Chapitre 63 - Clap de fin ?!

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Lyla : Vous avez pu réparer les dégâts dus aux balles ?

Le chirurgien : Oui. Son poumon gauche a été très touché ainsi qu'un gros vaisseau. J'ai tout mis en oeuvre pour réparer le poumon du fait de son métier mais je ne sais pas si cela sera suffisant. Son état est critique . . . Il a perdu beaucoup de sang. On lui en a transfusé mais son organisme a beaucoup souffert. Son coeur a failli s'arrêter à plusieurs reprises.

Lyla : Mais il ne s'est pas arrêté ?!

Le chirurgien : Je ne veux pas vous donner de faux espoir, Madame. Je sais que c'est difficile à entendre car à cet instant, votre mari est en vie . . . Enfin, je devrai dire qu'il est maintenu en vie par tous les appareils que vous voyez autour de lui.

Le réanimateur : Je vois des larmes perler sur les joues de cette jolie jeune femme, mère de famille de deux enfants quand on lui explique que son mari, père de sa progéniture, ne va peut - être pas survivre. Le chirurgien nous laisse.

Le réanimateur : Madame De Lorenzi ?

Lyla : Oui, Docteur.

Le réanimateur : Chaque heure passée est en faveur de votre mari. Je vous propose de faire un point en fin de nuit.

Lyla : Merci pour tout, Docteur.

Le réanimateur : J'aurais aimé vous revoir dans d'autres circonstances.

Lyla : La dernière fois, ça c'est bien terminé alors je ne doute pas qu'il en sera de même. Henri est fort et il ne lâchera rien.

Le réanimateur : Je l'espère autant que vous. Parlez lui, ça va l'aider malgré la sédation.

Lyla : Merci pour votre soutien.

Lyla : Je m'assois près du lit où est mon Henri. Il a des fils partout . . . Qui sont reliés à tout un tas de machines. Il y a aussi beaucoup de perfusions sous différentes formes et des pansements sur son magnifique torse . . . Celui sur lequel j'aime promener mes doigts. Il y a un gros drain qui sort de ses côtes . . . Je croise les doigts pour que mon homme survive. J'ai trop besoin de lui . . . C'est mon oxygène ! C'est grâce à lui que mon coeur bat ! J'aime mes enfants mais Henri c'est plus fort que tout !!!!! Je ne peux imaginer ma vie sans lui ! S'il meurt . . . Je meurs !

Je ne peux pas lui faire un baiser car il y a un tube dans la bouche relié à un respirateur . . . Je pose mes lèvres sur son front.

Je lui prends délicatement la main où il n'y a pas de capteur ou de perfusion. Je lui caresse la paume doucement avec mon pouce.

Je lui parle . . . C'est dur . . . Je dois être forte pour nous deux. Je l'aime tant !!!

***

Antoine : J'appelle Davis. Il n'a pas entendu encore les nouvelles. Il vient de rentrer chez lui. Je l'informe de la situation . . . Jay est entre le vie et la mort. Cette information est reprise en boucle depuis ce matin par tous les médias du monde.

Je lui explique qu'Alexandra Jones a été arrêtée et qu'elle est interrogée par la police.

Davis me prévient qu'il vient en France dès demain.

Rose et Hugo arrivent . . . Hugo réclame sa mère alors je lui explique qu'elle est avec son papa. Il est terriblement triste et presque apathique. Je ne l'ai jamais vu ainsi. J'appelle Lyla.

Elle arrive rapidement pour consoler son fils. Elle prend le temps de le réconforter . . . Il est blotti dans ses bras et elle lui parle tranquillement. Elle le rassure et lui demande de dormir maintenant car il est tard. Elle le couche et lui lit une histoire. Dès qu'il est endormi, elle retourne auprès de son bien - aimé. Elle est l'ombre d'elle - même . . . Elle essaie de faire bonne figure.

Le secret d'HenriOù les histoires vivent. Découvrez maintenant