Après la guerre - Dramione

Chapitre 37 : Une jolie fin d'année

PDV Hermione

Deux semaines avaient passé. Deux semaines au chevet de Drago, à ne le quitter que pour la salle de bains ou les toilettes, en un temps record. Je mangeais près de lui, je dormais dans le fauteuil de sa chambre. Nos amis étaient toujours là aussi. Nous n'attendions qu'une seule chose : voir ses paupières battre, son sourire illuminer notre longue journée. Le professeur McGonagall passait aussi très régulièrement, avec Abelforth Dumbledore. Ils étaient épuisés.

Ils avaient dû, en plus d'assurer les cours, rechercher les personnes qui avaient voulu rejoindre la Magie Noire pour former une nouvelle guerre. Grâce à eux beaucoup de ces Mangemorts étaient partis pour Azkaban.

PDV Drago

J'émergeais difficilement. J'avais l'impression d'avoir dormi pendant une éternité et un mal de crâne me lançait de manière totalement atroce.

- DRAGO ! cria une touffe de cheveux en me sautant dessus.

J'embrassais ma copine comme si je ne l'avais pas vu depuis des mois, et lorsque notre baiser pris fin de la gardait près de moi pour pouvoir la regarder encore et encore.

- On a eu tellement peur, souffla Pansy.

Tous mes amis vinrent se serrer autour du lit et nous fîmes un câlin collectif. Je n'avais jamais eu ce genre de moment avant, à part avec Pansy et Blaise, dans l'intimité. L'année dernière, j'avais beaucoup d'amis, mais aucun aussi précieux qu'eux. Cette année j'avais fait beaucoup de tri dans mes fréquentations et j'en étais très fier. Je n'aurais pas voulu de meilleur réveil que celui-ci. Abelforth Dumbledore et McGonagall nous regardait depuis un coin de la chambre, plutôt émus.

- Depuis combien de temps je suis ici ? je demandais en voyant la fatigue marquer leurs traits.

- Bientôt deux semaines, compta Luna.

L'après-midi même nous rentrâmes tous au château. Je profitais des derniers rayons du soleil couchant avec Hermione, qui me serrait exagérément fort dans ses petits bras. Elle me raconta tout ce que j'avais manqué ces derniers jours.

Je ne l'écoutais pas tellement en réalité. Je réfléchissais surtout au fait qu'on était passé à deux doigts de la catastrophe et qu'on avait eu beaucoup de chance. Je faisais tourner une de ses boucles brunes autour de mon index avec mon pouce. Si on avait un enfant ensemble, je voudrais qu'il ait ses cheveux bouclé et mes yeux bleus. Je la regardais encore me faire de grands mouvements avec les bras pour me raconter je ne sais quelle scène. Je pouvais voir le détail coloré de ses iris, ses quelques tâches de rousseurs mises en valeur par le crépuscule.

Je passais les mains sur ses bras, faisais tomber les bretelles de son débardeur pour mieux admirer ses clavicules. Elle était si jolie.