Chapitre 64 - La rivalité

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Cyril : Je n'ai pas réussi à dormir . . . Je n'ai fait que penser à elle ! J'arrive en réa et je me dirige immédiatement vers la chambre 12.

Je la vois près de lui. Elle lui tient la main et elle lui parle doucement.

J'entre.

Je la vois se retourner . . . Son visage s'illumine en me voyant.

Cyril : Bonjour Lyla.

Lyla : Bonjour Cyril.

Cyril : Je vois des larmes couler sur ses joues. Elle se lève et elle se jette dans mes bras. Elle pleure à chaudes larmes. Je la berce doucement et je lui caresse le dos. Je ne sais pas ce qu'il se passe.

Cyril : Que se passe - t - il ?

Lyla : Je suis désolée pour ma réaction.

Cyril : Lyla se détache de moi. Elle me regarde avec gêne.

Lyla : Je vous prie de m'excuser.

Cyril : Ne soyez pas gênée. Si j'ai pu vous aider . . . Pourquoi êtes - vous dans cet état ?

Lyla : La journée a été difficile.

Cyril : Il n'y a pas que ça. Que ne me dites vous pas ?

Lyla : Je ne peux pas . . .

Cyril : Vous pouvez tout me dire.

Lyla : Non.

Cyril : Si Lyla, je suis là pour vous aider.

Lyla : Je ne peux pas.

Cyril : Que se passe - t - il ?

Cyril : A ce moment là, mon collègue entre. Lyla se raidit instantanément.

Le réanimateur : Qu'est - ce que tu fais là ?

Cyril : Je suis venu voir comment va mon patient ?

Le réanimateur : Ca va, tu peux y aller.

Cyril : Ecoute, ne sois pas agressif et dis - moi comment s'est passé la journée ?

Le réanimateur : Hypotension, anurie, fièvre . . .

Cyril : Et maintenant ?

Le réanimateur : Situation stabilisée.

Cyril : Je prends le relais. Merci

Le réanimateur : Mais . . .

Cyril : Je jette un regard noir à mon collègue, qui finit par sortir. Il a dû être odieux aujourd'hui. Il l'est habituellement alors pourquoi en serait - il autrement ? Quel imbécile ! Heureusement que c'est un bon médecin !

Cyril : Ca a été dur avec lui ?

Cyril : Lyla baisse la tête. De nouvelles larmes coulent. Je m'approche et je me mets mes mains en coupe autour de son visage et j'essuie ses sanglots. Elle lève ses yeux vers moi.

Cyril : Lyla, détendez - vous. Je suis là pour votre mari et pour vous.

Lyla : Merci beaucoup.

Cyril : Sa peau est douce. Elle a dû avoir une dure journée entre tous les problèmes de son mari et l'agressivité de mon collègue. Je ne la lâche pas. Je me perds dans son regard . . . Il est triste ce soir comme vidé de son énergie.

Cyril : Vous êtes vous reposée un peu ?

Lyla : Oui.

Cyril : Je n'en suis pas sûr. Qu'est - ce qui vous aiderait ?

Le secret d'HenriOù les histoires vivent. Découvrez maintenant