C'est ainsi que commence la bagarre à sept contre une. Et qui est la une ? Il fallait que ce soit moi...
Cela commence avec un ballon de foot envoyé en ma direction que je réussis à attraper avant qu'il atteigne mon visage, un peu comme la balle au prisonnier. Et comme dans ce sport, je le renvoyais au... envoyeur. Le ballon toucha pleinement le visage de la fille, qui tomba en arrière sous un petit gémissement de douleur.
Et de une d'HS.
Mais alors que je commençais à crâner de mon renvoi, je vis au dernier moment sur ma droite qu'un autre ballon me fonça dessus. Je n'ai pas eu le temps de le rattraper qu'il m'atterrit à la figure. En plus, c'était un ballon de basket... Qui veut dire plus lourd qu'un ballon de foot.
Sous la vilaine douleur, c'était à moi de tomber en arrière. Je m'étais sévèrement cogné.
Alors que je grimaçais de douleur en passant ma main sur la tronche, j'aperçu que celle qui m'avait envoyé le ballon de basket s'approchait de moi. Mais heureusement, j'ai eu le temps de ramasser le ballon qui était à mes cotés et je lui envoyais en direction du ventre tout en restant à terre. La meuf se prit le ballon de pleins fouet, et vue le cri qu'elle a poussé et comment elle se cambre ça a du toucher l'organe en plein "action", si vous vouez ce que je veux dire.
Et de deux.
Mais je n'ai pas eu le temps de m'en réjouir qu'une des filles avec une batte de baseball me fonça dessus tel un gorille. Toujours par terre, c'est un croche-patte que je lui fais. La troisième tomba par terre et y lâcha sa bat.
Mais j'en oubliais que les autres étaient encore là. J'étais sur le point de me relever qu'une autre m'attrapa par derrière en plaçant ses bras sous mes aisselles avant de me relever.
"Hé ! Tu vas me lâcher, sale bouffonne ?!" l'insultais-je en essayant de me libérer.
-Ne bouge pas, la rebelle ! fut la réponse de la fille.
Elle me tenait si fermement que j'avais du mal à bouger le haut de mon corps. Pire, la dernière que j'ai fait tomber se relève, toujours avec sa batte en main. Elle leva ensuite sa batte en ma direction, pour but de m'assommer.
Prise de panique, et surtout profitant de ne pas utiliser mes jambes comme appui, je levais ma jambe gauche et lui donne un coup de pied entre les jambes. Car oui, les femmes aussi étaient sensibles à ce niveau. Et pour terminer, je profitais de l'occasion pour lever suffisamment ma jambe pour lui donner un coup de pied sur le visage.
Et de trois au sol.
Et je continuais pour donner un coup de tête en arrière sur celle qui me tenait afin de la désorienter, avant qu'elle me lâche et je me retourne en sa direction avec un coup de poing tout prêt en direction de sa sale tronche.
Et de quatre !
Mais ce n'était pas terminé, il en restait deux.
Aussitôt, la seconde fille à la batte de baseball courait vers moi avec son arme. Mon réflexe fut d'attraper la batte avec mes deux mains, quitte à enfoncer mes ongles dans le bois pour retenir l'élan de l'objet, sous la force de l'élève. La fille était aussi petite que moi, mais elle avait une grosse poigne. C'était vraiment dur à retenir la batte pour pas qu'elle m'assomme.
"Mais bordel !" prononçais-je en utilisant toutes mes forces.
Hélas, sur le coup j'avais complètement oublié qu'il restait une autre fille encore en forme. Et cette garce avait récupéré la seconde batte avant de me donner un vilain coup à la jambe gauche. Geste qui réveillait une douleur insupportable car cette salope avait frappé sur mes brûlures que je cachais sous un bandage. C'est pour ça que j'avais un bandage autours de mon mollet gauche, je m'étais brûlée suite à un vandalisme dans mon ancien lycée qui a mal tourné.
Et bien sûr, sous la douleur et le déséquilibre, je tombais salement à terre sous de sales gémissements.
"Bande de salopes... Frapper là où ça fait mal... Et vous en êtes fière, hein ?!" furent mes mots.
Les deux intactes avec leurs battes sur l'épaule me regardaient en rigolant, toutes contentes de m'avoir mit au sol.
