Chapitre 25:
Lui qui avait développé au fil des années une sorte d'aversion envers la gente féminin se voyait, au final devenir de plus en plus proche de l'une d'entre elle. Sans doute parce que Nami n'était pas du tout le stéréotype de la petite pimbêche imbue d'elle même, Zoro avait fini pas réussir à s'entendre avec elle. A chaque fois qu'il s'en faisait la réflexion, il qualifiait cela de miraculeux. Les femmes depuis son enfance étaient une source de méfiance instinctive en lui, car avec la brutalité des mots et des actes de sa mère adoptive, il avait fini par développer une sorte de méfiance innée envers elles. Parfois à l'adolescence il avait tenté de se raisonner en se disant qu'il était stupide de toutes les mettre dans le même panier. Mais entre le fait d'en prendre conscience, et mettre en pratique ses pensées, il y avait une certaine marge qu'il n'avait jamais réussi à franchir.
C'était la vie, c'était comme ça. Il ne se sentait pas à l'aise avec les femmes qu'il rencontrait, et il n'arrivait pas à les comprendre ni à avoir envie d'aller vers elle. Que se soit dans un but purement amicale où pire amoureux. Jamais il ne s'était vu séduire une femme, car de manière involontaire et sans doute à cause de tout les traumatismes dont il avait été victime, il avait eu le malheur de faire une sorte de gros amalgame involontaire. Il savait bien pourtant que toutes les femmes sur terre n'étaient pas des folles furieuses agressives et méchantes, et que beaucoup pour pas dire la plus part même chérissaient en général leurs enfants plus que tout au monde. Mais c'était ainsi, il n'arrivait pas à s'entendre avec, et ne pas fuir leurs présences ou même prendre seulement un peu de distance avec, lui demandait de lutter contre se même instinct.
Sans doute était-ce parce qu'il en avait toujours était ainsi depuis près de 21 ans, que l'ancien sans abris s'étonna d'avantage de l'amitié naissante qu'il y avait entre lui , et la jeune femme à l'opulente chevelure rousses. Nami visiblement le voyait déjà comme un ami proche. Elle n'avait pas de préjugée à son égard. Et pourtant avec son histoire particulière, et le peu d'élément que la jeune femme avait appris ou avait dû en déduire, il était facile de comprendre que sa vie n'avait pas été rose, et que des mauvais choix il en avait fait à la pelle.
Cet après-midi passé avec Nami à chercher le cadeau idéal pour sa lumière, avait été des plus sympathique. Il n'avait pas été mutique comme il pouvait l'être à certaine l'occasion. Et en se forçant un peu, il était parvenu à discuter un peu avec elle, sans avoir l'air d'un gros coincé. Il découvrit chez cette fille pétillante de bonne humeur, un caractère volontaire et un côté encore petite fille lorsqu'elle croisait quelque chose de mignon, car elle se mettait à dire d'une voix attendrit.
- Oh non c'est trop mignon !
Mais ce côté que l'ancien SDF jugeait enfantin, disparaissait en un claquement de doigts dès qu'elle négociait quelques choses. Son jolie visage souriant devenait dur, et son regard semblait même parfois lancer des éclaires de défis. Impressionné, il l'avait écouté négocier avec sévérité, le magnifique pack de couteau avec le coffret assorti, pour que le prix en devienne plus que raisonnable. Aucun mot n'avait passé ses lèvres. Et malgré la gêne qu'il avait eu en écoutant parfois ses arguments un peu gonflé, il était resté près d'elle un peu comme le ferait un garde du corps fidèle à son employeur. Involontairement, où peut-être pas ? Il avait profité de son apparence un peu impressionnante pour dissuader qui que se soit dans cette boutiques, de s'en prendre à la jeune femme. Et durant les discussions animées, Zoro avait bien remarqué le regard parfois agacé du patron et de l'employée qui le regardaient comme si ils se disaient :
" Bon sang si il n'était pas là celui-là, les choses se passerait autrement."
Pourtant il n'avait montré aucune agressivité, aucune antipathie, et aucune expression de colère n'était venu envahir son visage naturellement fermé au monde qu'il l'entour. Mais peut-être, sans doute même, était-ce à cause de la cicatrice qu'il avait sur son oeil que les gens le prenait pour un dur à cuire, ou encore un type agressif. Et à vrai dire dans ce jument ils n'avaient pas totalement tord. Pour survivre dans la rue, il avait dû jouer des poings et taper pour faire mal, taper pour briser et dissuader quiconque de venir l'emmerder de nouveau. Parfois et ceux depuis qu'il vivait près de sa lumière, Zoro avait l'impression de se dissocier. D'être à la fois l'homme de la rue qui ne se laissait plus faire par quiconque, une personne forte et fière. Et d'autre fois, il avait l'impression d'être cette chose qu'il méprisait au plus haut point, et qui avait vendu son corps, à grand nombre de dégueulasse, pour ne pas mourir de faim. Il n'avait jamais dis à Sanji ce qu'il ressentait précisément, car il savait parfaitement la tête qu'il ferait si il l'apprenait...Mais en vérité Zoro ne se supportait que très difficilement.
![](https://img.wattpad.com/cover/184605398-288-k711532.jpg)
VOUS LISEZ
Remonter du gouffre. [Terminée]
FanficZoro est un enfant adopté par un couple sans coeur. Sa vie jusqu'ici à été merdique et pleine de tristesse et de malheurs. Jusqu'à ce qu'un jour quelqu'un accepte de lui tendre la main. Univers alternatif.