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Imagine sur Hua Chenyu, chanteur (incroyablement bon) chinois. Écrit inspiré par la chanson Aliens du même artiste.
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Aliens.
Que signifie réellement ce mot. Un être venu d'une autre planète qui nous est inconnu ?
Ou juste quelqu'un de différent ? Quelqu'un que l'on ne comprend pas, peut être à cause de la langue mais par ses pensées, ses visions, ses manières. Quelqu'un qui a une image du monde différente et qui n'a alors pas les pieds sur terre. Que l'on nomme donc "extra terrestre."
Tu es violent, tu ne rentres donc pas dans les rangs. Tu es rêveur, tu n'es donc pas assez parfait pour le futur. Tu es artiste, tu es sûrement qu'un fou aux désirs feignant. Tu es avare, tu ne suis donc pas un esprit clair et déterminé qu'à besoin ce monde.
Tu es différent, tu n'es pas un clone de la perfection, tu es donc un raté, tu es un indésirable, une espèce qui n'a pas ça place ici, étrangère à ce mode de vie.
Pense différemment et tu ne seras jamais considéré comme un humain.
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Habillé d'une capuche noir enfoncé sur la tête, les âmes non désirées se baladent enfui dans l'ombre de la nuit, évitant les sources de lumière pour rester discret.
Sans autre expression sur le visage qu'un sourire plat et un regard froid. Il avance rapidement les mains enfoncées dans les poches de son pantalon, zigzaguant dans les zones sombres de la ville endormi.
Que cherche t- il ? Une raison peut être.
Une raison de quoi ? Une raison de sa marche. Une raison de l'existence de l'ombre.
Une raison de l'existence.
La silhouette entra soudainement dans une porte sombre, celle si décoré à peine par quelque néons. Elle disparaissait dans le décor fade, vide d'un quartier abandonné à ces heures tardives.
Lentement, de ses pas nonchalant, il descenda les quelques marches jusqu'à atteindre une large pièce habillé par des jeux de lumières. Un groupe de personne habitait son centre. On ne voyait pas leur visage, car ils sont tous les même. Un même esprit, une même expression alors un même physique. Aux yeux de l'âme, ce ne sont que des clônes derrière les même idéaux.
Aucun mot partager, aucun signe de salutations a part un premier poing jeter en avant avec rage et puissance.
Ils essayent de répondre avec la même férocité.
Les coups valsent de tous les côtés, coup de pied, tête, griffes, dents, haine. Tous éclatent comme le volcan des sentiments éteind trop longtemps au fond de chaque corps.
Une mâchoire craque, du sang vole, des plaintes incompréhensibles quittes des lèvres.
Cette danse infernale ne dure que le temps du grand final de la chanson. Quelques instants plus tard le calme revient et seul une respiration forte fait vivre la pièce.
Entouré de plusieurs carcasses laisser à même le sol, immobile et sans vie. Une seule silhouette se tient debout, une longue traîné de liquide rouge divisant son visage en deux depuis son front à son menton. Il l'essuya d'un coup de manche avant de se baisser un genoux au sol.
Doucement, il vint passer ses doigts dans l'eau rougeâtre qui entouré les troncs puis commença à tracer de longues voûtes couleur cerise à même le sol. Chaque fois que son doigt s'éteind, il revient caresser les flaques pour le recoloré.
Lentement, dans un silence pesant, son dessin composé par la vie prend forme.
Est ce un visage ?
Est ce un oiseau ?
Est ce un coeur ?
Est un cercle ?
Est ce sa vie ?
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Est ce que quelqu'un a compris l'imagine ? Non. Est ce que moi même je l'ai compris ? Non. Mais aller écouter chenyu, c'est un incroyable chanteur et compositeur.
