Chapitre 101 - Une nouvelle expérience gâchée ?

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Henri : Je rentre à la maison. Lyla s'est levée peu de temps auparavant. Elle a réussi à récupérer un peu. Je lui explique la situation concernant Peter. Elle me regarde interloquée.

Lyla : Oh ! Mon Dieu ! Il était malade.

Henri : Oui.

Lyla : Nous nous rendons chez le Docteur Miller et je dois dire que mon coeur est plus léger. Je comprends mieux et surtout, je ne me mets plus la pression en me disant que je n'avais rien vu venir et surtout que je n'avais pas perçu un potentiel comportement tel que le sien en le recrutant. Nous discutons tous les trois. Le Docteur Miller me dit quand même que je reste stressée. Il m'explique en détail que cela cause de la fatigue. Je dois me détendre. Les événements de ces derniers mois m'ont mises à plat d'autant plus que je suis enceinte. Il nous recommande de prendre des vacances et de partir.

Lyla : Docteur, nous ne pouvons pas partir car les enfants ont de l'école et qu'Henri doit être suivi pour ses oreilles.

Docteur Miller : Je ne vous dis pas de partir tout un mois mais un week - end prolongé en amoureux.

Henri : Je vous remercie, Docteur. Nous en avons pris note et je vais m'organiser pour mener à bien des temps de repos pour ma femme.

Lyla : Henri me regarde gravement mais il y a une tendresse infinie dans son regard. Il prend ma main et nous quittons le bureau du médecin. Il m'emmène voir le Docteur Brooke pour faire un bilan. Ce dernier me rassure en me disant que tout va bien mais qu'effectivement, il faut que je me repose. Il approuve complètement le conseil de son confrère. Nous repartons de l'hôpital sereins.

Henri : Lyla, les médecins ont raison. Il te faut du repos.

Lyla : Nous ne pouvons pas laisser ton père et les enfants.

Henri : Nous rentrons à la maison. Il faut que je vois avec mon père comment nous pourrions nous organiser pour que Lyla et moi partions quelques jours. Il faut que je trouve une solution car nous ne sommes jamais partis sans emmener les enfants. Pour le coup, cela stresse Lyla car se séparer de sa progéniture n'est pas envisageable pour elle. Je n'en reparle pas avant d'avoir fait un point avec mon père.

Dans une dizaine de jours, ce sont les vacances de printemps. Nous avons quinze jours rien qu'à nous. J'en parle avec mon père et nous convenons de partir tous en vacances. Comme je ne peux pas prendre l'avion, il faut que je sois créatif. J'ai trouvé l'idée qui est un très bon compris.

Hugo : Papa, on part où ?

Henri : Nous partons tous ensemble en vacances.

Anaé : Chouette ! On part où ?

Henri : C'est une surprise !

Hugo et Anaé : Maman, tu sais où nous partons ?

Lyla : Non, mes chéris. Votre père a gardé tout cela secret. Je suis comme vous.

Hugo et Anaé : Granddad, tu le sais ?

Antoine : Oui mais cela reste une surprise alors vous allez devoir prendre votre mal en patience jusqu'à ce que nous soyons arrivés.

Hugo : C'est chouette que Mamie Hélène vienne avec nous.

Antoine : Oui, nous sommes une famille alors nous partons tous ensemble.

Hugo : On aurait pu inviter Papy Albert et Mamie Caroline aussi.

Antoine : Ils n'étaient pas disponibles mais sache que ton père et moi les avons invités.

Hugo : C'est gentil.

Henri : Nous montons en voiture et nous partons. Nous avons allégé notre service de sécurité car Rose et son mari n'avaient pas de complice. Cependant, il est plus important qu'il ne l'a jamais été auparavant. Les enfants sont excités car ils cherchent à me faire dire où nous allons mais je ne capitule pas et je résiste à leurs assauts. Lyla me sourit face à l'acharnement de nos enfants pour savoir.

Le secret d'HenriOù les histoires vivent. Découvrez maintenant