Chapitre 17: La visite d'une grande sœur !

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Chapitre 17:

Parfois ça lui arrivait, il s'endormait à peine quelques petites heures, puis se réveillait au beau milieu de la nuit comme si il était en pleine forme. Et cette nuit en fut un parfait exemple. Doucement le sommeil s'était enfui le faisant ressortir lentement d'un rêve qui n'avait aucune logique. Ses paupières encore un peu alourdit, n'avaient qu'une envie très limitées de s'activer. Gardant les yeux toujours clos, Sanji s'était détaché du corps musculeux de son petit ami, auquel il allait toujours se coller sans s'en rendre compte, pour ensuite retourner " a sa place". Avec une souplesse limitée, car son corps n'était pas aussi bien réveillé que son esprit. Il se positionna sur le dos, puis d'un gestes lascif il passa la mains sur son visage, en rejetant en arrière ses cheveux d'or, qui au bout de quelques pauvres secondes glissèrent à nouveau sur sa face.

- Mince, murmura t-il dans un souffle à peine audible...agacé d'être déjà éveillé.

D'un oeil qui ne s'ouvrit que de mauvaise grâce, il regarda le radio réveil avant de pousser un juron silencieux. Il n'était que 2 h 45. C'était beaucoup trop tôt pour émerger. De plus même si son corps réclamait du repos son cerveau semblait à l'inverse se dire que ce n'était pas si nécessaire que cela.

A cause de se réveil dès plus précoce, son esprit se mit à nouveau bouillonner et à réfléchir à toute allure. Et bientôt ses pensées se fixèrent sûr son amant, qui non loin de lui semblait dormir du sommeil du juste. Dans un rythme régulié, Sanji entendait ses ronflements de ce dernier. Avec quiétude la couette se soulevait au rythme de sa respiration.

 Hier soir, ils avaient fait l'amour ensemble pour la première fois. Et quelque part cela restait étonnant pour lui, au vu des barrières involontaire que le vert parfois dressées entre eux. Bien sûr le cuistot, ne l'avait jamais mal pris, car connaissant à présent la source du traumatisme qui avait rendu son compagnon quasiment phobique des contacts humains. Il s'était dis avec une certaine logique que pour le bien de Zoro, il devrait apprendre à faire avec. Aussi malgré les lèvres tentantes du vert, qu'il avait régulièrement envie de dévorer dans un baiser fougueux. Il s'était retenu ne souhaitant en aucun cas être une source d'une quelconque angoisse auprès de son petit ami. Même si s'était compliqué et long, il avait été prêt à attendre encore et encore, dans ce régime sévère qu'il s'imposait. Il était prêt à attendre que Zoro soit prêt.

Et pourtant, pour sa plus grande surprise, le vert s'était senti prêt à aller plus loin, plutôt que prévu. Un simple aveu de la part du blond avait tout déclenché dans sa tête, enfin c'est ce que en avait déduit Sanji. Finalement, il avait pu assouvir cette envie folle qu'il avait eu de l'embrasser, et avait pu enfin gouter à ses lèvres si attirantes. Et que jusqu'ici il n'avait qu'à peine eu le temps d'en tester la douceur. Et puis, alors que cela ne devait être qu'un simple baisé un peu poussé entre deux amants, il s'était entendu gémir le prénom du vert. Ses propres mains étaient en luttes, pour ne pas aller trop vagabonder sur le corps musclé de son protégé. A peine avait-il pris conscience de sa réaction, que Sanji s'était attendu à être calmer non pas avec vigueur, mais au moins avec fermeté. Et pourtant à nouveau Zoro l'avait surpris, se sentant visiblement prêt, il lui avait clairement fait comprendre sans forcément parler, qu'ils avaient souhaité aller plus loin avec lui.

Et c'est ce qu'ils avaient fait.

Même si l'ombre de la peur, avait plané un peu au dessus de leurs têtes, ils avaient fait l'amour. Leurs corps brûlant de désire pour l'autre avaient fusionné. Et sa joie d'entendre son désormais amant gémir son prénom d'une voix lascif, l'avait poussé à faire un commentaire, contre lequel il s'engueulait encore.

" Putain, ce que t'es bon."

Même si s'était vrai, il s'était jugé extrêmement vulgaire d'avoir beuglé ça au beau milieu de l'acte. Pourtant, même si il avait durant un temps collectionné amants et maitresses, Sanji n'avait aucun doute sur le fait que ce soir là, il avait pris son pieds. Un plaisir dingue l'avait saisi en lui faisant mordre sa lèvre inférieur, afin de garder le plus longtemps possible le contrôle de lui même. Il avait voulu savourer se met rare et savoureux. S'enivrer de la vision magnifique et érotique à la fois de ce corps musculeux qu'avait Zoro, et qui à cet instant démontrait une souplesse surprenante. Sa bouche entrouverte, ses yeux fermés , ses goutes de sueur perlant sur son front, sa voix roque, et cette façon de dire son prénom...dans un murmure plein de volupté.

Remonter du gouffre. [Terminée]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant