Chapitre 30: Agir pour l'avenir.

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( Attention ce chapitre contient une petit scène lemon. Vous êtes prévenu. Merci de ne pas se servir de ce prétexte pour avoir un langage mal polie !)

Chapitre 30:

Pourquoi lorsque quelque chose de compliquée s'annonce, il faut toujours que la météo ajoute ton grain de sel en devenant horriblement sombre et pluvieuse. Ce qu'il s'apprêtait à faire n'était pas dès plus agréables,  et très certainement cette journée serait fatiguant psychologiquement. Mais pourquoi fallait-il toujours que le temps en rajoute dans la morosité déjà ambiante ? Cette question était venue à l'esprit du jeune homme aux cheveux vert, lorsque en allant à la fenêtre du studio, il avait jeté un coup d'oeil à l'extérieur. D'épais nuage gris avaient envahi le ciel, et chassaient le soleil qui pourtant avait été la star ces derniers jours. Un souffle de dépit s'était fait entendre de ses lèvres, alors qu'avec fatalité il se disait..

" Bon bah, c'est comme ça."

Mais très vite son attention fût attirée par autre chose. Biscuit le petit chiot du couple, se tortillait près de lui en tournant sur lui même, et le fixait parfois avec intensité. Ce petit air que prenait l'animal le jeune homme le connaissait bien à présent. Et si il ne se pressait pas un minimum, une petite catastrophe risquait d'arriver dans le studio.  Décidant de ne plus s'occuper de la météo, car après tout il n'y pouvait rien, il s'en alla promener son chien, pendant que sa lumière réveillée mais les cheveux en bataille comme si il avait mis les doigts dans une prises de courant, préparait le petit déjeuner dans des bâillements sonores.

 L'air à l'extérieur était humide et lourd, mais cela n'empêcha pas Biscuit de trottiner avec fierté près de son maître, au passage sa petite truffe curieuse reniflait tout ce qu'elle pouvait. Après des mois à rester ferme sur sa position. Après des jours et des jours à se torturer en se croyant fautif. Après bon nombre de rêve, ou plutôt de cauchemars horribles qui généralement lui minaient le morale, Zoro avait enfin décidé d'agir contre l'homme qui l'avait agressé.

A vrai dire, bien qu'il se rappelait parfaitement de sa discussion qu'il avait eu avec Marco. Zoro n'arrivait toujours pas comprendre par quel procédé le petit ami de Ace, avait réussi à lui faire entendre raison. Sans doute  était-ce sa douceur et son calme reposant , qui l'avait aidé à y voir plus clair ? Ou plutôt le fait qu'il connaissait déjà ce genre de sujet , qu'il avait déjà traité avec d'autres personnes que lui, qu'il avait aidé à aller jusqu'au bout de ce type d'épreuve. Mais toujours est-il que l'ancien SDF avait fini par regarder la réalité en face, et comprendre que ce qu'il jugeait comme  étant de sa faute, n'était au final pas le cas du tout. Réagir à un stimuli lors d'une agression ne faisait pas de lui une personne consentante. Sanji, sa si précieuse lumière, le lui avait dit peut-être un bon milliard de fois. Et pourtant l'info était rentrée par une oreille, y était restée quelques, puis était repartie aussi sec. Toute fois avec Marco, cette même information était restée et n'était pas repartie.  Et là, Zoro avait enfin pris conscience de la réalité des choses. Le gamin qu'il était, s'était bel et bien fait piéger par un horrible pervers sexuel, qui sous prétexte de promesses factices avait fait de lui son jouet personnel, avant de le jeter dehors comme un sac poubelle.

Depuis ce-jour où cet horrible type l'avait remis à la rue, combien de mômes comme lui avaient été agressé ? Combien se morfondaient peut-être dans leurs coin sans oser parler, et en s'accusant de tord qui n'avaient pas lieux d'être ? Cette simple idée, semblait le motiver à aller voir la police et à ne pas changer d'avis. Ce type dangereux et dégoutant avait trop couru les rues en toute impunité, et il était grand temps de le faire enfermer.

 Pourtant malgré la fermeté de sa décision, Zoro ne pouvait chasser de son esprit l'idée qu'une personne comme lui, ne serait peut-être pas prise au sérieux. Avec la vie qu'il avait menée à la suite de son agression, il était possible après tout que les flics le regardent avec dédains et le mettent dehors ?  Secouant vivement la tête, le jeune homme tenta de chasser ses pensées négatives qui menacèrent de l'envahir. Il ne devait pas reculer, mais plutôt avancer. Il devait affronter cette épreuve avec courage et la tête haute, afin de faire de se traumatisme une histoire du passé qui ne pourrirait plus son avenir.

Remonter du gouffre. [Terminée]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant