Princess vient du royaume sous les mers, elle connait les bonnes manières et le protocole et n'est pas du genre à se laisser marcher sur les pieds.
Sorcière vient des marais, tête en l'air et fêtarde, elle est toujours prête pour de nouvelles découv...
La Côte d'Ivoire est un pays enclavé avec la mer à côté...
Mais notre histoire ne se passe pas en Côte d'Ivoire, donc si vous voulez en savoir plus sur ce pays, refermez ce livre. Sinon, continuez votre lecture.
Notre histoire se déroule dans un royaume sous la mer. Dans ce royaume, les gens passaient leurs journées à ne rien faire, car tout leur temps était pris par le protocole. En effet, il était d'usage que lorsqu'on croisait un membre de la famille royale on le saluait et on se prosternait longuement. Le problème, c'est que tout le monde dans le royaume faisait partie de près ou de loin de la famille royale. Les histoires de consanguinité, c'est quelque chose... Du coup, tout le monde passait ses journées à se prosterner et à discuter pour savoir qui avait le plus haut rang et qui devait se prosterner face à l'autre. Tout ça fiche de sacrés maux de crâne, et surtout ça flingue le dos et les genoux de se prosterner 20 fois par jour.
Les gens de ce royaume étaient aussi très snob. Normal, en même temps, quand on reçoit des hommages de tout le monde tous les jours.
Et parmi ces gens snobs, il y en avait une qui se détachait du lot: Princess. Une des nombreuses princesses du royaume qui se prenait pour la seule et unique et exigeait en conséquence de recevoir tous les égards dus à son rang. Princess était une vraie peste, à toujours faire des caprices et à exiger d'obtenir tout ce qu'elle voulait immédiatement. Par exemple, des boucles d'oreille faites avec des dents de murène. Facile... Et pas du tout dangereux.
Princess était bien sûr très à cheval sur le protocole: elle faisait des pieds et des mains pour que les révérences qui lui étaient adressées soient parfaites, si bien que quand on la croisait on pouvait passer plusieurs heures devant elle à s'agenouiller encore et encore jusqu'à ce qu'elle décide qu'elle était satisfaite du salut. Pas étonnant dans ce cas que tout le monde essayait de l'éviter et de ne pas croiser son chemin.
Chose assez facile, en vérité, car elle était constamment suivie par un ménestrel qui chantait ses louanges et annonçait son passage aux gens pour qu'ils se préparent à se prosterner à son arrivée. Ainsi on entendait résonner au fond de la mer ces quelques vers, déclamés par un barde passionné: "Voici la princesse la plus belle, qui ne se trimbale pas avec une pelle ni une 4L, mais qui fait plier les poutrelles devant elle..."
Princess, aussi capricieuse soit elle, s'accordait très bien en caractère avec un de ses nombreux prétendants, le fils de Sa Majesté du royaume voisin, Prince. Ce dandy était à peu près aussi imbuvable que Princess, et disait de lui même : "Le plus fort c'est Prince, le plus beau c'est Prince, et personne ne peut s'habiller comme Prince..."
Oui, car Prince avait un défaut plus exacerbé que les autres: il était fou de vêtements, mais avait des goûts vestimentaires exécrables. Ce qui donnait des tenues tellement criardes et désunies que ça brûlait les yeux de ceux qui les regardaient trop longtemps. Prince avait aussi un faible pour ses longs et magnifiques cheveux. Là dessus, il était sur la même longueur d'onde que Princess. Tous les deux envoyaient leurs serviteurs leur chercher des algues et toutes sortes d'onguents pour leurs cheveux tous les matins, et ils passaient des heures à en prendre soin.
Les deux royaumes marins étaient amis de longue date, et Prince et Princess étaient promis en mariage l'un à l'autre depuis leur naissance. Prince, sûr de son bon droit, menait une cour assidue auprès de Princess, avec déjà la date du mariage en tête.
D'ailleurs, il était évident pour tout le monde aux deux royaumes que ces deux-là iraient très bien ensemble...
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Voila c'est finit pour aujourd'hui. Une petite introduction sur le monde et sur notre héroïne : Princess
La voici au début de notre histoire.
< N'hésitez pas à commenter, une critique sensée fait toujours avancer. >
À la semaine prochaine.
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