Chapitre 3 : Nouveau directeur

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HERMIONE

- Monsieur Dumbledore, je ne m'attendais pas du tout à vous revoir. Que faites-vous ici ?

- Et bien ma très chère Granger, j'ai pris le poste de directeur.

- Excusez-moi, je ne voulais pas... dis-je en rougissant, rattrapant précipitamment la petite larme qui s'était échappée.

- Ne t'inquiète pas. Je reste Abelforth, mais je suis directeur. Vous devez vous poser des milliers de questions, quelles sont-elles ?

- Pourquoi maintenant les préfets en chef partagent un dortoir ? demanda Nina.

- Pour que vous puissiez vous réunir le plus régulièrement possible afin de débattre sur les événements à venir pour les différentes maisons, organiser le bal de la rentrée, celui de Noël, celui de fin d'année, et tout un certain nombre d'autres choses que vous découvrirez en temps venu, répondit le directeur.

- Quels sont nos mots de passe ? demandais-je.

- Quand vous venez seul c'est le nom des quatre fondateurs dans cet ordre, "Helga Poufsouffle, Rowena Serdaigle, Salazar Serpentard, Godric Gryffondor", et un mot de passe pour quand il y a des invités qui sera Felix Felicis. Bien sûr il ne fonctionnera que s'il est utilisé en votre compagnie, et par un non-membre du dortoir.

- Comme la potion, répondis-je en cœur avec Louis.

- Exactement, sourit Abelforth Dumbledore. D'autres questions ?

- Quel sont les mots de passes de nos maisons ? demanda Nina.

- Nous vous les communiquerons par une lettre comme à l'instant, maintenant, si vous le voulez bien, allez prévenir les élèves de mettre leurs robes de sorciers. Concernant les première année, expliquez-leur ce qu'il se passera lorsqu'ils arriveront. Merci bien, j'espère que votre cohabitation se passera au mieux, et sur ce, à ce soir. Oh ! J'allais oublier. Voici vos insignes. Vous les porterez tout le temps, sauf quand vous dormirez bien sûr.

Je sortis du compartiment, heureuse d'avoir de nouvelles responsabilités mais aussi angoissée à l'idée de partager ma salle commune avec Malfoy, et à la réaction de Ron avant mon départ, je me sentais importante. Je me chargeais de faire ce qu'on m'avait demandé dans la partie du train qui m'était assignée avant de retourner dans mon compartiment, où tout le monde me regardait d'un air interrogateur. Je leur dis :

- Les autres préfets en chef sont Louis Wilde de Serdaigle, Nina Talma de Poufsouffle...

- Qui est celui de Serpentard ? me demanda Luna.

- Malfoy.

- Quoi ?! Ce pauvre con est préfet en chef après tout ce qu'il a fait ?! hurla Ron. Dis-moi que c'est une blague !

- Je suis désolée.

- Et en plus il va partager ton dortoir ! réalisa-t-il, horrifié. Essaye de me trouver au moins une bonne nouvelle, s'il te plaît.

- Au moins on ne dort pas dans la même chambre, je soufflais timidement.

- Encore heureux ! Il ne manquerait plus que ça, s'exclama Ginny.

- Sinon, on arrive dans très peu de temps et vous devriez mettre vos robes.

- OK ! s'exclamèrent-ils tous en chœur.

Ron s'approcha de moi et m'embrassa langoureusement, l'air de dire "tu m'appartiens et je te protégerais toujours de ce con", ce qui me fit rire intérieurement, et ensuite il me demanda de le suivre, ce que je fis. Tout le monde nous regarda d'un drôle d'air et Ron leur dit qu'on devait discuter en privé, ce qui m'étonna, car il ne venait jamais me parler seul à seule quand nous étions avec des amis, alors je m'inquiétais en pensant que c'était quelque chose de grave. Il me regarda amoureusement et m'embrassa, jusqu'à ce que nous ne puissions plus respirer. Il me dit d'un ton grave :

- Il faut que je te dise quelque chose de sérieux, mais qui est assez gênant...

- Dis-le moi, tu ne seras pas jugé, je t'écoute.

- C'est à notre sujet...

- Continue, je répondis de plus en plus inquiète en en pensant qu'il voulait rompre.

Je pense que la tristesse dû s'entendre dans ma voix, car il me répondit en me rassurant.

- Ne t'inquiète pas, je ne veux pas rompre, je tiens trop à toi.

- Alors quoi ? Ron tu m'inquiètes, tu m'as trompé c'est ça ? Je savais que quelque chose n'allait pas quand tu m'avais appelé. Comment ai-je pu être aussi cruche de penser que tu attendrais ? Et dire que je te croyais différent... dis-je avec les larmes qui montaient tellement vite que ma vue se brouillait.

Puis, ce qu'il me dit me perturba pendant un long moment.

Après la guerre - DramioneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant