Chapitre 16 - ELLE 1/2

343 18 2
                                    

Je me regarde face au miroir, j'ai l'impression que ce que nous venons de faire dans la baignoire est inscrit sur mon front et que mon orgasme se reflète dans chacun des traits de mon visage

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

Je me regarde face au miroir, j'ai l'impression que ce que nous venons de faire dans la baignoire est inscrit sur mon front et que mon orgasme se reflète dans chacun des traits de mon visage. Une serviette enroulée autour du corps et dans les cheveux, je continue de d'admirer mon reflet avec dédain, je me trouve belle, pour une fois, mais tellement quelconque, quoi que, mes joues restent tout de même un petit peu trop grosses à mon goût. Je grimace légèrement en soufflant, je baisse les yeux vers le robinet qui me semble soudainement extrêmement intéressant. Les épaules légèrement voutées, je me rends à peine compte que Conrad s'est placé derrière moi et enlace ma taille avant de déposer un léger baiser à la base de mon cou, je frissonne et ma louve s'extasie quand il me mord légèrement à cet endroit. Je relève les yeux et le vois me fixer à travers la glace, il est beau, ses yeux sont si clairs et si expressifs, son visage est si fin et harmonieux, que le mien semble pâle face à tant de perfection. Il fronce légèrement les sourcils avant de me fixer avec plus d'intensité et de resserrer sa prise autour de moi.

-Tu es magnifique.

Je fronce les sourcils à mon tour lorsque ses mains remontent le long de mon buste pour s'arrêter à la frontière de la serviette, caressant ma peau avec délicatesse. Je ferme les yeux un instant en prenant appuis sur son torse, nu, et prends le temps d'apprécier son délicieux contact. Mes d'un coup, je sens le tissus qui m'entoure se relâcher jusqu'à tomber totalement. Surprise, je rouvre les yeux et tente de me tourner mais Conrad me retient en me bloquant le dos contre son torse. Je suis nu, face à ce miroir, et je ne peux m'empêcher de laisser la gêne m'envahir et couvre ma poitrine de mes bras. J'ignore à ce moment, si je me couvre à cause de lui ou de moi.

-Regardes-toi.

Il chuchote à mon oreille, il ne veut sans doute ne pas me brusquer mais je refuse regarder mon reflet trop volumineux. Je baisse la tête et ferme les yeux, je ne veux pas faire ça avec lui à mes côtés, c'est trop humiliant. Je sens une de ses mains quitter ma taille pour venir se poser avec douceur sur ma joue, comme s'il avait le pouvoir de me briser en mille morceaux, et c'est le cas. Sa bouche se pose sous mon oreille, embrasse mon cou avant de me reprendre la parole.

-Regardes-toi.

Doucement, je relève la tête et plonge mes yeux dans les siens alors que sa main retombe sur ma hanche. D'un mouvement de tête, il me redemande silencieusement de me regarder à travers le miroir. J'avale difficilement ma salive avant de faire couler mon regard le long de mon corps, et reste bloquée sur ma poitrine. Elle est trop grosse. Les mains de mon âme-sœur remontent et effleurent les contours de ma poitrine avec la légèreté d'une plume. J'empêche mes bras de revenir les cacher et me concentre sur ses mains, à travers le miroir, elles sont douces et délicates, un soupir de plaisir s'échappent de ma bouche et je le laisse faire. Il s'attarde quelques secondes sur leurs pointes dressées.

-J'adore ta poitrine. Tu as des seins merveilleux.

Je monte mon regard jusqu'au sien et y découvre toute la sincérité et le désir du monde. Un petit sourire en coin, il me pousse à continuer mon exploration physique. Mes yeux descendent, un peu plus bas et s'attardent sur mon ventre et mes hanches. Je me pince les lèvres et reste bloqué dessus. Les mains de Conrad glissent sur mon ventre, en caressent chaque parcelles avant de venir s'attarder sur mes hanches, qu'il effleure de la même façon. J'ose lever les yeux une nouvelle fois pour contempler son visage et il semble absorbé par sa tâche, comme s'il faisait le travail le plus complexe et minutieux de son existence, il est très concentré. Ses sourcils légèrement froncés, il se mordille la lèvre inférieure. Je retourne à la contemplation de ses mains.

-Tu es si belle, j'adore embrasser ton ventre et tes hanches, les mordre. Elles sont parfaites. Vraiment.

Il plonge de nouveau son regard dans le mien et je comprends immédiatement qu'il veut que je continu. Je serre les cuisses et il comprend de suite. Il me retourne et prend mon visage entre ses mains, il m'embrasse avec douceur et se penche vers mon oreille.

-Tes cuisses sont l'œuvre du diable. Elles sont douces, sensuelles et si accueillante, si tu savais. Je pourrais passer l'éternité entre tes cuisses, sans jamais me lasser.

Je rougis en me mordant la lèvre avant de l'embrasser. Il appuie sur mes lèvres avant d'immiscer sa langue dans ma bouche pour venir épouser la mienne. Je pose mes mains sur ses hanches que je serre avec force contre moi alors qu'il continue d'encadrer mon visage avec une délicatesse qui contraste fortement avec la force de notre échange. On se sépare finalement et après un clin d'œil, s'habille et s'éclipse de la salle de bain en criant un « fais-toi belle » de l'autre côté du couloir avant de quitter la maison pour aller se préparer. Je me précipite vers ma chambre et appelle Mia, j'enfile des sous-vêtements avant qu'elle n'arrive et ouvre mon placard. Qu'est-ce que je vais bien pouvoir mettre pour ce soir ? Mon amie entre et dans ma chambre le sourire aux lèvres, elle me dévisage, un air sournois sur le visage. Je l'interroge silencieusement, alors qu'elle me répond en levant un sourcil, me regardant comme si j'étais idiote. Puis, comprenant le sous-entendu, mes lèvres s'étirent avant que je ne baisse la tête, plus amusée que gênée par la situation.

-Vous n'avez pas été très discret, si tu veux mon avis.

Reviens-nousOù les histoires vivent. Découvrez maintenant