Une Première Fois [Amour Sucré Nathaniel] Réécriture T1

Chapitre 1 - Ambre

Avant propos : Les 18 premiers chapitres ont été réécrit cette année 2024 mais pas la suite elle date de 2019. Je suis en pleine réécriture. Soit vous pouvez lire tout d'un trait ou attendre que je finisse la réécriture. Je ne vais pas tout réécrire, simplement les 20 ou 30 premiers chapitres.

Ensuite il y a un tome 2 mais je tiens à préciser que je le mets en grande pause vers les chapitres 30 car je ne trouve pas la motivation de la continuer car les valeurs de cette histoire, tout ceci ne me plaisent plus et il faudrait que je la modifie entièrement.

Sonia

[ dimanche 1er septembre ]

Alors même que j'ai quitté mon père hier en fin d'après-midi, il est là à me parler, au téléphone. Nous sommes en fin d'après-midi, en début septembre et j'ai mis mon appel en haut parleur afin de continuer à déballer mes cartons dans cette grande chambre de campus que je vais partager avec une autre fille. Je ne l'ai pas encore rencontrée et j'avoue en être stressée. Je n'ai jamais partagé autant d'intimité avec une personne. Encore moins avec une femme puisque mon père m'élève seul depuis plusieurs années.

C'est lui qui m'a fait le fameux cours sur la sexualité. En plus de cela, il a été héroïque en m'expliquant comment mettre une serviette hygiénique quand je pleurais toutes les larmes de mon corps parce que je croyais mourir. Aujourd'hui, j'en ris intérieurement et j'aime le lui rappeler parfois. Il me répond toujours avec humour qu'il en est très fier. Cependant, j'ai bien compris qu'il était très protecteur. Je ne dirais pas qu'il est fermé d'esprit, simplement qu'il est beaucoup trop sur mon dos et que ceci me bloque et m'a amenée à lui mentir sur mon ancienne relation catastrophique. Heureusement d'ailleurs parce que s'il l'apprenait, je mourrais de honte.

- J'ai dis à Alexandre que tu passerais au restaurant et il veut t'inviter à manger un soir avec Mary et ta cousine. Il y tient beaucoup, ne l'oublie pas.

- Oui, je sais. Ça fait la cinquième fois que tu me le dis, je lui rappelle avec un petit rire affectueux.

- C'est pour pas que tu oublies, ma chérie.

Une des choses que j'aime le plus chez lui ce sont les surnoms qu'il me donne. Il est certes le plus souvent très dur, mais il ne manque jamais de me montrer qu'il m'aime par des mots, des remarques ou des inquiétudes.

- J'oublierais pas, mais si tu continues à me le dire oui j'oublierais puisque j'en prendrais l'habitude.

- T'as raison, enquiquine ton vieux père, grommelle-t-il un brin agacé, mais avec de l'amusement qui me fait glousser.

- Je t'aime beaucoup. Si j'ai un problème, je t'appelle. Et je te recontacte régulièrement pour te donner de mes nouvelles et pour prendre de les tiennes, je déclare en me rendant compte à quel point il me manque et que je dois lui manquer aussi.

- Je t'aime aussi. D'accord, et hésite pas à m'appeler quand l'envie te prend, hein ?

- Pas de soucis ! Allez, je t'embrasse. Bon dimanche !

- Bisous et bon dimanche à toi aussi.

Une petite nostalgie s'empare de moi. Je l'imagine passer son dimanche seul dans notre maison de campagne. Heureusement qu'il y a mes deux chiens pour lui tenir compagnie. J'espère qu'il va s'occuper avec une partie de pétanque ou que Romuald, son meilleur ami va venir boire l'apéro ce soir.

Ma colocataire n'est toujours pas là. J'ai attendu ce matin pour décider quel côté de la chambre entre les deux présents je prendrais. J'espère qu'elle ne m'en voudra pas. Je ne veux surtout pas tomber sur une hystérie ou une pimbêche. Ma phobie. J'ai déjà assez subis dans mon ancien lycée avec la bande d'amis avec laquelle je traînais. Pour au final me rendre compte que je n'étais pas appréciée et qu'en plus le petit ami avec qui je sortais m'humiliait et voulait juste me mettre dans son lit. Et dire que Esteban était mon meilleur ami depuis que j'avais appris à compter à l'école. Il a tout brisé de la sociabilité que je pouvais avoir. Alors rencontrer une nouvelle personne me rend nerveuse. Je dois oublier ces dernières années catastrophiques. Tous les jeunes de mon âge ne sont pas aussi arrogants.