Chapitre 18 - LUI 1/2

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La tête appuyée contre ma poitrine, je sens son souffle régulier effleurer délicatement ma peau

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La tête appuyée contre ma poitrine, je sens son souffle régulier effleurer délicatement ma peau. Je passe doucement ma main dans ses cheveux et les caresse dans un geste apaisant, la soirée d'hier était fantastique, nous nous sommes endormis comme des masses dans les bras l'un de l'autre jusqu'à maintenant. Elle dort toujours, ou elle fait semblant. Mais peu importe, je suis bien trop heureux de la tenir contre moi à cet instant. La journée va être dure et je ne pourrais probablement pas la voir les jours qui suivent. La pile de papiers commence à s'empiler sur mon bureau et même si les courriers sont préalablement triés par mes Bêtas, je ne peux pas me permettre de laisser mes affaires d'Alpha trop longtemps de côté, au risque de perdre des alliés et de prendre beaucoup trop de retard.

Je fixe le plafond et me laisse porter par le fil de mes pensées. Hunter... Il me manque tellement, tous nos moments de complicité, nos disputes, nos débats, nos promenades dans les bois, je me rappelle lui avoir demandé, petit, pourquoi il tenait autant à sortir presque tous les jours si longtemps pour courir dans les bois alors que nous aurions pu jouer avec les autres louveteaux qui apprenaient tout juste à se transformer et il m'avait répondu avec fierté, de sa petite voix d'enfant, qu'en tant que futur Alfa, il se devait d'être le plus beau et le plus fort. Comme on avait entendu dire un jour par des filles du villages que les hommes les plus beaux étaient musclés et virils, même si, au fond de nous, nous ne savions absolument pas ce que la virilité signifiait vraiment. Alors il s'était convaincu que courir dans la forêt, en plus de nous rapprocher de la nature et de nous dépenser, nous apporterai plus de chance de plaire à notre âme-sœur. Lui qui était si enthousiaste à l'idée de la trouver un jour mais si triste quand il ne l'a pas aperçu le jour de notre sacre. Et puis, quelle idée aussi de raconter aux enfants qu'une moitié ne peux pas se rencontrer après ses dix-huit ans ! Mais quand tout votre entourage l'a trouvé avant sa majorité et que vous êtes le seul célibataire, le calcul se fait rapidement et Hunter ne l'a pas supporter. Je suis persuadé qu'il aurait été extrêmement heureux aujourd'hui aux côtés de Gwenaëlle, de notre âme-sœur, de la femme de notre vie. Gwenaëlle... Dire qu'il y a quelques jours je ne la croyais pas, mais quand j'ai vu son regard. Ce regard. Le même regard que ma mère porte à mon père. Alors j'ai su, j'ai vraiment su qu'elle ne me mentait pas, même si, au fond de moi, je suis toujours très triste de ne ressentir qu'une toute petite partie de ce lien exceptionnel. Un mouvement sur ma gauche me pousse à détourner mon regard du plafond pour venir se loger dans les prunelles de ma chère et tendre. Elle me sourit et remonte sa main à mon visage pour caresser ma joue.

-À quoi tu pensais ?

Je lui sourit avant de répondre.

-A Hunter...

Elle sourit de toutes ses dents avant de croiser les bras sur mon torse pour y poser sa tête et me regarder comme une enfant devant un paquet de bonbon.

-Parle-moi de lui.

Je ris avant de me relever pour sortir du lit et enfiler quelque chose avant de lui demander de m'attendre un petit moment. Si je me rappelle bien, ma mère a tout laissé dans le tiroir de mon bureau quand ils ont déménagé pour me laisser des souvenirs. Elle m'a même assurée qu'elle viendrait les voir de temps en temps si ça lui manquait trop. J'ouvre le tiroir en bas de la bibliothèque et saisi l'album entre mes mains. Maman a mis toutes nos photos, de Hunter et moi, là dedans et elle a fait de même avec Giulia, ainsi, nous avons chacun le nôtre et c'est toujours une énorme partie de plaisir à passer en famille. Je retourne dans la chambre où Gwenaëlle est assise avec un de mes tee-shirt sur ses épaules. Je retire mon pantalon et me recouche sous la couette en posant mon petit trésor sur le lit à côté de moi avant de le mettre sur mes cuisses. Gwen pose sa tête contre mon épaule et enroule ses mains autour de mon bras. 

-Qu'est ce que c'est ?

-Mon album photo. Ma mère nous a confectionné un album photo, à ma soeur et moi, il rassemble toute notre enfance. 

Je tourne la première page et tombe sur des photos de la maternité. 

-Oh mon dieu ! Tu étais si mignon, tu as vu tes joues ! Elles sont énormes !

Elle éclate de rire et je lui tire la langue avant de tourner la page, sur une photo, on peut voir Hunter, tout petit, en boule au coin du canapé en train de dormir, il ressemble à un petit chiot prématuré et ma mère, assise à même le sol, le regarde dormir avec tendresse, sa fourrure est si noire qu'en le regardant, il paraît presque insensé qu'il soit devenu si clair aujourd'hui. 

-C'est Hunter ?

-Oui.

-Il est adorable, il paraît si fragile vu comme ça.

-Il l'était, les première années ont été plutôt compliquée, notre première transformation s'est fait dans le ventre de notre mère alors, comme on pouvait se transformer dès le début, je ne contrôlait absolument rien. C'était, une sorte de jeu ou je ne sais quoi.  Du coup, c'était compliqué de sortir, généralement, on ne quittait jamais le village pour ne pas croiser d'humain. Et comme notre loup n'apparaît normalement que vers nos quatre ou cinq ans, il est, en quelque sorte prématuré.

Elle hoche la tête et nous continuons de tourner les page, je me remémore certains moments en les partageant avec elle. Nous rions ensemble jusqu'à tomber sur la fameuse photo de mon bureau, je ne me lasserais jamais de la regarder, Hunter est si beau, si serein, et si fier. Je tourne la tête vers mon âme-sœur et la regarde analyser la photographie. Elle lâche mon bras et tend la main vers le papier avant d'esquisser les contours de mon loup du bout des doigts. Ses sourcils sont froncés et sa bouche entrouverte, elle semble en pleine réflexion et je ne veux pas venir la troubler. Je suis tout de même un petit peu nerveux, de toutes les photos, c'est celles où on le voit le mieux et où il a vraiment fière allure, dans les autres, et bien, comment les décrire, ce sont des photos prises sur le feu de l'action. Son regard est fixé sur la photo et quand elle le relève enfin vers moi, je suis en admiration face à ce magnifique tableau. Ses yeux me sondent et m'envoient tout l'amour du monde. 

-Il est si beau...

Salut ! Désolé pour ce retard, mais impossible pour moi de publier ce week-end ! Alors j'espère que ce chapitre vous a plu et je vous dis à la semaine prochaine, samedi 14h !

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