amuse toi bien

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Pardonne-moi, vraiment, je t'en prie, pardonne-moi.
Je me rends compte à quel point j'ai été immature.
Je t'ai fait du mal alors que je ne le voulais pas.
Je crois que j'ai fait disparaître ton joli sourire.
Celui dont je suis tombé amoureux.
J'aimerais que tu me laisses te parler, s'il te plaît.
Je ne disparaîtrai plus.

J'ai pleuré en lisant son message. Et mes larmes ont redoublé lorsque j'ai répondu.

Je ne veux plus.
Je ne peux plus.
J'ai mis 7 mois à me remettre d'une rupture qui m'a brisée.
J'ai pris le risque de tomber amoureuse de toi.
C'était merveilleux.
Et du jour au lendemain, ça a volé en éclats.
Tu as été lache, menteur, manipulateur, tel un gosse incapable d'assumer sa connerie.
T'es pas prêt à t'engager sur du sérieux.
Tu préfères continuer à t'amuser, je l'entends.
Parce que c'est le bordel dans ta tête.

Tu ne me connais pas.
Tu ne m'as jamais vue me flinguer la gueule.
Tout ce que tu aimes de moi, c'est mon sourire, mon rire, mes taquineries.
Mais je doute que tu sois capable de supporter de me voir m'abimer la peau.
Parce que non, la cicatrice sur mon avant bras ce n'est pas une porte qui m'a coupée.
Je doute également que tu sois capable de me regarder boire et fumer à outrance en pleurant, que tu puisses m'écouter hurler, raconter mes souffrances.
Non, toi tu te mettrais au balcon avec moi, avec le même verre et la même clope.
Et c'est ça qui ne va pas.

J'ai des démons, démons qui ne me quittent pas, malgré tous mes efforts.
Mais t'en as aussi.
Bordel regarde-nous.
Ah oui, tout le monde nous aime dans notre milieu, parce qu'elle est belle notre surface.
Sauf qu'on est aussi foutus l'un que l'autre.
On a le même regard quand quelque chose nous contrarie.
La même envie de se foutre en l'air pour des choses parfois insignifiantes.
Les mêmes sautes d'humeur que personne d'autre ne comprend.

On a rien à faire ensemble, on est pas assez solides.
Notre couple ne reposait sur aucune fondation.
Seulement une couche superficielle de bonheur et d'amour.
Et il m'aura fallu notre putain de pause pour m'en rendre compte.

On s'revoit la prochaine fois qu'on y sera contraints par notre environnement mutuel.
D'ici là, amuse-toi bien.

RegardOù les histoires vivent. Découvrez maintenant