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Akrathen, un monde charmant aux couleurs apaisantes, aux décors chacun différents et impressionnants. Des pleines orangées, des montages verdâtres, des forêts sombres et même encore des lacs et rivières turquoises. C'était un large territoire qui n'en finissait jamais. Lorsque l'on atteignait l'horizon, un nouveau tableau se dessinait dans la continuité qui semblait infini. La vie là bas se divisait en nombreuses différentes villes ou villages, chacun autonomes à l'autre.
Parmis eux il y avait ce petit village tout à fait accueillant. Caché entre une forêt monumentale dessinée par des arbres plus grands que des montages et une large falaise de granite. Ce paysage rendait les habitations originales, celles construites avec planches et pierres taillées à même le sol semblaient majoritairement être les stands marchands et réserves de vivre comme de matériel. Les autres, où l'on dormait et vivait étaient soit creusées dans le mur de la falaise légèrement au dessus du sol et donc atteignable grâce à de fragiles escaliers en bois accrochés sur la pierre, soit à l'intérieur des trons. Ceux ci étaient si gigantesques et longs que les habitations se superposaient sur plusieurs étages.
À cause de cet original décor, le village était plutôt sombre, seul un trou à plusieurs mètres de haut dessiner entre les branches des chênes immenses laissait passer une once de lumière jusqu'au sol. Mais les lanternes accrochées un peu partout et allumées sans arrêt offraient une douce et agréable ambiance à l'endroit. On se sentait en sécurité et au chaud, tel le cocon douillet qui protégeait son insecte.
Ce rassemblement d'habitations ne devait pas être habité par plus d'une centaine de personnes. Il y avait des enfants comme des couples ou des personnes âgées. Ceux ci, grâce à l'emplacement étaient cachés et protégés des bêtes extérieurs. Celles ci grouillaient à chaque recoin d'arbres, au milieu des pleines comme au fond des lacs. Elles étaient de tous genres parfois effrayantes, parfois violentes et dangereuses mais d'autre pouvaient aussi cohabiter et aider. Ces monstres n'étaient que le quotidien dans le monde, ils étaient aussi présent que les humains et ça depuis aussi loin qu'on pouvait remonter dans la mémoire commune. On avait bien vite appris à vivre avec, à comprendre comment ceux ci fonctionnaient, comment les éviter ou les amadouer. Mais depuis quelques temps déjà, ces monstres devenaient étrangement plus nombreux et plus voraces. Leur reproduction devenait alarmante et les nuits pour les humains plus dangereuses.
C'était pendant la nuit, lorsque le ciel prenait une couleur sombre, que les monstres se transformaient en véritable créature incontrôlable attaquant tout ce qui pouvait passer devant leur gueule, se jetant sur hommes comme autre bêtes, violantant les barricades de bois qui entouraient chaque ville pendant que ceux en chargent de la sécurité essayaient de les repousser à coup de pierres ou de lances enflammées jetées.
Le village de Sedal, celui à la frontière de la gigantesque forêt et la parois de granite était l'une des rare société ayant la chance d'être à l'écart de ses attaques nocturne. Peu de monstres, voir aucun n'habitaient les environs de leur emplacement, celui ci étant bien trop difficile à atteindre et pour survivre entre les pierres et le manques de verdures comestibles. Dans le cas des habitants, ils envoyaient le temps d'une semaine, chaque mois, une troupe de chasseurs qui devaient rapporter assez de vivres pour faire des réserves et ne pas avoir besoin de s'aventurer plus loin le reste du mois. Des petits champs s'étaient aussi construits dans l'enceinte de leur village. La bonne lumière était rare mais abondante à certains endroits. Assez pour faire pousser les céréales primaires à l'alimentation. Une source coulait aussi à quelques mètres amenant l'eau potable jusqu'à eux. Ils étaient entièrement autonomes. Cela pouvait être un avantage mais ils semblaient bien en retard à côté des autres cités. Leur situation ne leur permettait pas d'être aussi innovant que les villes des plaines. Mais cela ne dérangeait pas les habitants de Sedal, ils étaient heureux comme ils l'étaient.
