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ɪᴍᴀɢɪɴᴇ sur Zhou rui, soloiste -Cpop.
○
"- Ça va ?
- hum ? Oui oui ...
- Tu as fait tomber ta fourchette. Tu as l'air complètement dans les nuages.
- ne t'inquiète pas. Je t'assure que je vais bien."
Je le sens remettre le couvert dans ma main et repousser ma chaise devant la table.
Dans les nuages ?
Oui je le suis, je le suis très souvent depuis déjà un moment.
Plus je réfléchis, plus j'ai l'impression d'être un véritable fardeaux pour Zhou Rui.
Lui qui accepte de me supporter, de m'accompagner depuis si longtemps.
Lui qui a la gentillesse de m'aider tout aux longs des journées.
Mais cette gentillesse, j'ai l'impression qu'elle ressemble plus à de la pitié.
J'ai l'impression qu'à cause de moi, il se prive de beaucoup de chose.
Il se prive de sortir avec ses amis.
Il se prive de s'amuser.
Il se prive peut être même de sourire.
Mais ça je ne peux pas le voir.
Tout simplement car je ne peux rien voir.
Zhou Rui a toujours été le seul qui acceptait de rester avec moi pour me montrer ce que je ne peux voir.
Il m'expliquait toujours tout en détail.
Il m'a toujours raconté à quoi ressemblait le monde dans lequel je vis mais que je suis incapable d'admirer.
À quoi ressemble les feuillages des arbres qui dansent à chaque coup de vent. Comment sont les fleurs multicolores qui passent leur temps a prendre le soleil. À ce que les oiseaux qui chantent et volent joyeusement peuvent bien ressembler. À Quelle forme ont chaques choses qui m'entourent.
Ce matin encore il est venu me voir et la première chose qu'il m'a dit c'est "Le ciel est clair et dégagé aujourd'hui, et pas un seul morceau de nuage blanc vient cacher son immensité."
J'aime savoir comment est le ciel. C'est comme si c'était celui qui décidait de mon humeur de la journée.
Lorsque le ciel est triste, je le suis. Lorsqu'il est en colère, moi de même. Lorsqu'il brille, je souris.
Je reste dans mes pensées, à me remémorer ces souvenirs aveugles que j'ai vécu avec Zhou rui jusqu'à ce que le bruit d'un morceau de métal tape sur la table me sort de mes films.
Cette fois ce n'est pas moi qui l'ai fait tomber. Mon couvert se trouve toujours dans ma main et le son vient d'un peu plus loin.
C'est Zhou Rui ?
"- tu es vraiment bizarre en ce moment. Je sais que ça ne va pas. Tu ne manges même plus. Dit moi ce que tu as, tu peux tout me dire non ?"
...
Après ces mots je sens un liquide chaud commencer à descendre doucement sur mon visage.
Je pleure ?
J'entends alors une chaise bouger et des pas se rapprocher de moi.
Une main froide se pause alors sur ma joue et le pouce de celle ci récupère l'eau qui descend sur mon visage.
"- ne pleure pas. Pourquoi pleures tu ? Il n'y a aucune raison non ? J'ai fais quelque chose de mal ?"
Mes pleures prennent le dessus et je n'arrive plus à parler normalement. Les mots que j'arrivent à sortir sont toujours les mêmes.
"- dé.solé. ..déso..lé. désolé. ."
Je me sens tellement coupable. J'ai l'impression de lui interdire de vivre comme il le veut.
"- désolé ? Mais pourquoi t'excuses tu comme ça ? "
Je sens dans sa voix beaucoup de surprise. J'essaye cette fois encore de sortir au moins une phrase construite mais rien n'y fait. Mes larmes bloquent tout mes efforts.
C'est alors que je sens une chaleur m'entourer. Zhou Rui a passé ses bras autour de moi et me sert contre son torse.
"- je ne sais pas pourquoi tu pleures mais tu peux tout me dire. Je serai toujours avec toi, je ne t'abandonnerai pour rien au monde. Après tout, je suis comme tes yeux dans ce monde."
Je ne dis toujours pas un mot.
Puis, que puis je répondre à tout ça..
Mais ses mots me rendent heureuse, finallement je ne suis pas vraiment un mur qui bloque sa vie. Puis, si il veut réellement partir, il aurait tout simplement pu disparaître un matin sans ne dire quoi que se soit depuis déjà longtemps.
Mes pleures se calment doucement et Zhou Rui me relâche lentement.
Lorsque je crois qu'il allait me lâcher complément je sens quelque de chaud rentrer en contact avec mes lèvres.
Pendant un instant, le temps s'est complément arrêté pour moi.
À présent, personne ne pourra m'en vouloir si je décide de ne plus jamais laisser partir Zhou Rui.
Après tout, il est mes yeux, il est mon tout. Et je ne peux pas vivre sans ça.
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