Chapitre 121 - La conclusion de mes questionnements

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Henri : Nous sommes en salle d'accouchement depuis une trentaine de minutes. Lyla a eu ses premières contractions un peu plus tôt dans la nuit rapidement suivie de la perte des eaux. Elle a pris une douche et nous nous sommes rendus à l'hôpital non sans avoir prévenu le Docteur Brooks pour qu'il nous y retrouve. 

Elle est installée et pousse à intervalles réguliers. Elle tient ma main dans la sienne et à chaque effort, elle broie mes doigts . . . C'est la moindre des choses que je puisse faire pour elle en ce moment. Elle met au monde notre enfant et c'est la plus belle des choses bien que douloureuse pour une femme. Elle me dit à chaque fois après la naissance que c'est "le mal joli" mais en attendant je suis désolé de la voir souffrir ainsi. Elle est en sueur, ses joues sont rouges et elle fronce les sourcils sous l'effet de la douleur. Je sais que c'est pour la bonne cause mais c'est la chose que je déteste le plus dans la grossesse. Je n'aime pas voir ma femme souffrir et je fais en général tout ce qu'il faut pour que ce ne soit pas le cas . . . Mais là, c'est malheureusement dans l'ordre des choses.

Docteur Brooks : Poussez, le bébé sera bientôt là.

Henri : Lyla prend une grande inspiration et à la contraction suivante, elle pousse de toutes ses forces. L'opération se poursuit encore et encore et de temps à autre, elle me jette un regard avec un grand sourire, qui se termine par une grimace due à une nouvelle contraction . . . Vingt minutes plus tard, le bébé a, finalement, fini par pointer le bout de son nez. Il est posé sur le torse de ma femme. Il est calme . . . C'est la première fois en plusieurs mois. Lyla me regarde avec des larmes de bonheur dans les yeux. Je lui donne un baiser sur la tempe en admirant ce petit bout. Notre enfant !

Henri : Comment te sens - tu ?

Lyla : Ça va, même si je suis un peu fatiguée . . .

Henri : Nous sommes interrompus.

Docteur Brooks : Votre bébé va très bien. Très bon travail, Madame de Lorenzi. Nous allons vous emmener dans votre chambre.

Lyla : Merci Docteur.

Henri : Je suis le mouvement et nous sommes conduit dans une magnifique chambre digne d'un hôtel. Lyla est aidée pour passer du brancard à son lit. Le lit de notre enfant est installé à côté du sien. Le personnel nous laisse nous reposer en famille après nous avoir donné toutes les consignes. J'ai laissé un message à mon père pour lui dire que nous partions à la maternité. Marcus est là en protection pour éviter les paparazzis.

Je lui laisse un nouveau message pour l'informer de la naissance car ce sera certainement lui le premier levé  et à lire "Le bébé est né tôt ce matin. Quarante huit centimètres et trois kilos cent." . . . et Il va ainsi s'occuper des enfants qu'il amènera à l'école avant de nous rejoindre. Maman est en France pour quelques jours. Elle devait rencontrer le Président Directeur Général de la société pour laquelle elle travaille. La formation de la personne qu'elle avait à gérer est achevée. J'espère qu'elle restera à LA . . . C'est vrai que papa nous suit partout mais pour elle c'est plus compliqué sauf si elle décide de ne se consacrer qu'à la fondation ce qui serait une très bonne chose. On verra lorsqu'elle aura eu son entretien . . . D'ailleurs, il devrait commencer . . . Il est presque cinq heures du matin ici donc presque quatorze heures à Paris. Nous allons être fixés dans peu de temps.

Lyla regarde notre petite crevette dormir. Dire qu'elle bondissait dans le ventre de sa mère jusqu'à il y a peu. Dois - je considérer cet enfant comme un petit monstre en puissance ? Hahaha ! Il est tellement mignon et sage que c'est à peine si nous le reconnaissons.

Lyla : J'aurais tellement aimé qu'il soit aussi tranquille que maintenant pendant la grossesse.

Henri : Hahaha ! J'étais en train de me faire la même réflexion en regardant notre petite crevette.

Le secret d'HenriOù les histoires vivent. Découvrez maintenant