Chapitre 115 - La joie du petit Henri

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Henri : Je le sais mais je reste abasourdi face à son oreille absolue. Elle me joue la mélodie qu'elle n'a entendue qu'une seule fois. J'en reste toujours époustouflé. Mon père et ma mère se rattachent à ma petite puce et je mets à chanter. Mon père reproduit, également, le solo de guitare. Pourtant je connais mon père, ce musicien arrangeur qu'il était avant de devenir mon manager mais je reste estomaqué par leurs prestations à tous les deux.

Henri : Bravo à vous deux ! C'était époustouflant !!!!

Antoine : Hahaha ! Anaé est ma digne petite fille.

Henri : Hahaha ! Cela ne fait aucun doute !

Henri : Anaé me regarde avec un grand sourire et une grande fierté. Les yeux de mon père pour ma petite puce sont aussi brillants que les siens. Lyla quant à elle nous regarde avec amour.

Anaé : Un jour, on pourrait peut - être monter tous les trois sur scène ?

Henri : Oui mais dans plusieurs années.

Anaé : Pourquoi ?

Henri : Je regarde Lyla avec interrogation. Elle me sourit mais que pense - t - elle ? Qu'en pense - t - elle ? Elle comprend que je ne sais pas quoi répondre parce que nous n'avons jamais vraiment abordé la question ensemble mais je pense que nous sommes sur la même longueur d'onde.

Lyla : Anaé, ma chérie. Ton père t'a, déjà, expliqué qu'il y a beaucoup de contraintes et la première est la perte de son anonymat. De plus, ma puce, tu n'as que six ans et . . .

Henri : Anaé interrompt sa mère.

Anaé : Mamaaaaan ! Je suis capable de jouer n'importe quelle chanson et de chanter !

Lyla : Oui, ma chérie. Cependant, cela ne fait pas tout et tu es encore trop jeune . . .

Henri : Une nouvelle fois, Anaé interrompt Lyla.

Anaé : Il y a des émissions où les enfants chantent ou jouent de la musique avant de sortir un disque !

Lyla : Anaé, il y a trop de pression pour que je te laisse commencer si jeune.

Anaé : Papaaaaa !!

Henri : Ta mère a raison.

Anaé : Mais papaaaaaaaaaaaaaaa !!!

Henri : Anaé, ce n'est pas la peine de trépigner. Il te reste énormément de choses à apprendre.

Anaé : Apprends - les moi, alors !

Henri : Je te les apprendrai mais tu ne commenceras pas aussi jeune.

Anaé : Papa, tu as commencé à même pas quinze ans.

Henri : Oui et ce n'est pas six ans !

Anaé : Pourquoi ?

Henri : Ce métier est difficile. Il ne faut pas seulement réussir une ou deux chansons mais il faut pouvoir tenir sur la durée.

Anaé : Tu y arrives bien.

Henri : Oui mais ce sont des années de travail et de sacrifices avec des doutes et des remises en cause même si je fais ce que j'aime.

Anaé : Je suis prête car c'est ce que je veux faire.

Henri : Je te crois mais ta mère et moi nous ne te donnerons pas notre accord avant plusieurs années.

Anaé : C'est pas juste !

Henri : Ce métier implique aussi beaucoup de choses qui ne sont pas toujours faciles à vivre.

Le secret d'HenriOù les histoires vivent. Découvrez maintenant