Lt ━ ᴛʜᴇ sᴛʀᴀɴɢᴇ ᴍᴀɴᴏʀ ³

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❝ ━━━━━━━━  ᴛʜᴇ sᴛʀᴀɴɢᴇ ᴍᴀɴᴏʀ

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ɪᴍᴀɢɪɴᴇ sur ʟᴇᴇᴛᴇᴜᴋ, membre du groupe super junior

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ɪᴍᴀɢɪɴᴇ sur ʟᴇᴇᴛᴇᴜᴋ, membre du groupe super junior. ━━━━━━━━ ❞


Après avoir fait le tour de la maison pendant plusieurs heures, rien à signaler.
Comme je l'imaginais il n'y a aucune trace de cadavres, meurtres, séquestrations entre ces murs.
Seulement de vieux meubles qui feraient la joie des collectionneurs accompagnés de plusieurs tableaux à l'huile représentant des portraits de ce qui devait être les générations de propriétaires.
Une famille d'aristocrate, noble comte ou baron de la région il y a quelques centaines d'années.
La forêt devait être sous leur appartenance puis qui sait, les enfants ont dû quittés la maison puis la région et maintenant plus aucune trace de ces fameux propriétaires. Peut être qu'ils sont tous complètement mort ?
Un coup de révolution est une famille riche entière peut se retrouver la tête roulant au sol plus loin que le reste du corps.

En jettant un oeil dehors je remarque que le soleil a déjà disparu derrière les pâtés d'arbres.
Je suis resté aussi longtemps ici ? Moi qui suit arrivé tôt le matin, je ne pensais pas prendre autant de temps dans chaque chambres.
Comme quoi, on ne pourra pas venir me dire que je n'ai pas fait mon travail correctement.
Mais je n'ai pas vraiment envie de rester un morceau de la nuit dans cette bâtisse aux ombres de film d'horreur.

Sans attendre, je rejoins les escaliers et les descends deux à deux pour retourner à ma voiture.
Sauf que en arrivant dans le grand hall d'entrée du manoir, je me rend compte que quelque chose ne va pas.
La porte d'entrée que j'ai bien fait attention de bloquer avec un meuble pour qu'elle reste grande ouverte.

Elle est maintenant fermé.

Un frisson me parcours le dos, je n'ose pas même imaginer qu'il y ait quelqu'un d'autre ici. Un esprit, un être humain, une créature, peut importe, je ne veux juste pas rester une minute de plus ici.

Sans attendre, j'accoure jusqu'à la fameuse porte que j'avais pourtant bien laisser ouverte et attrape la clenche.
Je tire dessus la main légèrement tremblante de peur, comme si je sentais que quelque chose allait arriver si je restais ici.
Mais j'ai beau forcé,  la tournée dans tous les senses, même frapper dessus. La porte ne bouge pas d'un pouce.
Elle est parfaitement fermée à clefs.

Oh non.. Tout mais pas ça.
Je recule abasourdi par la situation, complètement en sueur mais me reprend rapidement.
Je ne suis sûrement pas complètement bloqué. Il doit sûrement avoir une fenêtre au rez de chaussée ou une deuxième porte par laquelle passé pour rejoindre l'extérieur..

Poussé par l'adrénaline ou le stress, je repars de plus belle, le pas rapide vers ce qui est la cuisine. Je me souviens y avoir vu plusieurs grandes fenêtres aux carreaux lumineux pendant mon tour d'inspection.
Alors presque en courant, je pousse la porte de la cuisine pour y découvrir des fenêtres bloquées par plusieurs planches en bois. Tout est bouché par ces pauvres morceaux de bois.

C'est quoi ce bordel.. Je jure ne pas avoir vu ces planches quelques heures plus tôt.
Quelques choses ne tourne pas rond ici, et je n'ai sérieusement pas envie de me retrouver un couteau planté dans le coeur pour être resté dans la bâtisse la nuit tombée.

Alors avec le peu d'espoir qu'il me reste, je me hisse sur le meuble de l'évier et tire du mieux possible sur les plaques en bois qui bloque ma porte de sortie.
Mais c'est que l'ensemble est bien cloué, et ce n'est pas mes pauvres bras aussi frêles que des spaghettis qui vont réussir à faire bouger les clous en fer enfoncés dans le carrelage du mur.

"- ne cherchez pas. Ce n'est pas comme ça que vous allez réussir à sortir. Résonna une voix dans mon dos."

À cette soudaine voix, je sursaute, lâchant la planche que je tirais de mes doigts et glisse sur le meuble. J'ai bien failli tombé tête la première sur le sol mais merci mon pauvre équilibre.

Je n'ose pas me retourner ou faire ne serait ce qu'un geste brusque.
Je le sens, ce regard dans mon dos. Quelqu'un est là,  je n'ai pas halluciné et je ne sais pas si c'est un gentil policier venue aussi enquêter ou le coupable de toutes ces disparitions.
Même si je doute qu'il s'agisse de la première possibilité.

Alors doucement, comme pour ne pas faire de bruit, je descend du meuble sur le quel j'étais debout tout en restant toujours de dos à l'intru et glisse pas à pas vers une autre porte avant de me mettre à courir et m'élancer à travers les couloirs sombres de la maison.

Je ne le sens vraiment pas, cette soudaine apparition ne m'inspire rien de joviale. Alors je ne m'arrête pas et cours entre les meubles, claquant les portes à mon passage.
Ma respiration est forte et mes pas claques à chaque lancé. Je ne suis sûrement pas la plus discrète et l'intru en question ne doit pas avoir de mal à me suivre - si il le fait-.

Finalement, j'arrive dans ce qui semble être un petit salon secondaire.
Essoufflé et complètement tremblante, je n'arrive même pas à penser correctement sur la situation.
La seule chose que me cris mon sens de survie est de chercher refuge sous le pauvre canapé au milieu de la pièce. Je glisse alors sans attendre au sol avant que le fantôme des lieux arrivent.

Ventre à terre, entouré d'un amas de poussière, j'essaye donc de calmer mon coeur et reprendre mon souffle pour faire le moins de bruit possible.
C'est alors que la porte que j'avais précédemment éclater sur le mur en l'ouvrant grince soudainement et quelques pas calmes résonnent.

J'écrase ma main sur ma bouche comme pour m'obliger à ne pas faire un bruit et ferme les yeux, espérant me rendre invisible.

Les pas continuent de tournés dans la pièce et je ne bouge pas d'un poil, priant pour qu'il parte et me laisse une nouvelle chance de m'échapper.

Puis soudainement, les pas se taisent.

Il est parti ?

Discrètement, j'ouvre un oeil pour vérifier si des chaussures sont encore là.
Mais je tombe sur un visage caché dans l'ombre, abaissé au niveau de l'ouverture, souriant.

"- bouh."


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CERBERUS❞OSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant