Chapitre 11 - En route vers la gloire

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— Si tu voyais ta tête en ce moment !

Je continuai de rire ce qui l'embêta encore plus.

— Mais arrête ! J'ai pas envie de chanter dans ton groupe !

— Bah pourquoi ? T'as une voix en or ! Sérieux, tu dois absolument chanter devant les autres et ils te diront que j'ai raison !

— T'es fou ! Je ne pourrai jamais ! Je l'ai juste fait pour toi ! J'me vois mal chanter devant d'autres personnes !

— Je sais que tu l'as fait pour moi, mais fais-moi confiance !

— Tu sais bien que je te fais confiance, là n'est pas la question !

— C'est quoi alors ?

Je m'étais assis à ses côtés. Il regardait devant lui, fixant le vide. Je passais un bras autour de ses épaules et je l'attirais vers moi, l'embrassant sur le dessus de la tête tout en le câlinant.

— Je sais pas. Tout va tellement vite ! Je ne sais même pas comment ça va se passer maintenant! Je rentre à la maison ce soir, les cours reprennent demain et je ne sais même pas ce que pensent mes parents ni même quand on se reverra.

— Tu réfléchis trop, Nathan. Je suis sûr que tes parents vont accepter notre relation.

— Oui mais... Et s'ils ne le font pas ?

— Hey, j'suis pas du genre à trop me prendre la tête avec des hypothèses. Je préfère m'en tenir aux faits ! Et le premier est qu'ils t'ont laissé ici tout le week-end avec moi. Le second est que tu chantes diviiiiiiinement bien ! CQFD !

— Si tout pouvait être aussi simple, souffla-t-il.

— Mais ça l'est !

Je lui pris le visage et je le forçai à me regarder. Je lui souris chaleureusement et il me le rendit. Je voyais bien qu'il avait besoin d'être réconforté, de penser à autre chose, je savais que la réalité allait revenir d'un coup et que ça allait faire mal. Je l'allongeai sur le lit et me glissai par-dessus lui.

— Laisse-moi t'aimer ! lui glissai-je doucement à l'oreille. Laisse-moi te faire oublier tes mauvaises pensées.

Il ferma les yeux comme un assentiment tacite et je commençai à l'embrasser sur le visage. D'abord sur son front, d'où je dégageai ses mèches blondes comme un soleil de midi en plein été, puis sur ses paupières closes qui m'empêchaient la noyade habituelle dans ses yeux émeraude, en continuant sur ses joues douces et encore vierges de poils. Je descendis jusqu'à son menton qui m'invitait insidieusement vers ses lèvres, si rouges sur son visage si pâle au sortir de l'hiver. Il les ouvrit instantanément et nos langues recommencèrent leur éternelle lutte.

Je sentis son cœur s'accélérer dans sa poitrine tandis que mes mains glissaient sous son tee-shirt, lui caressant le torse si agréable à toucher. Nos lèvres ne s'étaient pas séparées alors que les miennes demandaient déjà à goûter ce corps tant désiré.

Je me redressai et je lui enlevai son tee-shirt trop encombrant alors qu'il enlevait également le mien. J'admirai son corps, il était vraiment magnifique : ces pectoraux finement tracés, ces deux mamelons petits, roses et fermes dont je dessinai le pourtour avec mes doigts, lui arrachant des petits soupirs à chaque fois, ce qui m'excita au plus haut point. Même les cicatrices qui restaient ajoutaient au charme de mon Apollon malgré cette colère que j'éprouvais à l'encontre de son frère, mais ce n'était pas le moment de penser à ça!

Je descendis le long de ses abdos et il se contracta, comme s'il était parcouru d'une décharge électrique. Mes doigts tournèrent autour de son nombril puis glissèrent le long de ce fin duvet qui allait jusqu'à son intimité, telle une flèche indiquant l'endroit où se trouvait un trésor tant convoité. Il était si blond qu'on le crut blanc.

Un monde parfait ou presque...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant