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ɪᴍᴀɢɪɴᴇ sur ʟᴇᴇᴛᴇᴜᴋ, membre du groupe super junior. ━━━━━━━━ ❞
6 heure du matin. L'heure où les réveils sonnent avec leur douce mélodie faisant sortir les feignants de leur rêves, où les oiseaux à peine debout chantonnent pour s'échauffer la voix, où le soleil commence à montrer le bout de son nez à l'horizon, où les vienoiseries sont encore chaudement posé sur la table de la cuisine alors que l'on sort à peine de ses draps, prêt pour une nouvelle journée de joie et de travail acharné.
Enfin. Ça c'est un 6 heure du matin pour des personnes normales, vivant dans le ville, Mariés, des enfants et un travail dans des bureaux d'entreprises. De mon côté me voilà au volant de ma vieille coccinelle qui, même après je ne sais combien d'années arrivent encore à rouler, à traverser une forêt sombre et complètement à l'écart de la société.
Je sautille sur mon siège à chaque passage sur des racines ou pierres qui décorent la route, me donnant l'impression d'être presque dans un manège à sensation. Presque. Le sentiment de vouloir vomir son repas est là, mais l'amusement pas vraiment.
Pourquoi j'ai accepté cette affaire aussi ? J'ai un mauvais presentiment, et ce n'est pas seulement à cause de mon chocolat chaud qui joue l'accordéon entre ma gorge et mon estomac.
De toutes les places de la région, je me suis retrouvé assigner au petit poste d'un village d'à peine une centaine d'habitant, où je suis la seule employé et où le bâtiment est si vieux que j'ai peur qu'il me tombe dessus d'un jour où l'autre. Je n'étais pourtant pas dernière de mon étude, pourquoi je suis celle qui me retrouve au pire endroit ? J'envie mes amis étudiants qui se sont retrouver dans la capitale où dans des grosses villes. Alors que moi je me retrouve à habiter un village où la seule activité qu'il y a c'est les balades à dos de vaches et les seuls rencontres que l'on peut faire sont les vieux agriculteurs qui ne veulent pas quitter leur origine. Je dois être la personne la plus jeune de ma ville du haut de ma vingtaine passée.
D'ailleurs, je suis si seule que même la seule personne qui m'a accueilli mon premier jour était un vieux policier qui prenait sa retraite le jour même.
Tu parles d'un travail. Dans les films, les enquêteurs ont bien la classe avec leur long manteau à la Colombo et leurs capacités de réflexion assez rapide pour finir l'histoire en un seul épisode. Mais dans la réalité c'est autre chose. Je me retrouve à passer mes journées devant mon bureau à jouer à des jeux de cartes sur le vieux ordinateur de l'office et à dépoussiérer les bibliothèques vides d'enquête.
Puis soudainement, sans que je m'y attende alors que j'avais sorti un nouveau torchon pour m'attaquer à la pièce four tout du bâtiment, je reçois enfin une affaire.
J'étais toute existé à cette nouvelle, je m'imaginais déjà rejoindre des policiers sur un lieu de crime entouré par des bandes jaunes et pouvoir dire, une cigarette à la bouche - même si je ne fume pas - "- alors capitaine, quel est le problème ?". Mais déception, finalement ce que je reçois c'est simplement une vieille légende "mystérieuse" jamais élucidé.
Un délire de vieux manoir hanté où disparaîtrait des randonneurs et voyageurs qui se balladent en forêt. Les enquêteurs qui se sont déjà auparavant occupés de cette histoire parlaient de fantômes ou délire satanique.
Mais une nouvelle disparition à eu lieu il y a un mois, un groupe de jeune sorti dans la forêt en pleine nuit pour s'amuser après une soirée arrosée ont soudainement disparu. Beaucoup pense alors qu'il s'agit de ces fantômes du manoir qui ont encore frappés et l'enquête à été de nouveau ouverte. Et bien sûr dans quel périmètre se trouve le manoir en question ? Celui de bibi !
Je n'y crois pas trop personnellement. Ces jeunes pourraient simplement être tombé dans un ravin ou autre, après tout ils n'avaient pas les idées claires. Une seconde d'inattention causé par l'alcool, un pied qui se prend dans une des racines et pouf ! Les voilà entrain de déboulés les parois d'une faille que l'on a pas vu dans le noir. Ces racines sont dangereuses, je vous le dis !
Mais bon. Je me dois de faire un tour de vérification de ce manoir pour prouver que j'ai fais des recherches, puis je rentrerai pour boucler le dossier. Ce n'est pas comme si on allait venir vérifier mon travail dans ce vieux trou paumé. L'ancien policier m'avait prévenu que la dernière visite de cadre qu'ils ont eu au poste datait de sa début de carrière, dans les années 70. Donc rien à craindre je suis tranquille. Je pourrai ne rien faire et écrire n'importe quoi, personne ne le remarquerai. Mais je dois tout de même mériter mon salaire, alors le minimum est tout de même d'aller sur les lieux faire un tour.
Après plusieurs kilomètres de plus entouré par les sapins gigantesques et je ne sais combien de racines sautant sous les roues de ma pauvre Bernadette, - oui, j'ai donné un nom à ma voiture, mais lorsque l'on manque de compagnie on trouve de la socialisation où l'on peut, et après tout ce qu'on l'on a vécu elle est mon amie la plus proche.- Je vois enfin apparaître ce qui ressemble à un manoir.
Aucun doute, c'est bien la maison abandonnée. Ses murs sombres décorés de mousses naturelles, ses fenêtres aux vitres cassées et l'aura peu accueillante qui s'émane d'elle me prouve que je ne me suis pas perdu dans la forêt. Mais je ne sais pas si je n'aurai pas préféré avoir pris le mauvais chemin et ne jamais la trouvé...
Je fini par me garer juste devant celle ci sur un terrain d'herbe haute. En sortant de ma voiture d'ailleurs, cette herbe m'arrive jusqu'au dessus des genoux et est légèrement mouillé par la rosé, me mouillant donc au passage. Mes jolies chaussures en cuir vont encore être sale, super.
Je sors donc de la mauvaise herbe et avance jusqu'à l'entrée de la maison. Mais avant de rentrer dans la dite bâtisse hantée, je m'arrête et l'admire un instant. Qu'est ce qu'il pourrait bien arriver ici sérieusement. Elle a l'air entièrement abandonné, je ne vais rien trouvé d'étrange à part sûrement quelques tags et cannettes de sodas laisser par des jeunes comme dans chaque endroit lugubre.
Bon, finissons en vite.
Après avoir soufflé un bon coup, j'avance enfin vers la porte d'entrée. Pas de paillasson bienvenue devant celle ci. Dommage.
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