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- Je crois que là tu pourrais me demander n'importe quoi je dirais oui aussitôt, je souffle en couvrant mon visage avec mes mains.

Harry glousse doucement en continuant d'embrasser mon torse, remontant toujours plus haut.

- Tu dis ça uniquement parce-que je viens de te faire probablement une des meilleures fellations de ta vie. Les autres viennent, ou viendront de moi évidemment.

J'éclate de rire et me redresse sur mes coudes pour le regarder. Je n'ai pas le temps d'ouvrir la bouche, car il m'embrasse doucement. Je réponds à son baiser et passe une de mes mains sur sa joue.

- C'est des conneries ces histoires de supériorités... parce-que clairement tu me mènes par le bout du nez.

La réponse de ma mère à mon SMS, fut une réunion bien longue et ennuyeuse, censée être préventive sur les relations supérieurs/subordonnés au sein de l'hôpital. Je lui remets le diplôme de mère de l'année, direct.

- Je fais ça moi ? il demande innocemment en embrassant mon menton, puis attrape mes mains pour lier nos doigts. Je ne vois pas de quoi tu parles.

- C'est pas toi qui m'a bipé en salle de garde ce matin alors qu'on était censés aller au bloc ?

J'ai obtenue l'autorisation d'opérer hier. Malheureusement pour moi, pas de cas vraiment intéressant. J'ai commencé par une simple appendicite, assisté par Harry. C'était bizarre, mais vraiment bien de se retrouver tous les deux au bloc après ces longues semaines.

Mon homme rit doucement, gardant nos mains liées et embrasse ma gorge.

- C'était en prévention, je savais qu'on allait au bloc, et que j'aurais forcément des pensées inappropriées envers mon titulaire.

- Quel chanceux celui-là...

A nouveau, son rire résonne dans mes oreilles. Il se coupe net lorsque j'inverse nos positions, et m'installe entre ses jambes. Mon bouclé sourit, laissant retomber ses mains sur le matelas. Il n'y a que ses cuisses qui se resserrent sur mes hanches.

Si lorsque je suis en dessous je ne peux m'empêcher de le toucher, de bouger, de garder un minimum de contrôle, Harry lui est totalement docile. Il sait être dominant lorsqu'il le faut, mais lorsque je reprends les rennes il me laisse complètement faire. Ce sont deux facettes de sa personnalité que j'adore vraiment.

Ses prunelles vertes me fixent, attendant que je me décide à faire quelque chose.

Sans briser notre contact visuel, je m'allonge un peu sur son corps, soutenant le mien grâce à mes avants-bras. J'ajuste un peu mon bassin, sans quitter des yeux son visage.

- C'est ce que tu veux ? je chuchote en glissant mes doigts le long d'une de ses cuisses.

Il se mord la lèvre et se redresse sur ses coudes pour aller chercher mes lèvres.

- C'est toi que je veux Louis, il murmure contre ma bouche.

Je ne sais pas quelle partie de mon corps apprécie le plus ces quelques mots, car mon cœur s'emballe aussitôt, tandis que je recommence à bander contre l'intérieur de sa cuisse. Je sens qu'Harry sourit, tout en embrassant ma lèvre inférieure. J'attrape sa nuque et intensifie notre baiser. Nos hanches commencent déjà à bouger l'une contre l'autre... mais il faut que je le prépare. Je mets brièvement fin à notre baiser pour attraper la bouteille de lubrifiant abandonné dans les draps. Harry effleure mon épaule avec ses lèvres et murmure mon prénom près de mon oreille. Alors que je verse le liquide dans ma main, mon portable vibre sur la table de nuit.

- Non, gémit mon homme en resserrant son bras autour de moi. Ne réponds pas, t'arrête pas. S'il te plaît...

- C'est peut-être l'hôpital...

A cœurs ouvertsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant