poussiéreuses et non bétonnées, les maisons et bâtiments étaient construits avec ce que l'on trouvait sous la main : toit en tôle, mur en carton ou en grillage et sol en vieille planche de bois abîmé. Le décor était déplorable, invivable, irréel. Il était presque difficile à imaginer que l'on pouvait vivre ici.
De géants tuyaux de fer servaient aussi de route sur certaines routes centrales et des chemins pour équilibristes traversaient les toits de la cité de tuile en tuile. Plusieurs gros bidons étaient installés sur des échafauds à des coins stratégiques de la ville promettant aux habitants l'accès à l'eau et les nombreux fils électriques traversants toutes les maisons dans l'air mentait l'idée que nous étions dans le troisième millénaire, où la technologie devait pourtant être si avancé. En 32XX, les conditions semblaient bien pire qu'elles ne l'avaient été milles ans plus tôt, l'humain n'avait donc pas profité de ces années pour évoluer mais plutôt pour régresser.Comme tout au long de l'année dans le district sud, à peine le soleil sortait le bout de son nez que la chaleur de la place augmentait d'une bonne poignet de degrés, faisant déjà apparaître des mirages de chaleur au dessus de sol.
En même temps que le ciel s'éclaircissait, la vie de la cité se réveillait rapidement. Des mouvements commençaient à apparaître dans chaque maison, des portes s'ouvraient et claquaient en laissant sortir hommes et femmes habillés de vêtements très similaires, très simple et légers. Pantalon et tshirt était fait de la même matière, un tissu ample, grisâtre, rendant l'ensemble comme sale et peu agréable.
Toutes ces personnes, semblant se trouver entre la vingtaine et la soixantaine, se dirigeaient tous dans une direction similaire. Ils avançaient comme par habitude, par train train quotidien, par mécanisme, sur les routes principales pour arriver au centre de la cité où s'élevait un énorme bâtiment sombre similaire à une boîte. Tel un énorme carton nuancé, l'énorme bâtisse avalait toute la foule par sa porte digne d'une bouche avant d'ensuite recracher par une autre entrée de la fumée noire.Quelques heures après que l'imposant monstre cubique au centre de la cité avait commencé à marcher, une nouvelle vague de personnes sortirent à leur tour des maisons. Pour la plupart des enfants qui laissaient envoler dans les airs leurs cries joyeux et leurs rires innocents tout en avançant entre groupes d'amis, puis se fut les marchands qui ouvraient doucement de petites échoppes sur le long des rues les plus visitées, et encore plus tard commençait à apparaître les plus âgés décidés à prendre l'air, à s'arrêter aux tables des bars délabrés pour passer la journée en regardant le temps avancé.
Dans une embouchure de la cité donnant à un cul de sac, la porte, une simple plaque de metal légèrement tordu, d'un appartement claqua dans un bruit métallique après la sortie de son habitant.
Le brun se stoppa un instant une fois dehors pour soulever la tête vers le ciel ci bleu et lumineux, comme il l'était 330 jours par an, avant de soupirer et poser sa capuche sur sa tête pour se protéger des attaques du soleil.
Le jeune homme traversa en traînant des pieds les rues légèrement animées par les démonstrateurs habituels et par les enfants jouant dans les nombreux débris qui pour eux ressemblaient à des airs de jeu.
Leur innocence et leur imagination de jeune âge leur permettaient de jouer dans toutes les circonstances, d'inventer de nouveaux jeux en détruisant des cartons, de transformer un vieux tuyaux de grande taille en toboggan. Et puis, ils avaient grandis ici, dans cet environnement, alors pour eux ce n'était pas sale mais simplement le quotidien, la normalité, rien de nouveau, leur vie.Après une bonne dizaine de minutes de marche, le jeune homme arriva après avoir tourné dans un coin sombre devant le fameux haut mur qui protégeait leur ville du désert. Cela ressemblait à un cul de sac, seul l'énorme plaque de béton lui faisait face et de nouvelles maisons en tôle l'entourait de sa gauche comme de sa droite, il fallait faire demi tour.
Mais le garçon sauta soudainement sur une benne et se hissa à la force de ses mains au dessus de la muraille sans aucun mal, comme ci il en avait l'habitude.Une fois en haut du mur, il souffla un instant avant de se lever et pouvoir admirer l'infini étendu de sable qui disparaissait jusqu'à l'horizon devant lui. En se retournant il pouvait cette fois contempler son district vivre lentement comme chaque jour. Les toits de hauteur et de couleurs différentes s'étendaient de tous les coins, parfois bleus nuit, vert forêt ou encore rouge Carmin. Les énormes bidons d'eau s'élevaient comme des tours dans chaque quartiers et évidemment l'énorme usine noire au centre du cercle laissait échapper la lourde fumée comme un monstre énervé.
À quelques mètres de lui une autre silhouette se tenait debout sur le mur, semblant avoir le regard perdu dans les grains jaunâtres éternels.
Le capuchoné semblait la connaître car il avança vers cette personne pour venir de tenir à ses côtés.
C'était un second jeune homme aux cheveux plus sombres, regardant vaguement devant lui et restant silencieux, comme perdu dans ses pensées.
Sur le côté, le brun regarda avec attention le seul et unique chemin de fer qui traversait le sable. Ces quelques railles étaient la seule sortie de la ville, de cette prison. C'était la seule route, la seule porte, qui n'avait qu'une seule destination et unique sens. Celui en direction de la grande ville : Métropolis.
Il y avait de nombreux robyeong, plus qu'à l'habituel, autour du chemin, autour de cette unique porte de sortie.
Après que les preuves et la nouvelle qu'un homme du district Ouest avait disparu, c'était enfuit de son secteur pour on ne sait où, le nombre de robyeong autour de chaque district c'était multiplié. Metropolis ne semblait pas avoir apprécié la soudaine fuite d'un habitant. Cet état qui se présentait comme bienveillant pour tous montrait donc sa véritable image ? Celle d'une envie de contrôle par la force et la peur de laisser quelqu'un être une possible menace."- tu penses que si nous partions en courant, en pleine nuit, à travers le désert. Ils nous attraperaient ? Souffla doucement le second, celui que l'on prénommé Hoseok.
-non, le désert ça pue la merde comme plan. tu as déjà essayé de courir sur du sable ? Lui répondit le capuchoné d'une voix grave."
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Signé,
La méchante reine
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CERBERUS❞OS
Fanfiction↻IMAGINE/ONE SHOT ➢ ᴘʀᴏᴅᴜᴄᴇ ʙʏ Evil Queen ━ ᴜɴғɪɴɪsʜᴇᴅ 18-19-20-21