Mais elles ne me connaissaient pas... Je n'ai pas dit mon dernier mot.
Je profitais qu'elles baissaient leurs gardes pour soudainement me relever un genou à terre et de plaquer au sol la plus petite, l'entraînant à ma chute. Sous la surprise de l'autre, je lui arrachais des mains la batte de baseball avant de me relever, de me tourner vers la plus grande et sous la lancée de lui donner un coup dans le genou pour l'immobiliser, puis à la tête pour en finir avec elle. Assez fort pour l'assommer mais assez faible pour ne pas la tuer, non plus. J'suis pas un monstre.
La cinquième fut inconsciente.
Et sans laisser le temps de répit pour la dernière, je fis un dernier mouvement de batte pour l'achever en la frappant aussi à la figure.
Et hop, la dernière hors d'état de nuire.
Voilà comment se débarrasser de six merdeuses. Toutes les six à terre, certaines agonisant, et d'autre carrément dans les pommes.
Mais ce n'était pas terminée.
Ma nouvelle batte tachée de quelques gouttes de sang posé contre mon épaule, je me tournais en direction de la scène du gymnase. Cette pupute de Pesu Waru y était encore. Mais on dirait que de voir ces fifilles se prendre une raclée ne la rassurait pas. Elle me fixait avec de grands yeux tremblants.
Qu'ai-je fait ensuite ? Je me rapprochais, tiens ! A pas rapide en balançant un de ces regards noirs. Et on dirait que Waru prit une soudaine peur, en me voyant arriver avec la batte. Ceux à quoi, elle commença à reculer de quelques pas en agitant ses mains droit devant elle.
"Hééééé, mais attends ! Tu ne vas quand même pas m'attaquer, quand même ! Tu sais ce que c'est, les bizutages ! Mais j'ai compris, faut pas d'embêter ! Hé... Mais héééé ! Ne t'approche pas !!! Arrête !" furent ses mots aigue remplis de panique dans la voix.
Ignorant ses supplices, je montais sur la scène sans passer par les marches. Puis je m'avançais vers elle... Waru trébucha en arrière comme une conne, ainsi vulnérable et par terre.
Je m'arrêtais tout en face d'elle, tandis que la pupute gesticulait au sol tel une larve tout en marmonnant un supplice. Je me penchais vers elle, croisant son regard horrifiée, avant de lui dire à voix basse :
"Si tu emmerdes encore Wright et ses copines intellos, j'te défonce. Si tu me balances à la dirlo, j'te défonce. En clair, si tu te fais encore remarquer, que ce soit toi ou tes toutous... J'vous défonce toutes. Alors tu vas être une gentille fille et raser les murs jusqu'à la fin de l'année scolaire... Est-ce que c'est bien compris ?"
Même si sa réponse ne fut aucun mot, son hochement de tête rapide me fit comprendre que ce que je venais de dire était bien imprimé dans sa cervelle de moineau.
Je me redresse dans le silence, jusqu'à...
"Oh, j'oubliais..."
Sans geste doux, j'attrapais de ma main gauche le devoir que Waru avait plongé dans son gilet. Elle en sursautait.
Une fois le devoir en main, et ayant bien vérifié que c'était ça, je posais un dernier regard sur la reine des puputes. Je lui fis un vilain sourire malicieux et ne pu m'empêcher de lui donner un coup de pied dans le ventre.
"Aïeuuh !" fit-elle avant de se tordre de douleur.
-Tsss... Chochotte.
Et ainsi, je sautais de la scène avec le devoir et la batte de baseball en main, et je quittais le gymnase avec un bel hématome à la figure qui est caché par ma frange et mes brûlures qui me faisaient mal... Laissant derrière moi les tapettes...
On ne s'en prend pas à Aby Yoshida sans séquelles.
Même si je me rendis compte que les filles étaient en fait bien plus méchantes que les garçons.
Réalisant ainsi...
Que cette école n'était VRAIMENT pas rempli de petites fragiles.
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Kamidere and co. [FR]
Teen Fiction"Ce que je me disais de cette nouvelle école ? Que c'était de la merde. Pas le moindre garçon, des filles à mamans aussi riche que crétine, des surveillants au moindre coin de l'internat et pas de quoi s'amuser un peu ! Mais ce n'est pas ça qui va a...