DIX-HUITIÈME CHAPITRE - LES TROIS AUTRES.

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Je trouve ça triste que je n'ai jamais réellement parlé avec Antony et William. Je les appelais mes amis, mais nous n'avions jamais été ensemble comme des vrais amis. J'aurais aimé les connaître plus, savoir qui ils étaient, car je ne l'ai jamais su. Je ne leur parlais pas vraiment, hors des soirées avec Hannah et Myriam.

Hannah aussi, je regrette certaines choses. Elle a été ma meilleure amie, mais après Noël comment de fois ai-je pris de ses nouvelles ? Peut-être ai-je un peu (beaucoup) délaissé des amis pour mon ange, voulant tellement profité de ma petite-amie que toutes ses personnes fabuleuses je les laissais passer. J'aimerais m'excuser auprès d'eux... Ils ont du se sentir un peu rejeter, non ? Ils sont et ont réussi à être des amis gentils, compréhensifs, mais comment de fois leur gentillesse et leur compréhension leur a été retourné ? Antony et William avait bien des problèmes, je le voyais dans leurs cernes, mais je ne faisais rien, comme si leurs quelques malheurs allaient affecter mon bonheur. J'ai été conne à certains moments...

Antony et William mérite d'être heureux, d'être heureux ensemble en tant que couple. Les remarques qu'ils subissent ne doivent jamais les séparer, ils sont tous les deux les plus gentilles et aimables personnes qu'on puisse connaître. Plusieurs fois, ils se chicanaient, mais ils sont heureux ainsi, alors pourquoi les gens disent que c'est malsain leur affaire ? Ils sont heureux, on devrait féliciter et jalouser les gens qui réuissent à être aussi heureux. Si je n'aurais pas eu Myriam, je les aurais jalouser, et même en étant avec elle je trouvais des choses à jalouser. Ils sont parfaits ensemble et je ne les vois pas séparer. 

Hannah, c'est une grande humaniste. Elle aime aider les gens, les rendre fort, parfois elle s'oublie dedans les autres jusqu'à ce que les autres partent. Hannah mérite le bonheur autant que tout le monde, elle est intelligente et elle sait comment réconforter les gens. Elle m'a aidé à accepter qui je suis, pourtant parfois je me demandais... et si elle-même ne se sentait pas bien avec ce qu'elle était ? Se cacher dans les autres, n'est-ce pas un signe que la personne n'a pas beaucoup de confiance en elle ? Je ne sais pas, je ne saurais jamais, car je l'ai juste regardé Hannah, mais je n'ai pas intervenue pour l'aider. J'ai un peu honte mais... elle avait besoin d'aider et elle n'a pu la trouver en moi... parce que je ne voulais pas. Pourquoi ai-je été si égoïste ? 

Avec toutes ses questions, je m'égare... Continuons. Je n'ai plus beaucoup de temps. Alors, où en étions-nous ? J'ai conscience que je n'ai aucune organisation, tout est un peu confus dans ma tête... Mais je n'ai point le temps d'arranger ça. Faut que je continue. 


À Myriam. (Tome 1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant