Je cachais bien des choses sur mes capacités mentales. J'avais choisi musique pour me fondre dans la masse et moins utiliser mon cerveau. J'aurais eu les notes pour passer en niveau enrichi, mais j'avais tant la flemme. J'étais d'une intelligence rare, une intelligence que je préférais ne pas mentionner. En aucun cas, ils devaient savoir que j'étais une surdouée. Les gens ne m'aiment pas ; s'ils en venaient à me jalouser et m'intimider...
À l'école primaire, je ne parlais pas beaucoup ce qui me donnait des notes atroces en oral. Pourtant, dans toutes les autres matières j'avais des notes superbes (des 100% maximum, minimum 95%). Ma plus basse note était toujours en éducation physique. En musique, je battais tous les autres. Les professeurs se demandaient toujours si je trichais. Ils auraient voulu que je saute des classes, mais, heureusement, mes parents avaient toujours refusé puisqu'ils ne voulaient pas que je rattrape mon frère au niveau scolaire. Mon intelligence m'avait donné bien des problèmes. J'avais vite compris que je détestais l'attention et l'extraordinaire ; c'était ce qui avait le plus influencé mes choix.
Je me cachais dans des livres, mais encore là l'attention était toujours tournée vers la 'coincée' qui passait ses journées à lire. Personne ne lisait. J'avais laissé de côté ma passion pour la lecture pour finalement ne plus rien faire en dehors de chez moi. Rapidement, début secondaire, me remettre à la lecture n'avait pas été un choix ; plutôt une obligation de mon cerveau. J'aimais autant les romans fantastiques que les récits réels, tant que l'histoire me faisait sortir de ma vie. Je m'étais mise à l'écriture, aussi, mais par manque de temps et de subtilité j'avais tout arrêté.
L'école, c'était ma prison. Je ne pouvais être moi-même, je me mettais des limites pour que jamais on me découvre. Je vivais cacher dans mon propre corps et j'en étais bien contente. L'opinion des autres importaient, mais pas tout le temps. Je pense que j'étais bien compliquée, à vouloir toujours nier, cacher, jouer... J'aurais dû faire du théâtre, j'aurais été superbe... L'école, c'était un enfer que j'appréciais. J'aimais regarder comment les autres vivaient, se faisaient humilier, comment les gens pouvaient être idiots ou bien trop intelligents.
En aucun cas, j'avais des bons souvenirs de l'école, autant primaire que début secondaire. Évidement, Myriam avait tout changé, mon avant-dernière année était fabuleuse. Mais ma dernière année au secondaire allait être différente... Pour de nombreuses raisons.
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À Myriam. (Tome 1)
Любовные романыTous ses mots écrits sont pour Myriam, que pour elle. Je l'aime, vous ne pouvez savoir comment. Ce carnet est pour elle... Et j'aurais préféré ne jamais avoir à l'écrire, mais bon... C'est notre histoire... Homophobes, veuillez passer s'il vous plai...