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ภ๏ยร คv๏ภร թครรє́ ยภє รє๓คเภє ๔คภร ยภє ๒ครє คภɠlคเรє ค є̂tгє єภtгคเ̂ภє́ร, คvคภt ๔'є̂tгє єภv๏ץє́ร รยг lє Ŧг๏ภt ๏ยєรt.


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Dans la voiture de mon père, je songe à la terrible épreuve que je viens de passer.
Mon rendez-vous avec la CPE de mon nouveau lycée s'est moins bien passé que ce que j'espérais. Cette vieille peau a sorti tous les vieux dossiers de mon ancien établissement et du collège et, évidement, elle a découvert que je me battais régulièrement avec d'autres élèves.
Ce cadavre ambulant m'a passé un savon avant de me faire promettre que je ne devrais pas recommencer ici, sinon je me ferais renvoyer.
Après ça, elle m'a demandé quelle langue je fais en LV2, m'a dit quelles activités on peut pratiquer sur le temps du midi et une bonne dizaine de choses fatigantes et pénibles.
Et finalement, après trente longues minutes, elle m'a enfin dit au-revoir.

- Je la déteste. je lâche alors, rompant le silence qui se trouve dans l'habitacle de la voiture.

- J'ai cru comprendre au magnifique doigt d'honneur que tu lui a fait en sortant, quand elle ne te regardait pas. me répond-t-il avec un petit sourire.

- Elle le méritait. je grogne.

- Tu méritais de te faire engueuler, Eren. Elle voulait juste s'assurer que tu ne recommencerais pas.

Je lâche un "tss" méprisant mais ne continue pas notre discussion.

Cinq minutes plus tard, après avoir parcouru une très longue distance en étant cernés par les centaines de champs et de pâturages, nous entrons enfin dans le minuscule bourg de Sina-sur-Marne.
Lorsque nous arrivons devant notre maison, mon père fait monter un côté de notre voiture sur le trottoir puis la gare à cet endroit.

Nous sortons du véhicule et découvrons immédiatement ma mère qui nous attend impatiemment, une bouteille de vin rouge dans sa main droite et des fleurs dans l'autre.

- Ah ! s'exclame-t-elle en nous voyant. Vous êtes là ! Dépêchez-vous, on va être en retard !

Sur ce, elle donne le volumineux bouquet de fleurs à mon père et se met à marcher d'un pas pressé, ne nous attendant absolument pas.

- Pas la peine de courir ! Elle nous a dit " entre midi et midi trente ", et il n'est que douze heure dix ! lui fait remarquer son mari alors que nous la rattrapons.

Ma mère hausse les épaules et continue de se dépêcher.

Une minutes plus tard, nous nous tenons devant la porte d'entrée de la maison des Ackerman.
Mon père appuie sur la sonnette et, deux secondes après, Kuchel nous ouvre et nous invite à entrer, un sourire lumineux étirant ses lèvres peintes en rouge carmin.

La maîtresse de maison nous fait rapidement la bise et nous emmène dans la salle-à-manger où la table à été dressée pour l'occasion.

Levi se trouve assis sur une des nombreuses chaises de la pièce.
Son visage est comme d'habitude, inexpressif. Il porte une simple chemise blanche et un jean bleu clair.
En nous voyant arriver, il se lève et échange une poignée de main avec chacun d'entre nous.
Quand vient mon tour, je lui lance un regard narquois et un petit sourire moqueur.

S๏lรtเςєร - [EreRiren]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant