Chapitre 19 : Message inespéré

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Sept ans et demi auparavant

Je me rendis compte que je mettais endormi dans l'eau. Je remonta rapidement à la surface mais je ne me trouvais plus dans la salle de bain. La lumière du soleil m'éblouis. Une fois habituée à la luminosité je reconnus l'endroit. J'ignorais comment je me trouvais là mais je savais que c'était une chance inespérée. Je nagea jusqu'à la feuille de nénuphar la plus proche. Je me souleva et je grimpa sur celle-ci. J'observai où je me trouvais. C'était bien réel. J'étais à Nénuphris. Comment avais-je put me rendre dans un autre pays, un autre monde ? Je reconnus, j'étais pas proche de chez l'ami de Klaus. Je courus comme si ma vie en dépendant, j'ignorais les regards interrogateur des passants. Je devais rapidement trouver Klaus car je ne savais pas combien de temps j'avais devant moi. Je n'étais même pas sûr que Klaus se trouvait à Nénuphris mais je devais tenter. Je frappa à la porte. Etan m'ouvrit. D'abord surprit, le meilleur ami de Klaus écarquilla les yeux puis il me souria.

«Ah Amalia! Je me souviens bien de toi. Ravis de te revoir.

— Tu me vois? Je suis vraiment là! Oh c'est génial!!!

Je lui sauta dans les bras tellement j'étais heureuse.

— Klaus est - il là?

— Euh... oui. Klaus!! Sinon ça va?

— Pas vraiment... Ah Klaus je suis trop heureuse de te voir!!

— Amalia, qu'est-ce que tu fais là? Tu es pas sensée être là bas?

— Si, puis-je te parler seul à seul?

— Bien sûr, suis moi.» Il m'emmenait dans une des chambres. Lorsqu'il avait fermé la porte je me mis à parler.

«Klaus, c'est très urgent. J'ignore combien de temps il me reste. Il faut que tu ailles sur Terre retrouver Isobella. Elle a un micro sur elle, j'ignore en quoi ça consiste mais elle le saura sûrement. Il faut impérativement que tu lui enlèves parce que mes kidnappeurs découvrent chaque jour de nouvelles choses sur nous, il faut absolument que tu la retrouves et lui enlève.

— D'accord j'essayerai. Mais comment ça tes kidnappeurs?

— J'ai été kidnappée, je suis même droguée pour que je ne puisse pas me défendre. J'ai besoin de toi. Fais le. Tu es mon seul espoir...»

à peine ma phrase terminée, j'étais tirée vers l'extérieur. Une force invisible me tirait avec une telle puissance que je ne pouvais rien faire, je ne pouvais lutter. Elle me traînait hors de la maison avec une extrême rapidité je me trouvais là où j'étais sortie de l'eau et je fus jetée dans l'eau. Et là

C'est alors que je me réveilla dans la salle de bain. Je regardai autour de moi et j'étais bien de retour. J'ignorai si je l'avais entièrement imaginé ou s'ils m'avaient vraiment vu mais au moins j'avais essayé. Je sortais du bain. Je m'habillais avec de nouveau vêtements puis j'allais au toilette. Je brossai mes cheveux qui étaient un nid à nœud et me fis une tresse. Je m'observai un instant dans le miroir. Mes traits étaient tirés. J'avais de grosses cernes sous les yeux. J'avais juste finis de me coiffer qu'on frappait à la porte. Avant même que je réponde, la porte s'ouvrait sur la femme. Elle n'exprimait aucune expression, elle ne faisait même pas son sourire habituellement moqueur et sadique.

Elle me mit des menottes aux poignets et aux chevilles ce qui n'étaient pas habituel puis nous marchions. Je sus que nous n'empruntions pas le chemin habituel. Nous sommes arrivées dans des couloirs gris ce qui me choqua. Nous traversions une salle où travaillaient des personnes. Ils ne levèrent même pas la tête comme si c'était le même cinéma tous les jours. Puis nous avons continuer à marcher dans les couloirs où nous croisions de temps en temps des personnes habiller tout en noir. Et enfin nous nous sommes arrêter devant une porte. Il y avait deux gardes. La femme passa par la porte en me laissant aux deux hommes qui me regardaient. L'intention de m'échapper m'effleura un instant l'esprit mais je me doutais que je n'arriverai pas à sortir. Alors j'attendais sagement la femme. Mais elle ne viendrait jamais.

