Chapitre 17 : Une prison dans les nuages

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Sept ans et demi auparavant

J'avais un horrible mal à la tête. On m'avait assommé sans ménagement. J'ignorais où j'étais, si j'étais toujours dans les aires ou pas mais je n'entendais aucun bruit. J'ouvris les yeux et là, une explosion de blancheur m'agressèrent les pupilles. J'essayais de rouvrit doucement mes yeux. J'y suis parvenue et après quelques minutes d'accommodation je pus observer la pièce. C'était simple, elle était antérieurement blanche, du sol au plafond en passant par les murs. Du bout des doigts je toucha le mur qui était juste à côté de moi et je sentais que les murs n'étaient pas dur, ils étaient molletonnés. Il n'y avait aucun objet qui encombrait la pièce. Elle n'était pas très grande. Il n' y avait aucune ouverture, je ne voyais pas de porte mais je me doutais qu'il y en avait quand même une. Je voulus m'asseoir mais ma tête c'est mise à tourner alors je resta immobile un moment, et je pense même m'être rendormis.

Mais la tranquillité ne dura pas longtemps. Une femme c'était mise à me secouer. J'ouvris les yeux mais je les referma encore. Je pensais que je ne me ferai jamais à cette blancheur. Après un petit temps d'adaptation je la regarda. C'était celle qui était en Corée. Elle m'ordonna de me lever mais je ne pouvais pas j'avais trop mal à la tête. Elle n'en pris pas compte et m'obligea à me lever. Elle m'aida à marcher jusqu'à une autre pièce. J'ignorais ce qu'il m'avait fait mais j'avais l'impression que mon crane aller exploser et l'horizon ne voulait pas rester droit. Elle me jeta sur une chaise qui faillit basculer sous le choc. Elle me laissa seule dans une autre pièce toute blanche sauf que dans celle-ci il y avait une table et deux chaises toutes blanches elles aussi. Maintenant que j'étais assez stable, j'observai ce qui m'entourai. Face à moi il y avait un miroir, j'ignorai pourquoi dans une pièce pareil ils avaient mis un miroir mais je me vis. J'avais les cheveux en broussailles, on aurai put croire qu'ils s'étaient pris dans des ronces. J'avais de grosses cernes sous les yeux, j'avais du sang qui coulait de mon arcade sourcilière. Je leva la main et toucha pour vérifier, je saignais bien. J'ignorais comment j'avais eu ça mais ce n'était pas bon signe.

Je resta fixe sur mon reflet. Puis je vis Isobella, Isobella qui était effrayée, elle pleurait, j'ignorais ce qui lui avait fait mais elle avait peur. Et je revis son visage se décomposer lorsque son père avait refusé l'échange. Puis elle avait disparut sous un tas de pierre, j'aurai put tuer sans état d'âme ses deux kidnappeurs mais lorsque j'avais voulut le faire il m'avait pris en otage. Et je fus contente que Timoté ait refusé la deuxième offre. J'étais entrée dans un engin volant qui faisait un vacarme puis je me souvenais de rien d'autre. Je repensa à ma vision d' Holga qui m'avais permit de deviner qu'elle était là. J'espérais qu'elle avait survécu. Mais mes pensées s'arrêtèrent là, la porte venait de claquer.

Je regarda le nouvel individu. C'était un homme, il était dans la force de l'âge, il devait avoir une cinquantaine d'années. Il avait presque tous les cheveux blanc. Il avait les yeux marron claire. Il paraissait honnête, il s'assit face à moi, dos au miroir. Il m'observa puis il se mit à parler. Sa voix était grave limite cassé.

«Quel est votre nom?

_Et vous?

_Je voudrais juste vous poser quelques questions, j'ignore pourquoi on vous a amené ici mais je dois procédé à l' interrogatoire. Ce ne sera pas long.

_J'ai tout mon temps. Je suis coincée dans un endroit où tout est blanc. Et je ne sais pas où je suis donc j'ai tout mon temps.

_Vous n'êtes pas répertorié dans nos donnés, vous n'avez aucune identité dans aucun pays. D'où venez-vous?

_De Falmable.

_Où est-ce? De quel pays?

_Écoutez monsieur, vous perdez votre temps, nous ne sommes pas du même monde. Retournez dans vos bureau où je ne sais où. Ça ne sert à rien de m'interroger vu que vous ne connaissez pas mes réponses.

Le Secret des Mondes 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant