Après la guerre - Dramione

Chapitre 4 : Enfin de retour

HERMIONE

- CHUT, ÉCOUTES-MOI. Je me demandais juste si tu étais prête à le faire ?

- Hum... Je ne savais pas quoi répondre, on ne m'avait jamais parlé de sexe auparavant, ce qui me m’étonna encore plus.

J’évitais la question, prétextant que je devais rejoindre les autres préfets puisque l'on arrivait dans peu de temps. Je couru dans le train jusqu'à arriver dans un endroit où j'étais sûre qu'il n'allait pas me trouver, ce qui me rassura un peu. Je n'avais jamais eu aucune discussion avec personne sur les rapports sexuels, alors je m'effondrais en larmes. Trop d'émotions en une seule journée, et cette discussion m'a prise au dépourvu et mise dans un embarras sans nom. Un jeune homme vint me voir pour me consoler. Je ne comprenais pas ce qu'il me disait puisque je sanglotais trop fort, mais je reconnu la voix et à qui elle appartenait, ce qui m'énerva fortement.

- Malfoy, qu'est-ce que tu veux ?

- J'étais en train de te consoler, jusqu'à ce que tu m'agresses. Petite lionne, va.

- Désolée, je suis à fleur de peau. Maintenant tu consoles les Sang de Bourbe ? Ce n'est pas le genre de la maison habituellement.

- Je t'ai dit que j'avais changé donc il n'y a rien d'étonnant à ça, mais comme tu es chiante, mieux vaut que je m'en aille dans ce cas. À moins que tu ne veuilles me parler de tes problèmes de fesse avec Wistiti ?

- Nan mais pour qui tu te prends de me dire ça comme ça ?! je haussais le ton, attirant quelques regards indiscrets.

- Calmes-toi, je ne savais pas que c'était un sujet sensible !

- Nan mais t'es sérieux ? Je ne parle pas de ça avec toi !

- Toi par contre tu n'as pas changée, tu es toujours aussi coincée, même après la guerre.

- Quel con, lui dis-je en lui assénant une bonne claque.

- Mais tu ne vas vraiment pas bien ! Je viens pour te consoler et c'est comme ça que tu me remercie ?

- Je suis désolée je n'aurais pas dû. C'est vrai que tu as changé mais tu ne peux pas comprendre ce que moi je ressens.

- Ah, je vois...

- Tu vois quoi ?

- C'est par rapport à...

- Par rapport à quoi ? je m'impatientais.

- Je ne vais pas le dire...

- Si ou je te fous une gifle. Encore.

- Tu ne l’as jamais fait avec Weazmoche et tu as peur, dit-il en levant les mains en l'air comme pour prouver son innocence.

- Hein ? je fis semblant de ne pas comprendre.

- Le sexe, Granger.

Je tournais les talons et déambulais à travers le train, pour ne plus le voir ni lui, ni Ron. J'entendis les freins du Poudlard Express crisser sur la voie ferrée, et je sautais de joie à l'idée de sortir de ce train mais il fallait que j’aie une discussion sérieuse avec Ginny, la seule amie qui pouvait m'expliquer tout ça. Contente de pouvoir enfin sortir de ma cachette secrète, je me jetais en dehors du train pour aller saluer l'homme qui disait :

- Première année, suivez-moi les première année, s'il vous plaît !

Il me vit et m'étreint rapidement.

- Hermione, je suis si content de te voir de retour, dit Hagrid en faisant tomber une larme dans sa grosse barbe.

- Moi aussi je suis heureuse Hagrid, vous et le château m'avez tellement manqué. Je ne sais pas ce que je deviendrais le jour où je ne viendrais plus ici.

- Tu deviendras une magnifique jeune femme d'affaires et tu auras une splendide petite famille, sanglota le géant en essuyant une autre larme. Alors comme ça tu es préfète en chef ? Félicitations, je suis fier de toi, ça veut dire qu'on se verra très rapidement pour les réunions ! sourit-il, avant de se reprendre. Oups ! J'en ai encore trop dit !

- Merci, je dois y aller je dois intercepter le hibou qui doit me donner le mot de passe de ma maison. Le devoir m’appelle !