Chapitre 47 - Le bouleversement

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Henri : Nous nous réveillons après une bonne nuit réparatrice même si Hugo est toujours un peu en décalage. Il nous a réveillé dans la nuit. Heureusement, sa maman était là pour apaiser notre petit loup. Après un temps de réconfort, il s'est rendormi entre nous. Nous rejoignons Jude et Virginie. Nous déjeunons tous les quatre. Nous nous installons dans le salon et nous mettons Hugo dans son parc pour qu'il joue pendant que nous reprenons notre récit tant attendu par Jude et Virginie.

Henri : Où en étions nous ?

Virginie : Vous étiez en train de fêter votre bonne note à votre exposé.

Henri : Ah oui ! J'ai mis Lyla en boite une fois de plus.

Jude : Pourquoi ?

Henri : Ma mère est arrivée en ville sans prévenir et elle nous a abordé dans le café. En partant, Lyla m'a dit qu'elle était très belle et que je tenais d'elle. Alors je lui ai dit que j'en déduisais que "j'étais très beau alors ?!"

Lyla : Tu as toujours été le plus beau pour moi.

Henri : Je me tourne vers Lyla et je lui fais un baiser furtif et un grand sourire. Jude et Virginie nous regardent avec tendresse. Jude enlace sa tendre moitié et l'attire à lui pour lui donner aussi un baiser.

Lyla : Malgré ce que t'a fait Enzo, tu es toujours resté beau.

Jude : Qu'est - ce qu'il a fait ?

Henri : Il m'a tendu un piège pour se venger car il avait déjà essayé de me frapper mais j'avais esquivé. Des complices à lui m'ont bien cogné.

Lyla : Ils lui ont cassé ses lunettes et ils ne l'ont pas loupé. Il avait la pommette en sang. J'ai joué l'infirmière ce qui m'a permis de passer du temps avec lui.

Henri : Quel bon souvenir !

Virginie : Pourquoi dis - tu cela ?

Henri : Juste après, je l'ai enlacé et c'est comme si toutes mes blessures guérissaient instantanément. J'ai profité de cette étreinte avant de la lâcher à regret mais c'était très bon. Puis en me soignant, Lyla m'a permis d'avoir une vue plongeante dans son décolleté. Outre cela, j'étais content de passer un bon moment avec elle. Je m'avouais alors que j'étais fou d'elle et que les deux semaines de vacances sans la voir avait été une torture. D'ailleurs pour m'occuper, j'ai écrit pour la première fois une chanson pour quelqu'un. Vous vous doutez bien pour qui ?

Jude : Je pense que nous avons une petite idée.

Virginie : C'est "please don't forgive me" ?

Henri : Exactement. Comme à de nombreux autres moments, j'avais envie de la prendre dans mes bras pour l'embrasser mais la peur calmait mes ardeurs. Lors de l'anniversaire d'une camarade, je me suis retrouvé à danser un slow avec Lyla sur cette chanson. Vu son niveau d'anglais de l'époque, je lui ai traduis pour qu'elle comprenne le texte. Elle aimait la chanson et la trouvait différente. Elle pouvait. D'ailleurs, j'ai failli l'embrasser pour la seconde fois

Virginie : Et ?!

Henri : Nous avons été bousculés...

Lyla : Il est de nouveau retourné dans sa coquille pour mon plus grand malheur.

Jude : Ça a dû être difficile à vivre.

Lyla : Oui mais il est venu s'excuser le lendemain et il m'a parlé de Mélanie. J'avais envie de lui dire combien je l'aimais mais il me manquait un détail pour comprendre pourquoi il se comportait ainsi. Pendant un moment, il s'est rapproché avant que mon frère n'ait une conversation avec lui sans que je le sache. Henri s'est, alors, éloigné et je m'en suis rendue malade car je ne comprenais pas. Finalement, il a fini par se déclarer.

Le secret d'HenriOù les histoires vivent. Découvrez maintenant