Chapitre 47 - Après une folle soirée

1K 42 11
                                    

Sonia

À la vue de son dos nu, je me fais violence pour ne pas écouler mes lèvres dessus ou agiter mes doigts de douces caresses. Il a quelques bleus vers le bas de son dos et au milieu. Je pose de la glace dessus.

— Ah.

Ce son de bien être, mais de surprise résonne au plus profond de moi et me rappelle presque le gémissement qu'il a lancé hier soir quand je l'ai carressé là.

Nathaniel est assis sur le bord du lit, pendant que je me tiens sur mes genoux derrière et pose de la glace sur ses bleus.

Je suis obsédée par son beau corps et les muscles de son dos qui réagissent quand le froid entre en contact avec sa peau. Je ne peux pas nier que mon bas-ventre reagit et que tout mon corps s'enflamme. Il ne doit pas se douter que je suis en train de penser à des choses peu catholiques alors qu'il doit certainement souffrir à cet instant là.

Après avoir lâché une poche de glace qui retombe sur le lit, je ne tiens plus et me rapproche pour épouser la forme de son épaule d'une main. De l'autre côté s'écoule ma bouche. L'odeur de sa peau virile me soulève et j'ai vraiment envie de plus.

Alors que je colle ma poitrine contre son dos, mes mains glissent sur le devant de corps, effleurent ses pectoraux, puis dévient sur ses beaux abdos.

— Qu'est-ce que tu fais ?

Je comprends à sa voix suave et au souffle qui s'échappe entre ses mots prononcés lentement que sa respiration est irrégulière et qu'il apprécie mes avances. Je remonte mes lèvres vers une oreille et lui chuchote :

— Je continue ce qu'on a pas terminé.

Il cambre le visage quand le bout de mes doigts se glissent sous l'élastique de son pantalon et longe le V que forme sa musculature.

— J'attendais que ça.

— Moi aussi.

Et dire que si cet enfoiré l'avait encore plus abîmé, il serait en ce moment à l'hôpital...

Je me colle davantage à lui et colle des baisers vers sa tempe alors que mes doigts s'enfoncent vers son boxer. Il est chaud. D'une autre main, je parcours son torse sauvagement pendant qu'il soupire. Je veux l'entendre gémir.

— Fais-moi ce que tu veux, s'il te plaît.

La façon tendre, à la fois impatiente et sauvage qu'il le prononce m'ennivre et je colle un baiser sur sa joue avant de dire :

— T'inquiète pas, laisse-toi aller. Ce soir, c'est moi qui m'occupe de toi, bébé, prenée-je une voix plus entreprenante avec amusement.

Il sourit légèrement, mais je fais exprès de plonger ma main sous son boxer pour qu'il change d'expression.

— Sonia...

Je sens qu'il commence à comprendre ce que je peux lui faire ressentir. Mon intimité s'enflamme et cette sensation de mon désir qui réagit face à lui qui se laisser aller me rend folle.

Sans attendre, j'empoigne son sexe devenu raide sans cesser mes baisers. Mes doigts titille un de ses têtons et il gémit encore. J'espère qu'il va oublier la douleur de toutes ses blessures.

— Je t'aime tellement, glissée-je avec empressement et émotion alors que je fais des mouvements vifs de bas en haut.

Il lâche un nouveau crie plus fort en aggripant le bord de la couette. J'ai déjà fais cela à Esteban, mais il n'a jamais été excité à croire que je faisais sans doute mal. Mais avec Nathaniel, je me pose aucune question et c'est mon désir qui commande.

Une Première Fois [Amour Sucré Nathaniel] Réécriture T1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant