Je n'ai pas pu m'empêcher de regarder cette fille avec mépris. Elle ressemblait vachement à une des connasses à qui j'ai pété la figure plusieurs fois dans mon ancien lycée. Je me suis vraiment mise à penser que chaque école du Japon avait sa ou ses puputes blondes à la peau bronzée.
A croire que c'était la mode de ressembler à une pouffiasse.
"Pesu-chan... Je te le redemande... S'il te plait, rends-moi mon devoir !" supplie Wright en croisant ses mains tel une prière.
La pupute se mit à ricaner d'une voix aigue tout en prenant une pose assez provocante, à limite tortiller du cul. Puis, elle répondit en reposant ses mains sur ses hanches :
"Et sinon quoi ? Tu vas m'envoyer ton garde du corps ? Tu crois que je ne suis pas au courant que tu demandes à cette... fille de te protéger ?"
-Tu sais ce qu'il te dit le "garde du corps" ?!
Sous mes mots forts, je relevais les manches de ma chemise en faisant quelques pas en sa direction. J'avais comme une envie de lui arracher les cheveux rien que pour le plaisir.
Waru recula d'un pas en me voyant m'approcher, mais elle ajouta en gardant cet air confiant :
"Ouh, j'ai peur ! Au secours, maman ! Hé, relax la rebelle."
Puis, elle sortit de son gilet fermé plusieurs papiers blancs écrit enroulés tel un parchemin, et elle le montra vers Aubrey-chan.
"C'est ça que tu veux, Wright ?" demanda Waru en esquissant un sourire plus malicieux.
-Oh ! Mon devoir ! Oui !
En regardant la binoclarde du coin de l'œil, je remarquais que cette dernière avait limite des étoiles dans les yeux. Elle avait l'espoir de récupérer directement son devoir.
Mais... Waru eu un nouveau recul, avant de se mettre à rire.
"Ha ha ha... Hé bien si tu le veux... T'as qu'à venir le chercher !"
Et dans sa lancée, elle s'enfuit comme une lâche.
"Hé ! Non mais reviens ! Waru !" cria l'intello en direction de la peste qui s'en allait en courant.
Et de mon coté, je me tapotais les poings, déterminée à la branlée que j'allais donner.
"T'inquiète. J'vais te le récupérer !" furent mes mots avant de me mettre à la poursuite de la blondasse.
C'est ainsi que commença la course-poursuite. Je fliquais carrément la blonde qui courrait hors du sentier. Elle se dirigeait en direction de l'arrière de l'école, où se trouvait plus loin le gymnase. Je fus vraiment surprise de la vitesse de sa course.
"La vache ! On dit que les grosses poitrines ralentissent la course, et ben c'est faux dans son cas !"
Mais je gardais le rythme. Je filais à toute vitesse en ne la quittant pas des yeux.
Waru finit par entrer dans le gymnase, laissant la porte grande ouverte derrière elle. Sans m'attendre à quoi que ce soit de particulier, j'entrais à mon tour tout en courant.
Mais une fois dedans, je remarquais quelque chose de bizarre. Toutes les fenêtres étaient cachées par les rideaux marrons, sans oublier les hublots aussi cachés par les volets automatiques. Et aucune lumière n'était allumée, dont la seule venait de la porte ouverte.
Je ralentis mes pas en regardant autours de moi, m'enfonçant dans l'obscurité. J'essayais de la trouver dans le noir mais c'était assez compliqué.
"Arrête de te cacher !" dis-je à voix haute où ma voix résonnait dans le gymnase. "Si tu me files le devoir sans discuter, je te promet de ne pas te faire de dégâts visibles..."
C'était la première fois que je voyais le gymnase aussi lugubre.
"Pourquoi il fait si noir ?" me demandais-je.
Et soudain, un gros bruit venant de derrière mon dos surgit. Sous le sursaut, je me retournais en sa direction, réalisant que la porte s'était refermée et que j'étais plongée dans le noir total.
Je n'ai pas attendu longtemps avant qu'une soudaine lumière m'aveugle. J'ai prit le réflexe de fermer les yeux et de placer mon bras contre mon visage en grognant. Cette soudaine lumière m'avait piqué les yeux.
"Hé bien, hé bien ! On aime pas la lumière ?" fit une soudaine voix.
Après quelque secondes à me réhabituer à la lumière, je me redressais en rebaissant mon bras. C'est alors que je tombais sur ce qui était une embuscade.
Je tournais autours de moi. Six filles m'encerclaient. Deux première année aux gilets roses, deux deuxième année aux gilets violets et deux troisième année aux gilets bleus. Elles étaient toutes coiffées comme des princesses et maquillées comme des voitures volés. Certaines tapaient leurs ballons contre le sol à plusieurs reprises comme un ballon de basket ou un ballon de football, et d'autre tenant dans leurs mains des bat de baseball.
Et en tout cas, leurs regards portés sur moi étaient plus que menaçant.
"J'y crois pas..." marmonnais-je à voix basse en les regardant une à une.
-Tu n'y crois pas ? C'est que tu ne sais pas qui commande dans cette école !
En entendant à nouveau la même voix, je me retournais en direction de la grande scène du gymnase. Et entre deux filles, je fis dessus Pesu Waru qui se tenait droite en me regardant, avec une télécommande en main et le devoir de Wright enroulés entre sa chemise et son gilet.
"Bienvenue dans mon antre, Aisa Yoshida ! Tu es ici chez les reines du lycées !" dit-elle d'une voix fière. "Tu crois que je ne sais pas que c'est toi la responsable du carnage de la soirée d'Halloween ? Tu es très reconnaissable avec tes cheveux ! Tu nous a balancé tes œufs et des pétards... Et tu vas le regretter ! Je savais que la nullos de Wright t'appellerait à l'aide si je lui piquais son exposé..."
-Attends, c'était prévue ?! Lui demandais-je en fronçant des sourcils. Tu voulais m'attirer personnellement ?!
-Effectivement ! Et on a pas eu l'occasion de te souhaiter la bienvenue à Sweety Academy High, vue que celle folle de Kiko Kamishen avait posé la patte sur toi.
-Hein ?
-Mais ce n'est pas grave... Car on va s'occuper de ton cas maintenant !
-Tu préfères laisser tes chiennes faire le boulot et nous regarder au lieu de faire un face à face ? T'es pathétique, Waru.
-Tais-toi ! Je n'ai rien à expliquer à une délinquante de ton genre !
-A parce que s'en prendre à quelqu'un avec des armes sportifs c'est pas de la délinquance ? A sept contre une ? Fous-toi de moi, ouais...
-Mais tu vas te taire ?!
Sous cette colère, je sentais que ma provocation avait marcher. Mais au lieu de venir à moi, elle fit tout le contraire. Elle prit un air des plus meneurs en me pointant du doigt avant de donner l'ordre en hurlant tel un chef de guerre :
"Occupez-vous d'elle !"
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Kamidere and co. [FR]
Teen Fiction"Ce que je me disais de cette nouvelle école ? Que c'était de la merde. Pas le moindre garçon, des filles à mamans aussi riche que crétine, des surveillants au moindre coin de l'internat et pas de quoi s'amuser un peu ! Mais ce n'est pas ça qui va a...