Chapitre 61 - Un bonheur fragile

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Henri : Merci, ma puce, de m'avoir donné un deuxième beau bébé.

Lyla : Il n'a pas voulu attendre de rentrer à la maison.

Henri : Je prends possession des lèvres de ma femme. Elle me rend mon baiser avec ferveur. Nous sommes tous les deux heureux d'être, à nouveau, parents. Je pose une main sur la tête de Lyla et une main sur le dos de notre enfant. Lyla place sa main sur la mienne. Nous sommes tous les trois au monde. J'embrasse, de nouveau, celle, qui me procure ce bonheur. Dans quelques minutes, nous serons réunis avec notre fils. Cela fait des années, que je souhaitais être père et aujourd'hui, je mesure ma chance et toute la satisfaction que cela me donne. Lyla est une merveilleuse épouse et mère. Je l'aime chaque jour un peu plus. C'est vraiment incroyable !!!

Je devrais, peut - être, lever le pied concernant ma carrière et profiter de mes deux bouts de chou ?

Et si je veux d'autres enfants, est -ce que l'on pourra les emmener en tournée ? J'ai bien senti que ma petite puce était fatiguée. Sa grossesse y est pour quelque chose. Hugo a été très sage mais je pense que sa chambre lui manque. J'ai réussi à lui consacrer du temps mais je trouve que cela est insuffisant. Cela commence à me peser.

Il faut vraiment que je commence à réfléchir à tout cela avant d'en parler avec ma femme et de voir comment elle prendra le fruit de mes réflexions. Je suis partagé car j'aime ce que je fais mais je voudrais faire une pause d'une année. Pas sûr que Davis apprécie mais à la fois, il doit comprendre . . . Je pense que m'éloigner un temps me donnera du peps pour repartir pour la suite. Heureusement, Jude était présent pour me motiver.

Il faut que je prenne plus en compte les gens qui m'entourent. Mon père a besoin d'avoir du temps avec Rose et réciproquement. Lyla et moi devons nous poser pour nos deux bambins. J'ai aussi envie de reprendre l'écriture, de sortir avec ma femme, de faire des choses . . . que monsieur tout le monde fait et que je n'ai pas pris le temps de faire plus jeune. Je veux voir mes enfants grandir et prendre du temps avec eux.

Cette naissance me fait prendre conscience de beaucoup de choses et me questionne sur mon avenir et ce que je veux faire.

***

Antoine : Mon téléphone sonne et je vois le nom de Davis apparaitre. Avec tout ça, j'ai oublié de l'appeler.

Davis : Je viens d'arriver au Razz et j'apprends que le concert est annulé ?!

Antoine : Oui, on a trouvé une bombe sous la scène à quelques heures de la représentation.

Davis : Quoi ?

Antoine : Les menaces sont sérieuses et tu les as sous - estimées.

Davis : Jamais de la vie.

Antoine : Alors pourquoi n'as - tu voulu annuler les concerts depuis la Belgique ?

Davis : Je te rappelle qu'il faut préserver l'image de Jay et je ne te parle pas des pertes financières qui en découlent. S'il n'y a plus de bombe, le concert peut avoir lieu.

Antoine : Non et ce pour différentes raisons. Tout d'abord, la police scientifique est en train de rechercher des preuves donc le périmètre est bouclé. De plus, la menace est belle et bien présente et elle peut se manifester sous différentes formes. La police ne veut pas prendre de risque supplémentaire et l'enquête est en cours pour comprendre comment cela a pu se produire malgré les mesures que j'ai rajoutées. Enfin et avec toute cette histoire, ma belle - fille est à l'hôpital en train d'accoucher. Jay ne la laissera pas.

Davis : Je comprends. Comment va - t - elle ?

Antoine : Elle est en salle d'accouchement et nous n'avons pas de nouvelle encore.

Le secret d'HenriOù les histoires vivent. Découvrez maintenant