C'est un homme qui ouvrit la porte et qui me fit entré. Il me laissa dans une salle toute blanche mis à part un mur tout en verre. Je voyais de l'autre côté. Il y avait beaucoup d'écrans et plusieurs personnes dont l'homme et la femme qui m'avait kidnappé. Ils me regardaient. Je ne savais pas ce qu'ils contaient faire mais je craignais le pire. Contre toute attente l'homme qui m'avait conduite dans cette pièce se mit à parler presque chaleureusement.

«Bonjour Amalia. Je suis heureux de pouvoir enfin te parler.

— Qu'est-ce que vous voulez?

— Nous voudrions que tu nous parles un peu de toi.

— Pourquoi?

— Pour apprendre à te connaître.

— Pas la peine. Vous avez besoin de rien savoir sur moi.

— Bon très bien. Je peux commencer si tu préfères.

— Je préfère rien du tout! Lâchez moi c'est tout ce que je vous demande! Laissez moi tranquille!

— Du calme.

— Ramenez moi dans ma cellule où je ne suis pas obligée de voir vos pungs!»

Je les voyais interpeller puis la femme est venue me chercher et nous avons fait le chemin inverse. Et avant de fermer la porte elle me demanda:

«Qu'est-ce que des pungs?

— Vos têtes en plus familier.»

Le reste de la journée se passa comme toutes les autres. Je passai le plus clair de mon temps à méditer. Puis un ou deux jours après, la femme était revenue. Nous avons encore tout traversé et on m'a mise dans la même pièce vitrée. Ils me regardaient mais l'homme n'avait pas l'air de vouloir parler. Il se tourna vers une femme qui était devant un écran. Elle appuya sur un bouton et là j'ai crus que j'allais mourir. Des multiples décharges me parcoururent. Elles traversaient mon corps et en ressortaient. J'avais l'impression que des milliers d'aiguilles me transperçaient la peau, en ressortaient pour mieux y entrer une seconde fois. J'ignore combien de temps cette torture dura mais quand cela cessa je ne m'étais jamais autant sentie soulagée. Je m'étais écroulée au sol. Je reprenais mon souffle avec peine. Mes oreilles bourdonnaient, j'avais l'impression d'être dans du coton. Je réussi tout de même à comprendre un peu ce qu'ils disaient.

«Vous voulez la tuer ou quoi?! S'énervait quelqu'un.

— Non nous voulons voir comment son corps supporte les dangers. Ne vous inquiétez pas nous savons ce que nous faisons. Elle n'a pas voulut parler alors maintenant nous passons directement à la seconde phase. Allez-y recommencez.» Quand j'entendis ça je leva la tête et leur lança mon regard le plus noir. C'était des monstres, jusque là je ne les aurai pas traité ainsi mais j'étais obligée de le constater. Mes pensées s'arrêtèrent là quand les décharges encore plus puissantes pénétrèrent tout mon corps. Mais je ne pouvais pas résister plus longtemps et je plongea dans le noir.

Les cris cessèrent mais les bips les remplacèrent. L'infirmière hurla d'arrêter les charges. Il fallait la ranimer car son cœur c'était arrêté. La sueur se mit à couler dans le dos d'une femme qui était resté en retrait dans un coin de la pièce. Elle avait le souffle saccader. Elle ne pourrait pas supporter de la voir mourir. Les hommes étaient d'un sadisme. Ils disent faire ça pour la science mais la science n'a jamais était définit par des meurtres en série. Elle s'était approchée. Elle était coller à la vitre, elle regardait avec des yeux humides l'infirmière qui faisait de son mieux. Puis elle se mit à respirer normalement quand la vieil femme les regarda avec un signe de tête. Elle était hors de danger. Mais lorsqu'elle fut de nouveau dans notre salle, elle passa un savon à l'homme.

«Vous pensez vraiment que faire ça, ne la tuera pas? C'est vrai elle a survécu à une dose qui aurait été trop élevée pour quelqu'un de normale mais elle ne pourra pas résister longtemps ainsi! Vous ne pouvez pas faire une chose pareil. Mon travail n'est pas de sauver des personnes que vous essayer de tuer. Si vous continuer alors je démissionne. Je ne peux pas supporter d'être mêler à ça. Choisissez.

— Très bien nous n'avons plus besoin de tes services merci pour l'avoir ranimer. Nous trouverons quelqu'un d'autre.

— Comment vous pouvez être aussi insensible?

— C'est simple je ne tiens pas à mes employés, ils sont remplaçables.

— Je ne parles pas de ça! Je parles de la fille!

— C'est simple c' est un monstre caché sous la peau d'une jeune fille.

— C'est vous le monstre!!»

Le Secret des Mondes 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant