Chapitre 10 : Révélations

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PDV Hermione

Les larmes me montaient aux yeux, je n'arrivais plus à respirer, à trouver les mots pour ce qu'il venait de dire. J'étais choquée, j'aurais pensé que Ron aurait attendrait comme moi jusqu'au jour où on en reparlerait (mais qui ne risquait pas d'arriver puisque après ces révélations, je n'avais jamais été aussi sûre que je voulais le plaquer) mais non, monsieur Ronald Weasley avait ses désirs sexuels et ses envies à satisfaire !

- Non mais tu te fous de moi ! je me mis à hurler.

- Hermione, je suis désolé, s'il te plaît ! il me supplia.

- Tu veux que je te pardonne, mais tu te rends compte de ce que tu as fait ? Et j'étais quoi moi ?! JUSTE UNE FILLE SUR LA LISTE DE CELLES QUE TU COMPTAIS BAISER ?! J'aurais au moins pensé que tu aurais attendu que je sois prête ou qu'on ne soit plus ensemble, mais non !

- Non, tu ne comprends pas ! il s'agaça, mais sans élever la voix.

- Oh si je comprends très bien même, encore heureux que je n'étais pas amoureuse de toi ! TU TE RENDS COMPTE OU PAS ?! Parce que si tu te rends pas compte, c'est que vraiment, Ronald, tu es trop con pour qu'on puisse soigner ça, je déversais mon venin sur lui, sur ce connard qui m'avait trompé en à peine trois jours de pause.

Comment a-t-il réussi à faire ça en trois jours ? Alors en fait, pendant que j'étais à l'infirmerie dans le coma, lui il allait se taper des nanas ! Le respect est mort ! Et encore, je ne suis pas amoureuse. Même si je ne l'étais pas, je ne lui ai pas manqué de respect contrairement à lui. Je ne sais pas comment je pourrais le regarder dans les yeux à partir de maintenant...

- Hermi... il couinait en essayant de prendre ma main.

- Oh ta gueule ! Aies au moins le courage de me dire qui c'était ?

- On était invités à une fête, Harry et Ginny n'étaient pas d'humeur à rire alors ils sont rentrés voir comment évoluait ton coma. Je ne savais pas quoi faire, j'étais triste, alors j'ai bu un peu pour me changer les idées... Elle est venue, elle était jolie avec ses beaux cheveux, elle m'a consolé et voilà comment on...

- Son prénom ! Je me fous du reste !

- Je ne sais pas, on avait juste envie de le faire alors on l'a fait...

- Oh mon dieu... je soupirais.

- Hermione, je suis sincèrement désolé je ne voulais pas...

- SI TU LE VOULAIS, PUISQUE TU AS SU LA FOURRER COMME LE CONNARD QUE TU ES LE MOMENT VENU ! je ne pouvais croire que c'était moi qui avait dit une phrase si grossière.

Argument pourri, sûrement déjà répété des milliers de fois par d'autres hommes à leurs femmes, mais moi, je ne suis pas une femme, je suis une jeune fille et je ne suis pas au bout de ma vie. Je ne rate rien en le quittant. Un jour je grandirais et je rencontrerais quelqu'un qui m'aimera vraiment, et que j'aimerais tout autant. Je pensais que Ron avait épuisé son stock d'arguments nuls, mais il m'en sortit un encore pire.

- Ecoute, je crois que nos sentiments étaient tels ceux des frères et sœurs, mais attirés par l'apparence physique l'un de l'autre.

- Tu... tu rigoles j'espère ? je restais bouche bée.

- ...

- Sache que NON, je n'ai jamais été attirée par ton physique. Je pensais t'aimer, ce qui s'avère ne pas être le cas, parce que je te trouvais que tu étais gentil. Et moi aussi j'ai eu le même ressenti de tristesse que toi, mais ce n'est pas pour autant que je suis allée coucher avec le premier truc vivant à portée de main. Je suis toujours restée respectueuse avec toi, même quand je me suis rendu compte que mes sentiments n'étaient pas ceux auxquels je croyais ! Quel crétin tu es...

Après la guerre - DramioneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant