Chapitre 10 - ELLE 2/2

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Ses mains descendent le long de mon ventre jusqu'à l'élastique de ma culotte en dentelle. Un gémissement passe le cap de mes lèvres pour venir se répercuter dans toute la pièce. Il passe, lentement, ses doigts sous le morceau de tissu sans jamais aller plus bas, mon bassin bouge de lui-même contre le sien, désireux d'être satisfait. Mes yeux se ferment d'eux même, cherchant à capter la moindre des sensations qu'il me procure. Sa main remonte et ma culotte décent le long de mes jambes, suivit de baisés mouillés qui descendent le long de mes fesses vers ma cuisse et l'arrière de mon genoux. Je dégage le tissu de mes pieds et l'envoie valser quelques mètres plus loin. Il remonte et embrasse mon épaule tendrement. Je n'en peux plus, je suis sur le point de fondre sur place, il fait parcourir à ses doigts le contour de ma mâchoire pour descendre le long de mon cou et se diriger vers mes seins. Il éveille chacun de mes sens, un à un, faisant frissonner chaque millimètre carré de mon corps.

-S'il te plait...

Il embrasse le dessous de mon oreille avant de susurrer, gravement, sensuellement, me rendant encore plus fébrile que je ne le suis déjà et que je ne l'ai probablement jamais été.

-Que veux-tu ?

-Prends-moi...

Ma respiration est lourde tout comme mes paupières, je ressemble à un pantin, totalement dépendant des faits et gestes de son créateur. Il me retourne et presse ses lèvres contre les miennes avec force et désir. Il recule et me fait basculer sur le lit, les jambes autour de ses hanches encore vêtues, je me laisse aller à ses caresses qui me rendent folles.

***

Allongés sur le lit, enlacés dans les bras l'un de l'autre, je savoure ses petites caresses dans le dos qui me mène dans un état de relaxation absolue. La tête posée dans le creux de son épaule, je ne me suis jamais sentie aussi bien qu'à présent. Aucun de nous ne parle, encore trop perturbés l'orgasme fulgurant qui nous a déchiré les entrailles. Je pense à nous, à lui... Comment pourrais-t-on faire pour qu'il retrouve son loup ? Je réfléchie et pense à une vieille légende dont m'avait parlé ma grand-mère. Peut-être que la solution vient de là. On pourrait peut-être trouver une solution grâce à ça. Je me redresse pour m'assoir face à lui et il fait de même pour s'appuyer sur la tête de lit. Il fronce les sourcils et m'interroge silencieusement, ce demandant surement pourquoi je viens briser ce moment de plénitude absolu.

-Je me rappelais d'une chose, quand j'étais petite, ma grand-mère me racontait souvent une légende à propos d'un Alfa qui avait perdu son loup.

Il baisse les yeux, honteux, mais je me rapproche et enserre mes doigts autour de son biceps pour le rassurer.

-C'était vraiment lourd, elle me la racontait, genre, tous les jours, je ris en me rappelant combien elle m'énervait avec cette histoire.

-Il paraîtrait qu'il y a longtemps de cela, un Alfa a enlevé l'âme-sœur d'un autre et que, son loup était tellement malheureux qu'il est parti, comme ça. Pendant des années, il a cherché à savoir comment retrouver sa bien-aimée et en attendant, il avait recours au pourvoir d'une sorcière pour qu'il continu à se faire respecter par sa meute et...

Je suis coupée par un petit ricanement de la part de Conrad, il secoue la tête.

-C'était un faible, regarde, je m'en sors très bien sans sorcières.

-Oui, je vois que tu t'en sors parfaitement comme ça, mais, tout le monde ne réagis pas de la même manière. Et puis, laisse-moi finir... Donc, il a fait appel à la plus grande sorcière du pays et après l'avoir rendu aussi puisant qu'un grand Alfa, il a déclaré la guerre à son ennemis et, il a découvert sur le champ de bataille qu'il avait eu un enfant avec son âme-sœur mais aussi que celle-ci ne voulait plus de lui, il était très malheureux mais savoir qu'il avait eu un enfant avec la femme qu'il aimait le comblait de bonheur.

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