Chapitre 29 - Souvenirs, souvenirs

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Henri : Nous sommes rentrés pour honorer le rendez - vous avec le médecin de Lyla. Il était souriant lorsqu'il a vu la forme de ma femme. Ses résultats étaient parfaits.

Le médecin : Madame De Lorenzi, je suis plus que satisfait de vos résultats. Je pense que ces vacances vous ont pleinement réussi.

Lyla : C'est vrai que mon mari a eu une très bonne idée. Je me sens complètement rétablie.

Le médecin : Les prochains tests seront déterminants mais vous êtes sur la bonne voie, à n'en pas douter.

***

Henri : Je prépare un nouvel album et j'écris, parallèlement, un nouveau roman. Le premier est devenu un best seller en quelques semaines. Tous les journalistes aimeraient rencontrer l'auteur mais comme j'ai écrit sous un pseudonyme, je ne peux pas réaliser d'interview en face à face. Tout passe par l'intermédiaire de l'éditeur.

Lyla a dévoré d'une traite mon écrit. Elle était amusante à voir car elle réagissait lors de sa lecture. Je l'ai vue entrer pleinement dans l'histoire et ressentir les émotions, que j'avais voulu transmettre au lecteur. Tout le reste de la famille et les amis ont lu le livre. A l'unanimité, j'ai reçu leurs compliments. J'étais très ému car c'est un nouveau challenge pour moi. Devenir écrivain a toujours été un projet de vie. J'écris déjà pour composer mes chansons mais écrire un roman est bien différent. J'ai douté durant l'écriture mais à la première réaction de l'éditeur, j'ai été conforté. J'ai fait le choix de tenir secret ce projet. Lyla était au plus mal et c'était un exutoire pendant que j'étais à ses côtés.

Ni mon père, ni mon attachée de presse ne peuvent me représenter sous peine de faire le lien entre Jay et Homer Itaïs. Lyla m'a demandé comment j'avais trouvé de pseudo. Je me suis inspiré du nom de son groupe préféré "Misteria". J'ai, également, pris le H de Henri.  Donc techniquement à partir de Misteria, j'ai rajouté un H et un O ... lettres présentes dans mon nom et prénom. J'ai opté pour Homer en hommage à Homère, qui était surnommé le "Poète". Lyla, lorsqu'elle avait vu mon cahier, pensait que c'était un recueil de poèmes. A posteriori, elle a reconnu mes chansons. En souvenir de toutes ces anecdotes, j'ai choisi ce surnom.

Lyla : Henri ?

Henri : Je relève la tête. Je suis dans le canapé à rechercher les mélodies avec ma guitare pour mes nouvelles chansons.

Henri : Oui, ma puce.

Lyla : Depuis ma maladie, Henri m'appelle régulièrement avec ce sobriquet que j'adore. Il déclenche chez moi plein de réactions très agréables dans tout mon être.

Lyla : Il y a encore un article sur Homer Itaïs. Les spéculations vont bon train. Pourquoi ne pas apprécier ton livre pour ce qu'il est ?

Henri : Tu connais les journalistes.

Lyla : Comment vas - tu faire avec ton éditeur ?

Henri : Il me propose une interview à distance. Je serai masqué par la lumière.

Lyla : Cela me parait risqué car ta voix est reconnaissable, si on cherche bien.

Henri : Je ne sais pas quoi faire alors.

Lyla : Refuse. Utilise plutôt les réseaux sociaux. Par exemple, une interview participative.

Henri : Qu'est - ce que c'est ?

Lyla : Tu réponds aux questions lors d'un tchat en live.

Henri : C'est une idée géniale ! Je peux répondre à toutes les questions sans risque sauf celle de me faire pirater notre adresse IP.

Le secret d'HenriOù les histoires vivent. Découvrez maintenant