Sept ans et demi auparavant
Mon père n'avait pas cédé. Il m'avait ramené. Il en avait profité pour rester quelques jours avec nous car il ignorait qui était le prochain gardien. Chez les moines nous avions trouvé quelques indices mais pas assez pour le localiser.
Dans les vieux livres, certains parlaient des quatre gardiens. Tandis que d'autres en parlaient de cinq. Le gardien de l'air se trouvait en Afrique. Apparemment, c'était le seul qui ne mourrait pas de vieillesse. S'il mourrait, c'était parce que quelqu'un l'avait tué. Il avait la même puissance que les autres gardiens, mais sa sagesse et son savoir le rendait plus fort. Si tout allait bien, il ne s'était presque pas régénéré. Cela voulait dire que cela faisait longtemps qu'il vivait et qu'il devait contrôler son pouvoir mieux que quiconque.
Alors, nous sommes partis. Dès que mon père eut du réseau, il avait appelé ma mère et lui avait expliqué dans les grandes lignes qu'il m'avait retrouvé, et que j'étais hors de danger. Nous avions mis deux jours à arriver chez nous. Ma mère m'avait serré fort dans ses bras, elle s'était mise à pleurer de joie ainsi que mes frères.
Les gardiens et mon père étaient restés trois jours avec nous puis ils étaient partis pour l'Afrique plus précisément le Kenya. Ils ne savaient toujours pas où le trouver mais le Kenya permettait d'être environ au milieu de l'Afrique. Je m'étais promis d'aller à Falmable, retrouver Holga ou les parents d'Amalia pour les prévenir dans une semaine.
Les trois gardiens accompagnés de Timoté se trouvèrent au Kenya. Tout le monde était sous pression. Ils stressaient car il se pouvait que d'autre voudrait les kidnappés. Ils cherchèrent un peu partout, surtout dans les villages, au beau milieu de la savane. Ils demandaient si quelqu'un avait rencontré une personne assez vieille avec des dons particuliers mais personne ne semblait en avoir entendu parler. Une semaine passa très vite. Ils n'avaient toujours pas trouvé d'autres indices. Ils rencontraient des personnes très généreuse, ils étaient souriant malgré leur misère. Les enfants leur montraient des choses tellement simples mais qui faisait tellement leur bonheur que ça toucha les voyageurs. Deux semaines furent vite passé. Ils n'avaient toujours rien trouvé.
La semaine passa à une lenteur massacrante. Lorsque ça faisait une semaine qu'ils étaient partis je décidai d'en parler à ma mère.
« Maman, je vais partir.
— Quoi ? Non tu restes avec nous.
— Non je dois prévenir les parents d'Amalia de sa disparition.
— Ton père t'a dit qu'il ira la sauver après avoir trouvé le dernier gardien.
— Oui mais ça fait déjà deux semaines qu'elle est avec eux, tu imagines ! Et ils ne le trouveront sûrement pas demain alors je dois prévenir ses parents. C'est le moins qu'on puisse faire. Je pense que le mieux c'est que ce soit ses parents qui la sauvent. Papa a autre chose à faire, il me la bien fait comprendre. C'est grâce à elle que je suis toujours vivante. Elle m'a protégé et m'a sauvé plus d'une fois. Elle t'avait même prévenu que j'allais bien alors qu'elle était morte. Nous pouvons bien faire ça. Ce n'est pas à papa de décider si elle doit mourir avec ces sadiques ou pas. J'aurais dû les prévenir déjà depuis une semaine mais je ne l'ai pas fait pour laisser une chance à papa. S'il te plaît maman. Ce sont ses parents. Mets-toi à leur place, si c'était moi, tu aurais voulu le savoir et me sauver. Plus nous attendrons moins nous aurons de chance de la récupérer vivante. Je ne peux pas la laisser. C'est au-dessus de mes force Maman. Je serai prudente.
— D'accord mais je veux que tu sois de retour dans trois jours maximums.
— Merci maman !!» Je prépara vite mes affaires et ma mère m'accompagna jusque la forêt où se trouvait le passage. Je lui dis au revoir et je disparus dans les ténèbres.
«Madame ! Madame ! Venez vite !
— Qu'est-ce qu'il y a ? Ils l'ont trouvé ?
— Non ce n'est pas pour ça. Nous venons de perdre le signal, le contact ne doit pas se faire où elle est partie mais écoutez aussi c'est important.
«Maman je vais partir. [...]
— Merci maman!!»
— Ça voudrait dire que...
— Oui madame j'en ai bien l'impression. »
Elle sortit de la pièce en courant. Elle ne pouvait le croire. La personne qu'elle avait pris en appâts devenait plus importante que celui qu'elle voulait. Elle courait comme si sa vie en dépendait. Elle arriva enfin devant la porte, et elle l'ouvrit à la volé.
J'étais en train de méditer lorsque la femme arriva comme une folle dans ma cellule. Elle paraissait tordue à l'origine mais là sa tête valait le coup d'œil. Une lueur malsaine éclairer son regard et son visage était déformé par l'excitation. Puis elle me surprit davantage.
« Es-tu immortelle ?
— Mmmh... de quoi parlez...
— Tu es immortelle ! Me cria-t-elle dessus en attrapant mon col et ayant son visage très proche du mien. A ce moment-là elle était vraiment une folle.
— De quoi parlez-vous ?
— Tu étais morte n'est-ce pas ? Tu as ressuscité !
— Je ne comprends pas désolée.
— Arrêtes de jouer à ce petit jeu avec moi ! Tu sais très bien que je dis la vérité !
— Alors pourquoi vous venez me voir m'arracher des aveux si vous savez vraiment tout ?! Commençais-je à m'énerver. Elle me regarda sans rien dire, et me lâcha après une hésitation. Elle se redressa et me toisa de toute sa hauteur.
— Tu as raison. Je voudrais juste savoir si tout le monde est immortel comme toi.
— Je NE suis PAS immortelle !» Alors elle resta silencieuse et elle me tourna le dos pour partir. Je savais d'où elle pêchait cette information. Isobella avait dû en parler même si j'ignorais pourquoi elle aurait fait ça mais c'était la seule explication. Alors je me mis à taper contre les murs molletonnés. Je m'étais habitué à le faire pour me faire bouger et me défouler.
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Le Secret des Mondes 2
FantasyRetrouver les aventures de Amalia et de ses amis. La jeune elfe va devoir affronter le temps et se préparer à la guerre. Elle devra faire face à bien des épreuves. Aider des ses amis et de sa famille, elle se reconstruira et se battra pour parvenir...